Fozzie a écrit :
Vous en voulez encore ? "Chaque année, l'Europe enregistre, à cause de l'avortement, une baisse de population égale à celles que comptent le Luxembourg, Malte, la Slovénie et Chypre ; c'est-à-dire qu'un enfant sur cinq conçus (20%) ne voit pas le jour."
Quand on pense à tous ces spermatozoïdes perdus, on a presque envie de pleurer hein ?
Maintenant, sur le fond.
On a d'abord un titre alarmiste. Ensuite, une succession de chiffre sans aucune analyse, au mieux un commentaire racoleur comme ceux que je cite plus haut.
Comme l'a fait bann, on passe de l'avortement (et ses morts non nés) à l'âge de naissance du premier enfant (de plus en plus tard, évidemment, mais on oublie de dire que ces saletés de femelles, non contentes d'avoir acquis le droit à l'avortement, ont aussi accès aujourd'hui à des études longues), au nombre d'enfants hors mariage (pour lesquels il faudra m'expliquer en quoi ils mettent la notion de famille en danger), la fécondité (mais on ne dit pas qu'en 82, année de comparaison, les baby boomers faisaient encore des gosses, ce qui biaise la comparaison)
Alors bann, sois gentil. Parle nous de ta conception de la famille. Tente de nous expliquer avec tes mots à toi en quoi la notion de famille est mise en danger par les naissances hors mariage ou l'avortement. Mais ne balance pas des extraits d'articles (surtout de cet acabit), sans argument, sans ligne directrice, et en te défendant de partialité. Aies au moins le courage d'un vrai débat d'idées où tu ne prendras pas tes interlocuteurs pour des crétins (parce que là, tu as essayé de nous la faire à l'envers, quand même...)
Et surtout, qu'il nous explique en quoi c'était mieux avant - avant la légalisation (dans des conditions strictes d'ailleurs) de l'avortement bien entendu - lorsque le nombre d'avortements était le même, mais fait en arrière-boutique à l'aiguille à tricoter, et avec une mortalité importante des femmes. Ah ouais, c'était le bon temps. Mais on n'en parlait pas, ça ne se voyait pas, c'était réprouvé par les honnêtes gens (ceux qui engrossaient leurs bonnes), la morale était donc sauve.