deepcaster a écrit :
Il en résulte que tout vendeur ou mandataire assurant le service après-vente est responsable de plein droit de la bonne exécution du contrat conclu à distance. Ce principe signifie qu’il devra s’assurer de la livraison du bien commandé, sans dommage ni absence de conformité aux caractéristiques précisées dans l’offre. Conformément à l’article 15-I, un vendeur ne pourra s’exonérer de sa responsabilité que dans trois situations : en cas de faute commise par l’acheteur – qu’il devra alors être en mesure de prouver, en cas de force majeure ou de faits irrésistibles et imprévisibles d’un tiers au contrat.
-des remarques comme avec tous textes:
a)un bien commandé est il considéré comme un bien PAYE ?
b)un envoi simple est il une "faute" commise par l'acheteur surtout si le vendeur a indiqué la possibilité d'un colis recommandé?
c)"faits imprévisibles d'un tiers du contrat">le préposé qui perd,détourne le colis ?
cdlt
f.
Encore une fois je ne suis pas un expert de la question, j'ai quelques connaissances juridiques pour avoir étudié du droit avant de me réorienter en fin de 2ème année (en gros j'ai été aussi loin que notre ami transmontano). Cela étant mon sentiment est que :
a) Une commande vaut vente et accord sur le prix. A mon avis l'acheteur ne peut donc se rétracter à ce stade que dans le strict cadre autorisé par la loi. Cela étant, il faut encore que le contrat soit correctement exécuté. Le document auquel je fais référence montre très bien, dans le cas qui nous occupe, que pendant l'exécution du contrat les risques restent à charge du vendeur.
b) dans la mesure où l'exécution du contrat est de la responsabilité du vendeur, la faute serait plutôt dans son chef à mon sens. C'est à lui de prendre ses responsabilités (assurer le colis, envoyer par recommandé avec accusé de réception, etc.). S'il se montre accomodant avec l'acheteur et se contente d'un envoi simple et non assuré, alors c'est qu'il accepte d'en courir le risque.
c) vu qu'il y a manquement de "La Poste" dans l'exécution de ces obligations, le vendeur peut se retourner contre elle (bon courage). Mais l'acheteur en tant que tierce partie n'a rien à voir dans cette histoire.
Bref, c'est mal barré pour l'auteur de ce topic.