Doc Loco a écrit :
Les Scorpions ont quand même fait l'objet de quatre albums, ce n'est pas une production accessoire non plus. Mais évidemment, le fait d'avoir découvert Pratt à 13 ans avec ça ... ça marque! (et ça prépare idéalement pour Corto).
Je ne suis pas trop d'accord avec "l'omnipotence" de Tommy - certes il s'en sort (faut bien, c'est le personnage central
) mais à quel prix (tant physique que moral et familial)! On n'est vraiment pas face à un surhomme, sans compter qu'il peut solidement se gourrer par moments. Mais bon, ça reste le (dirty) héros, c'est le jeu, et l'attachement qu'on se prend à éprouver pour des personnages secondaires pourtant détestables à la base (ce grand con d'Arthur par exemple) montre que la série prend soin de les étoffer et d'éviter de tout faire tourner autour de Tommy.
J'ai découvert Corto dans Pif gadget ! Le choc ! J'allais lire en cachette l'exemplaire de mon petit frère qui était abonné (moi j'étais abonné à Pilote). Donc Les Scorpions sont venus bien plus tard, en ce qui me concerne.
Tommy le serial clopeur taciturne a, comme Ragnar ou Jax, toujours une longueur d'avance que l'on découvre toujours au dernier moment. S'il y a une sorte de brutalité perverse dans cette série, c'est la domination sans partage qu'il exerce sur sa famille jusqu'à l'à peine supportable. Oui un peu d'intérêt pour Arthur, mais John, Michael ou Finn ne sont qu'esquissés tout comme Ada, Lizzie ou Esme. Seule Polly est un peu plus fignolée, si je puis dire.
Pour rester dans les découvertes à partager,
Chance avec Hugh laurie (oui Dr House) est un thriller pas mal foutu. Un psy tombe amoureux d'une femme battue qui l'entraîne dans ses sombres histoires plus machiavéliques qu'on ne le pense au début. Distrayant.