Sens à la vie ?

Rappel du dernier message de la page précédente :
20th Century Boy
Très juste, je n'ai pas l'impression non plus que le niveau de vie régresse .
Même les pauvres peuvent se payer des trucs aussi futiles que des téléphones portables pour se dire des trucs vraiment essentiels du genre " ouais, c'est moi! tu veux manger quoi ce soir?" ou " ouais, je suis dans le train là, tu viens me chercher à la gare".

Remettons les choses dans leur contexte: être pauvre en 1960, c'était ne pas avoir de FRIGO! ( hurlement horrifié de l'assistance, on réanime les quelques évanouis). AUjourd'hui c'est ne pas avoir 3 télés...

Bon, d'un autre coté y avait pas de chômage...
well I’m a mess / hell, I know that it’s a crappy excuse
lostbrain
je ne peut que parler du coin ou je vis, et la je peut te dire que la zone est rudement touchée... Je ne croise que des personnes qui ont du mal à vivre aprés avoir été sévérement touché par le chomage, et qui 'n'ont pas un niveau de vie.... "correct". Mais c'est vrai qu'en métropole lilloise, par exemple, je ne croise que des personnes qui vive dans une certaine opulence, donc on peut dire que selon l'endroits ou on vie (en france!!!!), on n'a pas les même chances... ce n'est pas nouveau, mais j'aurai cru qu'à notre époque cela se serait amélioré...
Quel est l'équivalent d'un chapitre????

Un chien bouffon!!!!!
DuncanIdaho
Tu vis dans le nord de la France. C'est une des régions de France qui a sans doute le plus souffert ces dernières années du transfert de notre activité vers le secteur tertiaire. Combien de gens qui vivaient dans l'industrie se sont retrouvés sans emploi dans ta région, trop âgés pour retrouver autre chose ? Ce ne sont clairement pas les plus avantagés de notre société, c'est clair, mais peut-être pas représentatifs du français "moyen". Pour moi, le français que je croise tous les jours à accès globalement à un certain confort de vie, c'est-à-dire qu'il arrive à gérer sans trop de problème les besoins primaires (bouffer, se loger) et à avoir des loisirs (objets de conforts, activités diverses, etc...).

Pour l'accès à la culture, la génération de nos parents était très inégale. Sans entrer dans un débat qualitatif de la culture (genre StarArc c'est nul, machin truc), il suffit de constater que l'accès à l'éducation est supérieur à ce qu'il était. Les filles qui passaient le bac étaient peu nombreuses par exemple, et pas mal de gens arrêtaient l'école pour travailler parce qu'on avait besoin de leur revenu pour vivre.

Maintenant, d'accord pour dire que notre époque à ses problèmes également, c'est évident. Mais si l'on s'en tient à une comparaison, m'est avis que nous ne sommes pas forcément perdants .
Les petits pains, ça fait du bien au ventre et les gros pains, ça fait du mal aux oreilles.
Bobba
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    Bobba
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L'argent à toujours été repartie de façon hétérogène. Et pas qu'en France.

Je suis aussi d'accord pour dire que le niveau de vie à augmenté. Et encore une fois pas qu'en France. Là ou ca m'a choqué c'est au portugal. En meme pas une decennie le parc automobile à été entièrement renouvelé, les quartiers pauvres des grandes villes rasés pour construire des hlm, on voit fleurir des centre commerciaux titanesque, des autoroutes etc...

Vive l'europe !
"En fait on peut se demander si le mot 'télévision' est celui qui correspond à cette circulation extraordinaire, nouvelle, libre des images et des sons que l'on peut imaginer pour l'avenir. Tout ce que vous voyez arriver par le canal de ce câble, implique une participation active de chacun. Au fond, on ne trouve pas de mot. J'attend que des professionnels de la langue trouvent un mot nouveau qui définira très bien cette possibilité extraordinaire de circulation des informations."
Jean D'Arcy, 1969
remayz
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    remayz
    le
20 century boy a écrit :
Très juste, je n'ai pas l'impression non plus que le niveau de vie régresse .
Même les pauvres peuvent se payer des trucs aussi futiles que des téléphones portables pour se dire des trucs vraiment essentiels du genre " ouais, c'est moi! tu veux manger quoi ce soir?" ou " ouais, je suis dans le train là, tu viens me chercher à la gare".

Remettons les choses dans leur contexte: être pauvre en 1960, c'était ne pas avoir de FRIGO! ( hurlement horrifié de l'assistance, on réanime les quelques évanouis). AUjourd'hui c'est ne pas avoir 3 télés...

Bon, d'un autre coté y avait pas de chômage...


c'est le concept de besoin. on se créée des besoins qui n'en sont pas et ne pas satisfaire ces besoins en rend malheureux..
on n'a pas besoin de tele, d'internet, de portable ou d'une voiture top moumoutte pour vivre. notre epoque materialiste nous pousse a le croire.
il faut rester lucide et ne pas se laisser abuser.

tant que j'ai un toit, de quoi m'habiller et manger, et mes amis, alleluia, jsuis content.

(zut, chomage dans 2 semaines...)
lostbrain
DuncanIdaho a écrit :


Pour l'accès à la culture, la génération de nos parents était très inégale. Sans entrer dans un débat qualitatif de la culture (genre StarArc c'est nul, machin truc), il suffit de constater que l'accès à l'éducation est supérieur à ce qu'il était. Les filles qui passaient le bac étaient peu nombreuses par exemple, et pas mal de gens arrêtaient l'école pour travailler parce qu'on avait besoin de leur revenu pour vivre.

.


De toute façon les femmes sont supérieures aux hommes alors...
Mais le problème est (même si le monde est"mieux qu'avant", ) : devons nous nous en satisfaire? Pour moi il est clair que non, mais la majorité des gens à qui j'en parle sont toutes satisfaite de ce qu'elle vivent...
Désolé mais pour moi c'est abérrant (ça le serait déja si celle-ci se complésait dans la richesse, mais là se sont aussi des gens qui se complaisent dans la médiocrité...)
Moi je n'arrive pas à comprendre cela... Ne cherchons nous pas tous à progresser? Mais bon j'éxige peut-être trop...
Quel est l'équivalent d'un chapitre????

Un chien bouffon!!!!!
RatM back
lostbrain a écrit :
DuncanIdaho a écrit :


Pour l'accès à la culture, la génération de nos parents était très inégale. Sans entrer dans un débat qualitatif de la culture (genre StarArc c'est nul, machin truc), il suffit de constater que l'accès à l'éducation est supérieur à ce qu'il était. Les filles qui passaient le bac étaient peu nombreuses par exemple, et pas mal de gens arrêtaient l'école pour travailler parce qu'on avait besoin de leur revenu pour vivre.

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De toute façon les femmes sont supérieures aux hommes alors...
Mais le problème est (même si le monde est"mieux qu'avant", ) : devons nous nous en satisfaire? Pour moi il est clair que non, mais la majorité des gens à qui j'en parle sont toutes satisfaite de ce qu'elle vivent...
Désolé mais pour moi c'est abérrant (ça le serait déja si celle-ci se complésait dans la richesse, mais là se sont aussi des gens qui se complaisent dans la médiocrité...)
Moi je n'arrive pas à comprendre cela... Ne cherchons nous pas tous à progresser? Mais bon j'éxige peut-être trop...


Qu'est-ce qui te donne cette envie de "plus" de choses?
De grâce !
Bobba a écrit :
Bonjour, aujourd'huis je vais vous donner la recette du Colombo de Porc :

Ingrédients
Pour préparer le colombo pour 4 personnes, j'utilise les ingrédients suivants :

650 grammes d'épaule de porc désossée et deux grosses cotelettes de porc (en tout, compter 1 kilo de viande),
4 pommes de terre,
4 carottes,
1 grosse courgette,
1 grosse aubergine,
3 tomates,
1 gros poivron,
1 poignée de pois mangetout et une petite poignée de haricots verts,
2 oignons,
2 gousses d'ail,
1 pomme acidulée (variété « Granny Smith »),
1 jus de citron,
2 cuillérées à soupe d'huile,
100 grammes de poudre à colombo,
sel, poivre.

Recette du colombo
_Éplucher et laver les carottes, les pommes de terre et la pomme acidulée.
_Couper les pommes de terre et la pomme acidulée en quatre (pour obtenir une sauce plus épaisse, on peut aussi couper les pommes de terre en dés).
_Couper les carottes en batonnets ou en rondelles (en batonnets, on les reconnaît dans son assiette alors qu'en rondelles elles ont tendance à fondre et à s'écraser).
_Éplucher la courgette et la couper en rondelles, couper l'aubergine en rondelles et le poivron en petits morceaux.
_Laver les tomates et les couper en quartiers.
_Éplucher et laver les haricots verts et les pois mangetout.
_Hacher finement les oignons et l'ail.
_Découper la viande en gros dés (certaines recettes recommande de la faire mariner 1 heure après l'avoir salée, poivrée, et arrosée de vinaigre mais c'est long et je suis un peu impatient...).
_Dans une cocotte, bien faire revenir la viande. Lorsqu'elle commence à dorer, y ajouter l'ail et les oignons. Bien saler et poivrer.
_Ajouter les aubergines, laisser cuire quelques minutes puis ajouter les autres légumes, le poivron, la pomme acidulée et le jus de citron. Lorsque les légumes commencent à rendre leur jus, ajouter deux à trois verres d'eau selon la consistance souhaitée pour la sauce et la moitié de la poudre à colombo délayée dans un peu d'eau.
_Bien remuer, baisser le feu et laisser mijoter pendant environ 45 minutes.
_Ajouter le reste de la poudre à colombo et corriger l'assaisonnement (sel, poivre) après avoir gouté la sauce. Laisser cuire encore une vingtaine de minutes.
_Servir avec du riz (cuit de préférence à la créole).

Voila voila et surtout n'oubliez pas que pour faire un bon colombo il faut avant tout une bonne viande, donc privilégiez la qualité de celle-ci.

A+

ps : Duncan 15h35


vous voulez pas créer un topic recettes?
" Raphaël" 5e vendeur de disques en 2005. Pauvre France.
papibouzou
Moi ce qui m'inquiète, c'est que de plus en plus de jeunes sont complêtement déconnectés par rapport à l'évolution de la société. Il n'y a qu'à regardé l'illétrisme grandissant. Nous ne sommes plus dans l'ère industrielle du siècle dernier où chacun pouvait trouver un travail sans bagage intellectuel. On n'a plus besoin de manoeuvres ni d'ouvriers agricoles à cause de la mécanisation. Tout requière un minimum de qualification. Le chômage est en partie dû à cela. On fait de la technlogie, les gens qui évoluent et s'investissent se partagent le gâteau et les autres les miettes. Est-ce que c'est criticable?
Donc déjà pour donner un sens à sa vie, il faut au moins un minimum d'efforts et d'investissement personnel. Maintenant quand on a fait cet effort, il n'est pas normal que la société vous rejette. Pour moi qui suis en fin de carrière; le sens à la vie, c'est plutôt les loisirs et de terminer ma vie en bonne santé
lostbrain
papibouzou a écrit :
Moi ce qui m'inquiète, c'est que de plus en plus de jeunes sont complêtement déconnectés par rapport à l'évolution de la société. Il n'y a qu'à regardé l'illétrisme grandissant. Nous ne sommes plus dans l'ère industrielle du siècle dernier où chacun pouvait trouver un travail sans bagage intellectuel. On n'a plus besoin de manoeuvres ni d'ouvriers agricoles à cause de la mécanisation. Tout requière un minimum de qualification. Le chômage est en partie dû à cela. On fait de la technlogie, les gens qui évoluent et s'investissent se partagent le gâteau et les autres les miettes. Est-ce que c'est criticable?
Donc déjà pour donner un sens à sa vie, il faut au moins un minimum d'efforts et d'investissement personnel. Maintenant quand on a fait cet effort, il n'est pas normal que la société vous rejette. Pour moi qui suit en fin de carrière; le sens à la vie, c'est plutôt les loisirs et de terminer ma vie en bonne santé


Premiérement, ce n'est pas parce qu'on fait des études poussées qu'on à un avenir assuré, moi qui faut des études scientifiques, je suis bien placé pour le savoir, et ensuite, moi qui cotoient pas mal de chercheur (mes profs) je peut dire que les scientifiques (du moins en france) n'ont pas de part du gâteau, car la recherche est plutôt sous-estimé chez nous... Mais c'est un autre débat...
Sinon ratm blues, quand je parle de vouloir plus, je parle au niveau de mon mental: je ne satisfait pas de ce que je suis ni de ce que le monde me propose en idéaux ou manières de mener sa vie... "je cherche à exister, non pas a vivre"... Je cherche à progresser, quoi...
Quel est l'équivalent d'un chapitre????

Un chien bouffon!!!!!
DuncanIdaho
lostbrain a écrit :
quand je parle de vouloir plus, je parle au niveau de mon mental: je ne satisfait pas de ce que je suis ni de ce que le monde me propose en idéaux ou manières de mener sa vie... "je cherche à exister, non pas a vivre"... Je cherche à progresser, quoi...

Les idéaux, c'est en grande partie toi qui te les fixes, il ne faut pas attendre qu'on t'en propose. Tu es trop défaitiste, tu sembles avoir baissé les bras. Parfois, il faut se poser, réfléchir à ce qu'on veut faire de sa vie, retrousser ses manches et c'est parti .

Bien sûr, tu vis dans un système qui fixe un cadre dans lequel tu as droit d'évoluer. Mais ce cadre est globalement assez large pour que tu puisse jouir d'une grande liberté. Certaines voies demandent certes plus d'effort pour être empruntées (par exemple, ici, pas mal ont comme idéal de vivre de leur musique) mais elles peuvent être tentées quand même .
Les petits pains, ça fait du bien au ventre et les gros pains, ça fait du mal aux oreilles.
lostbrain
Je ne suis pas défaitiste, je cherche juste une manière de mener ma vie, et j'en ai trouvée une, mais elle c'est une voie que seul empruntes ceux qui deviennent des parias, et tous me disent d'abandonner ce projet... évidemment ici on me conseillera de me lancer ou dire quelle est cette voie pour me donner son avis, mais c'est un petit trop personnel... Dois-je donc essayer de trouver une alternative ou suivre mon instinct (qui m'a apporté pas mal de foutu merde...)?
Quel est l'équivalent d'un chapitre????

Un chien bouffon!!!!!
DuncanIdaho
Là, tu nous parles d'un choix de vie personnel. Ce forum n'est peut-être pas le lieu où tu trouveras les conseils les plus avisés puisque personne ne te connait personnellement. Néanmoins, quand on prend une décision importante, il est parfois difficile d'avoir le recul nécessaire. Demander conseil auprès des proches (amis, famille,...) est souvent bénéfique, ne fut-ce que pour alimenter ta réflexion personnelle.

Les questions à se poser d'un point de vue général peuvent être :
- suis-je près à payer le prix des inconvénients de mon choix ? C'est une question d'équilibre entre ta volonté d'un côté et tes rétiscences de l'autre. De quel côté penche la balance ?
- Fonction de la réponse à la première question, il peut être intéressant de savoir à quel point la décision est réversible. On ne sait jamais, tu auras peut-être envie de faire machine arrière un jour. Si c'est un choix irréversible, tu as intérêt à être sacrément motivé et sûr de toi.

Moi, mes idéaux ont toujours été simples : trouver un job sympa, avoir une femme sympa, fonder une famille sympa. Je n'aime pas les grosses voitures, je n'ai pas soif de faire le tour du monde tous les deux ans, et au niveau loisir, du moment que je peux gratter, faire du sport et passer du temps avec mes proches, je suis grosso modo heureux. Pour l'instant, ça s'emmanche pas mal.

Bien sûr, si mon idéal de vie avait été de construire des huttes en torchis dans un village reculé d'Afrique ou de je ne sais où ailleurs, et entamer une carrière de sorcier tribal, les choix auraient été plus lourds de conséquence .

Si ton choix est de devenir terroriste et de faire péter le système, évidemment, je te conseille de n'en rien faire .
Les petits pains, ça fait du bien au ventre et les gros pains, ça fait du mal aux oreilles.
lostbrain
Nnnnnaaaaaaaaaaaaaaaaaaaannnnnnnnnnnnnnnnnn, j'veu devenir sataniste!!!!
Sorry, c'est le topic sur une certaine communauté chrétienne du net qui me fait bien marrer en ce moment...
bon pour en revenir au sujet, le problème que je soulève ici concerne plus "devons nous satisfaire de ce que nous avons?" (j'ai foiré l'intitulé du topic...) et c'est donc toujours à cela que je me réfère : devons nous nous contenter de la vie que nous sommes "prédestiné" à vivre (de part notre naissance à tel ou tel lieu, notre éducation,...) ou prendre le risque de "vivre"? Il y'a beaucoup de parti pri dans ma question, mais je ne croise que des personnes satisfaite de leurs sort... Ou bien je ne suis pas "normal" (ne partons pas dans un débats sur la normalité please...). Je sais que mes messages sont un peu redondants (et le topic n'a pas l'air d'interesser grand monde) mais j'aimerai avoir des avis...
Quel est l'équivalent d'un chapitre????

Un chien bouffon!!!!!

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