Mu. a écrit :
Mais n'importe quoi!
Tu ne peux pas avoir ta propre vision du néant. C'est quelque chose d'universel et reconnu. C'est comme si tu disais que tu avais ta propre vision des mathématiques!
ah oui? ben va en parler à Descartes:
Analyse cartésienne
D'après Descartes, la seule et unique vérité première, universelle, est : Je pense donc je suis (en latin cogito ergo sum). L'être, selon Descartes est indissociable de sa pensée : pour penser, il faut être, car si l'on n'est pas, il nous est impossible de penser.
S'il n'est pas, il appartient au néant.
aux néoplatoniciens:
Analyse néoplatonicienne ou le «néant de transcendance»
Le « néant de transcendance » est une interprétation du néant fondée sur les intervalles humains d'existence, il s'établie sur les laps de temps ou l'humain est ou lorsqu'il existe. Ce sont les néoplatoniciens grecs tels que Plotin, Proclos ou Damascius qui en développant leurs inspirations sur la théologie négative initiée en partie par les Mystiques Rhénans du XIVe siècle et Denys l'Aréopagite imaginèrent un « néant par excès » auquel ils attribuèrent la fonction de Principe absolu de l'être sur le modèle de la théorie de L'Un.
La théorie de L'Un ou L'Un-principe est définis comme le sans nom, l'inexprimable et l'indicible. L'Un-principe infirme tout énoncé qui prétend viser quelque objet de sa nature, il est cependant également l'impensée origine de tout.
Ce principe fondamental qu'est le néant de transcendance est cause de soi et principe de tout, il s'agit d'une énergie de création, il est l'origine de tout ce qui se retourne vers lui pour exister, il est le néant des philosophies de L'Un.
Ce néant de transcendance ne peut pas s'appréhender par le langage et est irréductible à l'existant, il est une image divine ineffable.
Stanislas Breton perçoit ce néant comme : Le néant divin incréé créateur, le néant virginal de l'âme intellectuelle....
Il s'agit contrairement au néant d'impossibilité, horizon au-delà duquel rien n'existe, d'une origine temporelle, d'un mouvement d'énergie créatrice procédant au sein même des origines de l'être.
ou aux stoïciens:
Analyse stoïcienne
Le vide, selon les Stoïciens, est « ce qui peut être occupé par un existant mais n'est pas occupé » (Sextus Empiricus, Contre les professeurs, X, 3 - 4). Selon Chrysippe (Stobée, I, 161, 8-26), le vide est infini. En effet, le rien n'est pas une limite, et il n'a pas de limite ; il est donc un subsistant (i.e. un incorporel) infini, qui reçoit une limite seulement s'il vient à être occupé.
je me placerais plus sous cette vision simplement j'ai une representation moins abstraite et plus imagée voilà tout