Qu'est ce qui vous énerve en général ?

Ah bon?
Les gendarmes aussi sont assermentés.
D'ailleurs la Police et la Gendarmerie vont bientôt fusionner.

C'est abusé, vraiment.
A la base, ils reçoivent des ordres les gendarmes, ils exécutent. Mais la façon dont ils le font dans le témoignage, c'est rageant.
D'autant plus que j'ai réussi mes tests de sous-officier de gendarmerie (j'attends les résultats des tests psychos) j'ai parlé avec plusieurs gendarmes, super sympas et tout, des gars de la régionale comme de la mobile. Le Lieutenant qui m'a fait passer l'oral a parlé une 1/2 heure de plus avec moi (en fait 1H d'entretien au lieu de 30min).
Comme quoi suivant l'endroit où tu es...

Il faudrait entendre tous les temoignages sur cette affaire, pas seulement celui de Zoe trop in love de Kevin Franchon qui à un scooter et un Nokia N95...

Récit d'une descente de police dans un lycée du Gers…

Récit d'une descente de police dans un lycée du Gers… Le témoignage du professeur a été diffusé sur France inter. A écouter absolument:
http://www.dailymotion.com/vid(...)0RgPZ

"Je fais cours quand, tout à coup, sans prévenir, font irruption dans le lieu clos de mon travail quatre gendarmes décidés, accompagnés d'un maître-chien affublé de son animal. Personne ne dit bonjour, personne ne se présente. Sans préambule, le chien est lancé à travers la classe. Les élèves sont extrêmement surpris. Je pose des questions aux intrus, demande comment une telle démarche en ce lieu est possible. On ne me répond pas, j'insiste, on me fait comprendre qu'il vaut mieux que je me taise. Les jeunes sont choqués, l'ambiance est lourde, menaçante, j'ouvre une fenêtre qu'un gendarme, sans rien dire, referme immédiatement, péremptoirement. Le chien court partout, mord le sac d'un jeune à qui l'on demande de sortir, le chien bave sur les jambes d'un autre terrorisé, sur des casquettes, sur des vêtements. La bête semble détecter un produit suspect dans une poche, et là encore on demande à l'élève de sortir. Je veux intervenir une nouvelle fois, on m'impose le silence. Des sacs sont vidés dans le couloir, on fait ouvrir les portefeuilles, des allusions d'une ironie douteuse fusent. Ces intrusions auront lieu dans plus de dix classes et dureront plus d'une heure. Une trentaine d'élèves suspects sont envoyés dans une salle pour compléter la fouille. Certains sont obligés de se déchausser et d'enlever leurs chaussettes, l'un d'eux se retrouve en caleçon. Parmi les jeunes, il y a des mineurs. Dans une classe de BTS, le chien fait voler un sac, l'élève en ressort un ordinateur endommagé, on lui dit en riant qu'il peut toujours porter plainte. Ailleurs (atelier de menuiserie-charpente), on aligne les élèves devant le tableau. Aux dires des jeunes et du prof, le maître-chien lance : « Si vous bougez, il vous bouffe une artère et vous vous retrouvez à l'hosto ! » Il y a des allées et venues incessantes dans les couloirs, une grande agitation, je vois un gendarme en poste devant les classes. J'apprendrais par la suite qu'aucun événement particulier dans l'établissement ne justifiait une telle descente. La stupeur, l'effroi ont gagné les élèves. On leur dira le lendemain, dans les jours qui suivent qu'ils dramatisent.

Ils m'interrogent une fois la troupe partie, je ne sais que dire, je reste sans voix. Aucune explication de la direction pour le moins très complaisante. Je comprends comment des gens ont pu jadis se laisser rafler et conduire à l'abattoir sans réagir : l'effet surprise laisse sans voix, l'effet surprise, indispensable pour mener à bien une action efficace, scie les jambes. Ensuite, dans la journée, je m'étonne de ne lire l'indignation que sur le visage de quelques collègues. On se sent un peu seul au bout du compte. Certains ont même trouvé l'intervention normale, d'autres souhaitable. Je me dis qu'en cinquante ans (dont vingt comme prof), je n'ai jamais vu ça. Que les choses empirent ces derniers temps, que des territoires jusque là protégés subissent l'assaut d'une idéologie dure. Ce qui m'a frappé, au-delà de l'aspect légal ou illégal de la démarche, c'est l'attitude des gendarmes : impolis, désagréables, menaçants, ironiques, agressifs, méprisants, sortant d'une classe de BTS froid-climatisation en disant : « Salut les filles ! » alors que, bien sûr il n'y a que des garçons, les félicitant d'avoir bien « caché leur came et abusé leur chien ». A vrai dire des marlous, de vrais durs n'auraient pas agi autrement. C'est en France, dans une école, en 2008. Je me dis que ces gens-là, les gendarmes, devraient accompagner les gens, les soutenir, qu'ils devraient être des guides lucides et conscients. Au lieu de ça, investis d'un drôle de pouvoir, ils débarquent, on dirait des cow-boys, et terrorisent les jeunes."

Un professeur qui ne manque jamais de faire contre la drogue une prévention qu'il juge intelligente.

Sources: France inter - pour écouter le témoignage: http://www.dailymotion.com/vid(...)0RgPZ

dans les trucs qui m'enerve y'a caius donc…

EDIT : d'ailleurs quitte à leur faire peur je propose des descente de flics reguliéres dans les classes avec quelques coups de taser aléatoires e agitation de gun sous le nez (et plus souvent sur les non-blancs parce qu'il faut aussi les habituer aussi…)

Bref, pas étonné, choqué, mais franchement, pas étonné. C'est ce qui est le plus déplaisant.

Mas c'est des FLICS, pas la milice! Moi je trouve ca hallucinant... Si t'avais été a la place du djeune's qui a retrouvé son portable endommagé, tu aurais dit la même chose?

et? j'ai pas dit qu'ils l'étaient pas non plus…

Quand je disais qu'ils étaient assermentés, c'était pas pour te le mettre dans la face, mais mettre aux courant certains. Un flic est assermenté au même titre qu'un gendarme. De ce point de vue, pour un procès ça changera rien.

Le "Ah bon?", c'est quand tu dis qu'ils n'ont pas le droit de te fouiller sauf si ils ont une bonne raison. Un flic qui te fouille aura toujours une bonne raison, pour toi, ça te paraîtra pas évident et ce sera jamais une bonne raison.
Ce qu'ils n'ont pas le droit de faire, c'est fouiller chez toi, raison ou non, il fait une com­mission rogatoire (Équivalent aux Statess au mandat de perquisition et ça dépend du procureur de la République).

Dans le cas présent, ils ont sans doute reçu un ordre "Allez fouiller les mômes, y en a qui fument, coincez-les et faites-les parler."
Après j'en sais rien, mais ce n'est pas à titre préventif, si le chien est là, c'est qu'il y a des soupçons.
(Je le dis de suite, je suis contre les interrogatoires avec lampes dans la gueule sur des collégiens).
Et je pense un peu comme Caius dans le sens où les ados ont tendances à exagérer les faits.

...au terroristes ?

e fais cours quand, tout à coup, sans prévenir, font irruption dans le lieu clos de mon travail quatre gendarmes décidés, accompagnés d'un maître-chien affublé de son animal.

Sans préambule, le chien est lancé à travers la classe. Les élèves sont extrêmement surpris.

j'ouvre une fenêtre qu'un gendarme, sans rien dire, referme

Ces intrusions auront lieu dans plus de dix classes et dureront plus d'une heure.

le chien fait voler un sac

, l'élève en ressort un ordinateur endommagé

on lui dit en riant qu'il peut toujours porter plainte.

le maître-chien lance : « Si vous bougez, il vous bouffe une artère et vous vous retrouvez à l'hosto ! »

La stupeur, l'effroi ont gagné les élèves

Ils m'interrogent une fois la troupe partie, je ne sais que dire, je reste sans voix. Aucune explication de la direction pour le moins très complaisante. Je comprends comment des gens ont pu jadis se laisser rafler et conduire à l'abattoir sans réagir : l'effet surprise laisse sans voix, l'effet surprise, indispensable pour mener à bien une action efficace, scie les jambes.

On se sent un peu seul au bout du compte. Certains ont même trouvé l'intervention normale, d'autres souhaitable.

c'est l'attitude des gendarmes : impolis, désagréables, menaçants, ironiques, agressifs, méprisants

Je me dis que ces gens-là, les gendarmes, devraient accompagner les gens, les soutenir, qu'ils devraient être des guides lucides et conscients. Au lieu de ça, investis d'un drôle de pouvoir, ils débarquent, on dirait des cow-boys, et terrorisent les jeunes."

Les gens enflamment les gendarmes pour ça, oui c'est abusé, c'est sur.
Mais à côté de ça, ça à l'air de choquer personne des jeunes qui fument de plus en plus jeune. Et oui, a 13 ans ça fume déjà du shit. On en parle pas de ça? (la preuve la gamine qui dit qu'elle était en soirée ou je ne sais quoi, oui c'est toujours les autres qui fument).
La dernière fois que j'ai vu une histoire de ce genre, c'était dans mon ancien lycée, des flics sont rentrés dans le lycée et ont chopés directement le type. Il avait de la drogue sur lui et revendait dans le lycée. C'est plus facile quand c'est ciblé.

Les Français on la reputation d'etre des raleurs, c'est bien vrai, peut importe ce que tu fais il ne sont jamais content