Un peu de poésie!

Rappel du dernier message de la page précédente :
beatnik queen
Darth Vader a écrit :
Vous me direz quoi si j'en reposte un moi?


yeah en y pensant, :mdr: en le lisant
J'aime pas Vai, ni Satriani. Robin Trower, Jan Akkerman, Martin Barre, Andy Summers, ça c'est du gratteux. Nah!
http://beatnikqueen.blogspot.com

James Ensor rocks!
Hey Baboon
beatnik queen a écrit :
Darth Vader a écrit :
Vous me direz quoi si j'en reposte un moi?


yeah en y pensant, :mdr: en le lisant


héhé,
[mode foxracing on]
je vois que mes poemes plaisent aux femmes
[mode off]
Bon je cogiterai pendant mon cours de philo de demain
"I always wanted to be an outrage to public decency and a threat to women."
David Lee Roth
beatnik queen
beh, je suis pas représentative toute subversion est géniale à mes yeux
J'aime pas Vai, ni Satriani. Robin Trower, Jan Akkerman, Martin Barre, Andy Summers, ça c'est du gratteux. Nah!
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James Ensor rocks!
Taliak
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    Taliak
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Le monde disparait
Je m'enfouis avec lui
A jamais.
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  • Publié par
    ES335
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Ah, c'est bô la poésie...
Mignone allons voir si ton fion,
Qui ce matin fleurait si bon,
Sa rondelle pleine de mycoses,
Qu'avec force joie j'explose,
Le vit, de feu rempli,
Vaillament se dépli,
Pour qu'ensemble nous jouissions,
Des profondeurs de ton fion.
Nameless
J'en ai écris un beau une fois mais j'le posterais jamais car c'est trop personnel et intime.. J'l'avais écris pour une demoiselle... ...

C'est d'ailleurs la seule fois où j'ai réussi à écrire qq chose de correct...
Voodoo Child
ES335 a écrit :
Ah, c'est bô la poésie...
Mignone allons voir si ton fion,
Qui ce matin fleurait si bon,
Sa rondelle pleine de mycoses,
Qu'avec force joie j'explose,
Le vit, de feu rempli,
Vaillament se dépli,
Pour qu'ensemble nous jouissions,
Des profondeurs de ton fion.


mdr je suis carrément trop fan !! alors la lol de lol
36 Day Syndrome
lehamster
Ces jours où rien ne marche
Ces jours où on perd son temps
Ces jours où la poignée de porte vous reste dans la main
Ces jours où rien n’avance comme il faut
Vous savez comment je les appelle ?
Le calendrier
Nathper
Tenderness is a Weakness

She was always alone
Kept herself under lock and key
Just her sorrows for all to see
She would break up and cry for me
Throw her away
Blow the ash from the ashtray
Leave her alone to play
Leave her alone to pray

And now you wonder why
I put out the flame to die
I’ll hold on to my mystery
Secrets that make up me
In what’s real and fantasy

Tenderness is a weakness
It tears down your fortresses
Makes you easy access
Tenderness is a weakness
It makes you so vulnerable

He was always alone
Told me he liked it best that way
Just a victim of circumstance
Just a loser who’d lost his chance
Truth, love and lies
They were all and the same to him
But he’d never given in
To the ultimate sin

And now you wonder why
I put out the flame in my eyes
I’ll hold on to my mystery
Secrets that make up me
In what’s real and fantasy

Tenderness is a weakness
It tears down your fortresses
Makes you easy access (and I guess that)
Tenderness is a weakness
It makes you so vulnerable
To that sick dangerous feeling
We all know as love

I cried for you
I even lied for you
I died a thousand times for you
I committed endless crimes for you
I sold my soul to some devil
To do with what he will
Now I’ll lock up my heart
And throw away the key
Love have no part in my destiny
Love have no part in my destiny



Marc Almond Lyrics
Grand Schtroumpf
Nameless a écrit :
J'en ai écris un beau une fois mais j'le posterais jamais car c'est trop personnel et intime.. J'l'avais écris pour une demoiselle... ...

C'est d'ailleurs la seule fois où j'ai réussi à écrire qq chose de correct...


les demoiselles...ma source d'inspiration principale
et ça peut même être très efficace, croyez-en mon expérience
Nameless
J'ai écris ça tout à l'heure..
C'est le récit de mon histoire avec mon ex, elle m'a envoyé un poème alors j'ai voulu répondre..
J'suis pas un poète, je n'aime généralement pas, mais là c'est sorti tout seul..
C'est ce que j'ai trouvé de plus "beau"..

Citation:
Lorsque tu es entrée dans ma vie,
Lors de cette belle soirée d’été,
Le ciel s’est brusquement éclairci,
Moi qui était dans l’obscurité,

Depuis bien des années j’attendais,
celle qui mettrait mon cœur en émoi,
Et lorsque nos regards se sont enlacés,
C’était fort, c’était doux, c’était toi,

Depuis cette merveilleuse nuit,
Je ne désirais d’autres que toi,
Et lorsque tu m’a enfin dis oui,
C’était beau, je n’y croyais pas,

La simple vision de ton visage,
Suffisait amplement à me combler,
Enfin un horizon sans nuages,
J’y croyais, je ne pensais pas m’tromper,

Mais durant le temps passé ensemble,
Je n’imaginais pas autant souffrir,
Encore aujourd’hui mon cœur en tremble,
J’ai connu plus de larmes que de rires,

Je n’arrivais pas à te comprendre,
C’était un amour à sens unique,
J’ai en beaucoup offert sans trop en prendre,
Attendant en vain que tu m’expliques,

Et puis un jour tu m’a avoué,
Que pour toi ça n’allait plus vraiment,
Tristesse, colère, tout y est passé,
Car sans toi, c’était pire que le néant,

Nos chemins se sont donc séparés,
Mais pour moi c’était trop difficile,
Tu occupais toujours mes pensées,
J’avais des souvenirs indélébiles,

Alors j’ai continué à t’aimer,
Sans pour autant vraiment le vouloir,
Tout ce temps, de toi emprisonné,
A espérer sans plus trop y croire,

Mais tu es venu me rechercher,
Tu voulais enfin qu’on recommence,
Et tu venait de raviver,
Un amour toujours aussi intense,

Mais malgré ce nouvel engouement,
Rien n’avais réellement changé,
Notre histoire se déroulait comme avant,
Tout s’est donc très vite essoufflé,

Et ce que je redoutais est arrivé,
J’ai reçu le même message,
Tu m’a de nouveau abandonné,
Ce qui a causé les même ravages,

J’en ai énormément souffert,
Tu le savais, tu m’a vu pleurer,
Mais je me dit qu’il fallait le faire,
Même si ma vie en fût bouleversée,

Nous ne pouvions pas continuer,
Dans un tel désordre sentimental,
J’ai enfin fini par l’accepter,
Pour nous, ce n’était pas l’idéal,

Si on s’était rencontré maintenant,
Avec le temps, on évolue,
Ce serait certainement différent,
Mais désormais je ne le veux plus,

Chacun a tracé son propre chemin,
Je ne souhaite plus m’enchaîner au passé,
Car j’ai tout ce dont j’ai besoin,
Y compris toi, que je veux garder,

Je voulais moi aussi t’inviter,
Puisque j’ai quand même besoin de toi,
A ne surtout pas m’oublier,
Car si je regarde au fond de moi,

C’est toi que je vois…

De grâce !
Nameless a écrit :
J'ai écris ça tout à l'heure..
C'est le récit de mon histoire avec mon ex, elle m'a envoyé un poème alors j'ai voulu répondre..
J'suis pas un poète, je n'aime généralement pas, mais là c'est sorti tout seul..
C'est ce que j'ai trouvé de plus "beau"..

Citation:
Lorsque tu es entrée dans ma vie,
Lors de cette belle soirée d’été,
Le ciel s’est brusquement éclairci,
Moi qui était dans l’obscurité,

Depuis bien des années j’attendais,
celle qui mettrait mon cœur en émoi,
Et lorsque nos regards se sont enlacés,
C’était fort, c’était doux, c’était toi,

Depuis cette merveilleuse nuit,
Je ne désirais d’autres que toi,
Et lorsque tu m’a enfin dis oui,
C’était beau, je n’y croyais pas,

La simple vision de ton visage,
Suffisait amplement à me combler,
Enfin un horizon sans nuages,
J’y croyais, je ne pensais pas m’tromper,

Mais durant le temps passé ensemble,
Je n’imaginais pas autant souffrir,
Encore aujourd’hui mon cœur en tremble,
J’ai connu plus de larmes que de rires,

Je n’arrivais pas à te comprendre,
C’était un amour à sens unique,
J’ai en beaucoup offert sans trop en prendre,
Attendant en vain que tu m’expliques,

Et puis un jour tu m’a avoué,
Que pour toi ça n’allait plus vraiment,
Tristesse, colère, tout y est passé,
Car sans toi, c’était pire que le néant,

Nos chemins se sont donc séparés,
Mais pour moi c’était trop difficile,
Tu occupais toujours mes pensées,
J’avais des souvenirs indélébiles,

Alors j’ai continué à t’aimer,
Sans pour autant vraiment le vouloir,
Tout ce temps, de toi emprisonné,
A espérer sans plus trop y croire,

Mais tu es venu me rechercher,
Tu voulais enfin qu’on recommence,
Et tu venait de raviver,
Un amour toujours aussi intense,

Mais malgré ce nouvel engouement,
Rien n’avais réellement changé,
Notre histoire se déroulait comme avant,
Tout s’est donc très vite essoufflé,

Et ce que je redoutais est arrivé,
J’ai reçu le même message,
Tu m’a de nouveau abandonné,
Ce qui a causé les même ravages,

J’en ai énormément souffert,
Tu le savais, tu m’a vu pleurer,
Mais je me dit qu’il fallait le faire,
Même si ma vie en fût bouleversée,

Nous ne pouvions pas continuer,
Dans un tel désordre sentimental,
J’ai enfin fini par l’accepter,
Pour nous, ce n’était pas l’idéal,

Si on s’était rencontré maintenant,
Avec le temps, on évolue,
Ce serait certainement différent,
Mais désormais je ne le veux plus,

Chacun a tracé son propre chemin,
Je ne souhaite plus m’enchaîner au passé,
Car j’ai tout ce dont j’ai besoin,
Y compris toi, que je veux garder,

Je voulais moi aussi t’inviter,
Puisque j’ai quand même besoin de toi,
A ne surtout pas m’oublier,
Car si je regarde au fond de moi,

C’est toi que je vois…



ta signature, dans la continuité, ça fait bizarre...

allez, j'ai plus écrit de poèmes après 12 ans, alors je mets une chanson ;

Concorde

On vit des temps pourris de nouveauté assistée,
d’aucuns se mettent à faire la noce, d’autres s’exilent pour s’oublier.
Le notable se dit qu’il y est un nom, un firmament dans c't'éphémère,
d’autres se disputent des étrons pour l’amour de leurs pairs-

Il y a un heurtoir au bout de chaque chemin de cette époque misérable,
faut que tu sois pour l’avenir ou de ceux qu’il épargne.
Les petites réussites sont un huis clos faut être honnête,
elles s'font pas dans l’envie, il y a des maquereaux dans la disette-

On dira qu’il avait quoi de notre temps, si le monde est bidon?
les clodos qui crèvent par chez toi faut trouver plus sensass que ça,
on a ptêt plus besoin de guerres que de commémorations,
faudrait ptêt se foutre sur la gueule pour épancher l’excès de bouffons-

Ce continent entier est l’asile des tolérants :
c’est son dernier moratoire avant d’être celui des mourants,
un jour on décidera que ces idéaux là valent pas cher ;
on fouillera les campagnes pour se trouver un dictateur-

J’suis pas fier de mon pays. Il est chancelant et ne fait rien pour moi, lui. L’histoire est un immuable va et vient,
mais on nous porte déserteurs aux honneurs de demain…
les institutions ont remplacé la grandeur des hommes,
ce cache misère s’effondra sur nos mômes.
Le politique est un monstre en baudruche dont tout le monde se fout. Il qui méprise les talents et fédère tout.
Plus une émulation pour me tenir en éveil,
le corbillard tolérance met nos vœux en péril.
" Raphaël" 5e vendeur de disques en 2005. Pauvre France.
Nameless
De grâce ! a écrit :

ta signature, dans la continuité, ça fait bizarre...


A ouai.. J'avais pas fait attention à ça!!.. :mdr: :mdr:
Dies Irae
J'met ma copie du bac, c'est pas un poème à proprement parlé (parceque je préfère la prose poétique), mais y'a une certaine poésie, dumoins à ma façon , j'essaye de pas être trop sérieux, enfin vous verrez bien. Pour info, c'était le sujet d'invention des épreuves anticipés du bac de français 1ere littéraire session 2005 : << Rédigez le monologue d'une personne désillusionnée>>, y'a pas, un sujet comme ça, c'est du pain bénit !


Me voilà maintenant en face de vous, prêt à quitter la vie comme on quitte une compagne trop dure avec qui on a ressenti tant de douleurs et dont on se demande <<Pourquoi si longtemps avec elle ??>> Pourquoi ? Peut être que je l' aimais en vérité, ... Peut être, peut être... Toujours ces approximations, comme ma mère, quand elle s' est rendu compte qu' elle était peut être enceinte, comme mon père quand il s' est dit qu' il allait peut être prendre le large, c' est sûr, un marmot ça n' apporte que des emmerdes... J' en reviens à la vie, peut être devrais je lui écrire une lettre de rupture ? Elle commencerait avec un beau <<Ce soir mon amour je t' écris pour te dire que je te quitte...>> et finirait par <<ne m' en veut pas, c' est mieux ainsi.>> Non. La vie n' a pas besoin que je me justifie, elle comprend très bien pourquoi je m' en vais d' elle. On dit parfois que la vie ne fait pas de cadeaux. C' est vrai, je peux l' affirmer, ma vie ne m' a pas fait de cadeaux, mais il faut dire ce qui est; je ne lui en ai pas fait non plus. Je ne vais pas dire que la vie m' a été infligée, je l' ai plutôt volée. Oui, j' ai volé cet instant d' inconscience ou mes parents auraient pu s' abstenir et finalement, m' éviter, moi, enfant non désiré. Ma mère m' a expulsé de son ventre au bout de sept mois de gestation, forcément, sept mois pour un parasite que l' on porte à bout de corps, c' est déjà trop. A peine étais-je né que ma mère pleurait. Non pas de bonheur, mais d' angoisse. << Comment vais je m' en débarrasser ?>> se demandait elle. Comment se débarrasser de ce petit être hurlant ? Le noyer comme on noie une portée de chatons ? L' empoisonner ? L' étouffer ? Jamais elle n' avait autant réfléchi de sa vie... Sa lâcheté me sauva. Mais à quel prix... Qu' est ce qu' une mère pour vous ? Quelle image avez vous de de la vôtre ?Bon nombre de gens se souviennent d' une mère tendre, belle et douce. Moi pas. Ma mère me l' a bien rendu, le coup de lui chaparder ma vie. Jamais de douceur dans sa voix, dans son regard, dans ses gestes. Je n' ai jamais appris à être serré dans des bras, à embrasser, à aimer. Pour vous dire, elle ne m'a même pas allaité. Je suis devenu un enfant perdu. Traînant dans les rues, la poussière, la crasse et me faisant battre par ma mère, le soir, le matin, dès que je manifestais ma personne, dès que je la narguais de mon larcin. J' ai dû grandir plus vite. A quatorze ans, je m' enfuyais, délestant ma mère de ce poids, cette tare que j' étais comme une tumeur qu' on arrache. J' étais le cancer de sa vie, la dégénérescence de sa minable existence. Ainsi partis, j' errais dans les bas fonds de la société , la crasse et les déchets créés par toute cette bêtise humaine. Comment une communauté d' entités peut elle générer autant de laissés pour compte ? Comment autant d' être humains peuvent vivre sans intérêt ? Toutes ces questions sans réponses m' on suivies durant mes voyages. Mais quels voyages ! Pour m' échapper, au moins quelques instants, j' ai découvert la drogue. La drogue, enfant illégitime du plaisir, porte interdite menant une fuite illusoire. Destructrice et tentaculaire, on n' en sort pas. Je trouvais là une nouvelle compagne: je trompais la vie avec la drogue. Ce petit jeu ne dura pas longtemps, elle s' en rendit vite compte. Sa crise de jalousie fut terrible et me transforma en cette apparence humaine que je suis maintenant. Mes os saillants manquent de sortir tellement on les voit, ma peau n' est plus qu' une membrane craquelée et poisseuse tendue par deux bouts de cartilage, mes cheveux ainsi que mes dents m' ont quitté et mes yeux sont secs et enfoncés dans mon crâne. Je n' ai plus de visage, juste un morceau de chair pourrie. Mon existence n' est plus rien, n' a jamais été de toutes façons ! Je suis mort avant d' être né, je n' ai été qu' une aberration de la vie, un cafard parasitant celle des autres. Mais alors, pourquoi maintenant, pourquoi je me demande comment j' ai fait pour rester si longtemps avec la vie ? Je n' ai jamais haï ma vie, ni personne. Alors je me demande, pourquoi ai-je volé mon existence ? J' ai peut être aimé la vie pour savoir ce que c' est d' aimer. C' est la seule chose que j' ai pu aimer de toutes manières ! Ce n' est peut être pas de sa faute, à la vie, si la mienne ne fut que douleur et saleté. Mais je me perds et oublie ce pourquoi je suis ici. Je suis ici pour rompre avec la vie. << C' est ce soir mon amour que je t' écris...>>, vous vous souvenez ? Alors oui, mon amour, cette fois c' est décidé, je te quitte, je te rends mon existence inutile en espérant que tu la jettes, pour que personne ne s' en empare de nouveau. Je sens tous ces produits dévaler mes veines, mon coeur ralentir, et, peu à peu, la vie s' échapper de moi comme une bouffée de cigarette que l' on recrache. Adieu mon amour, c' est mieux ainsi.

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