Adam Bopel a écrit :
Ils sont aussi batteurs
rapideyemove a écrit :
(...)
C'est splendide.
Je trouve aussi.
Et le Lennie T. ?
L'écouter c'est déjà pas mal, le regarder c'est encore plus surprenant : comme Bill Evans (la cécité en moins, mais peut–être que...
...), l'intériorité, ou l'intimité musicale qu'il rend manifeste, très peu de mouvements, et ces ombres de sourire qui passent ainsi que des spasmes...
Des sacrées mains gauches de manieurs d'accords, tous les deux, comme Ahmad Jamal, dont l'art des silences fascina tant Miles Davis.
Un certain Joe Satriani prit d'ailleurs des cours d'harmonie et de contrepoint, en 1974 (?), avec Lennie Tristano, précisément, chez ce dernier, à Jamaica, dans le Queens.
Dans certains entregistrements, on voit Tristano presque manger, mâcher les notes...
Voices of chords, chords voicing...sans épiloguer...
Un peu comme Bud Powell...sur l'
Anthropology de Dizzie et Bird, en 1962, avec le tout jeune NHOP à la contrebasse qui, soudain, fait penser à Scott LaFaro, mort un an plus tôt à 25 ans :
«Wir leben unter finsteren Himmeln, und –es gibt wenig Menschen. Darum gibt es wohl auch so wenig Gedichte. Die Hoffnungen, die ich noch habe, sind nicht groß. Ich versuche, mir das mir Verbliebene zu erhalten. »
Paul Celan, 18 mai 1960, Lettre à Hans Bender.