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shelby
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Je viens de faire une recherche et point de topic sur ce concert ...
Bon. Le principe était simple, MM, compisiteur (en partie) de Tutu, album qui relanca la carrière de Miles Davis dans la deuxième moitié des années 80, revisite cet albums aux accents groovy et funky très prononcés en s'entourant de très jeunes musiciens, qui n'étaient que des bambins à l'époque de la sortie de l'album. Le moto étant: "écoutez l'album, digérez le et oubliez le".
Le lineup donne donc:
Marcus Miller: à votre avis ??? + clarinette basse
Christian Scott : trompette (en lieu et place de Miles)
Alex Han : Sax
Federico Gonzales Pena : Clavier
Ronald Bruner : Drums
Tout ce joli monde se produisait dans la superbe salle pleyel.
Alors le dire tout de suite Christian Scott n'a pas été à la hauteur du tout. Je ne sais pas si c'est le fait de marcher dans les traces du "man with the horn" qui l'a paralysé ou alors son futal ridicule qui lui coinçait les burnes et qui l'empêchait de souffler correctement dans son instrument mais toutes ses interventions ont été assez timides, ampoulées et convenues. D’ailleurs le public (un minimum connaisseur) ne s’y est pas trompé et n’a salué ses soli que très mollement. Il était pourtant en guest star sur les billets à côté du nom de Marcus. Il ne gardera pas un souvenir impérissable de son passage à Paris.
A ses côtés Alex Han a mis le feu dans tous les sens du terme. Maîtrise parfaite de son instrument (remarque tellement conne que je la laisse pour que vous puissiez vous foutre de ma gueule), interventions ravageuses et jeu très physique et remuant qui collaient parfaitement à l’esprit de la soirée. On n’était pas là pour écouter calmement l’album original au coin du feu tranquille dans son salon mais bien pour se prendre du méchant groove plein la gueule dans tous les sens. Il a tenu la dragée haute à Mister Marcus répondant coup pour coup aux provocations et appels de Miller. Bravo.
Derrière eux et derrière ses fûts Ronald Bruner fut le deuxième (ou troisième si on inclut Marcus) GRAND Monsieur de la soirée. Un groove imparable, tartinant AVEC INTELLIGENCE dans tous les sens et un certain «humour » dans son jeu. Très grosse frappe, précise et incisive. Son piccolo en a pris pour son grade hier. Pouah. Enormissime solo de plusieurs minutes qui a retourné et soulevé la salle entière.
Aux claviers Pena a créer de très jolies ambiances avec de très belles nappes, des son bien tordus et triturés. Très bon groove. Sans lui certains passages auraient été bien vides.
Que dire de Marcus ? C’est pas à lui qu’on apprendra ce que groover veut dire. Après qu’on aime ou pas son son de basse est une autre question mais qui mieux que lui aurait pu tenir cette place ? Interventions tonitruantes, groovant à MORT de quoi donner un torticolis à un décapité.
De très beaux passages à la clarinette basse avec une belle complicité avec ses deux autres acolytes. Un mot pour le qualifier : LA CLASSE.
Le concert aura duré près de 2h30 avec deux rappels dont un bel hommage à Micheal Jackson avec un très beau Human Nature joué à la clarinette par Miller avant de nous achevé sur un classique mais toujours efficace So What.
Je n’ose pas croire que j’étais le seul parmi vous à avoir assisté à cette unique date parisienne ?
Bon. Le principe était simple, MM, compisiteur (en partie) de Tutu, album qui relanca la carrière de Miles Davis dans la deuxième moitié des années 80, revisite cet albums aux accents groovy et funky très prononcés en s'entourant de très jeunes musiciens, qui n'étaient que des bambins à l'époque de la sortie de l'album. Le moto étant: "écoutez l'album, digérez le et oubliez le".
Le lineup donne donc:
Marcus Miller: à votre avis ??? + clarinette basse
Christian Scott : trompette (en lieu et place de Miles)
Alex Han : Sax
Federico Gonzales Pena : Clavier
Ronald Bruner : Drums
Tout ce joli monde se produisait dans la superbe salle pleyel.
Alors le dire tout de suite Christian Scott n'a pas été à la hauteur du tout. Je ne sais pas si c'est le fait de marcher dans les traces du "man with the horn" qui l'a paralysé ou alors son futal ridicule qui lui coinçait les burnes et qui l'empêchait de souffler correctement dans son instrument mais toutes ses interventions ont été assez timides, ampoulées et convenues. D’ailleurs le public (un minimum connaisseur) ne s’y est pas trompé et n’a salué ses soli que très mollement. Il était pourtant en guest star sur les billets à côté du nom de Marcus. Il ne gardera pas un souvenir impérissable de son passage à Paris.
A ses côtés Alex Han a mis le feu dans tous les sens du terme. Maîtrise parfaite de son instrument (remarque tellement conne que je la laisse pour que vous puissiez vous foutre de ma gueule), interventions ravageuses et jeu très physique et remuant qui collaient parfaitement à l’esprit de la soirée. On n’était pas là pour écouter calmement l’album original au coin du feu tranquille dans son salon mais bien pour se prendre du méchant groove plein la gueule dans tous les sens. Il a tenu la dragée haute à Mister Marcus répondant coup pour coup aux provocations et appels de Miller. Bravo.
Derrière eux et derrière ses fûts Ronald Bruner fut le deuxième (ou troisième si on inclut Marcus) GRAND Monsieur de la soirée. Un groove imparable, tartinant AVEC INTELLIGENCE dans tous les sens et un certain «humour » dans son jeu. Très grosse frappe, précise et incisive. Son piccolo en a pris pour son grade hier. Pouah. Enormissime solo de plusieurs minutes qui a retourné et soulevé la salle entière.
Aux claviers Pena a créer de très jolies ambiances avec de très belles nappes, des son bien tordus et triturés. Très bon groove. Sans lui certains passages auraient été bien vides.
Que dire de Marcus ? C’est pas à lui qu’on apprendra ce que groover veut dire. Après qu’on aime ou pas son son de basse est une autre question mais qui mieux que lui aurait pu tenir cette place ? Interventions tonitruantes, groovant à MORT de quoi donner un torticolis à un décapité.
De très beaux passages à la clarinette basse avec une belle complicité avec ses deux autres acolytes. Un mot pour le qualifier : LA CLASSE.
Le concert aura duré près de 2h30 avec deux rappels dont un bel hommage à Micheal Jackson avec un très beau Human Nature joué à la clarinette par Miller avant de nous achevé sur un classique mais toujours efficace So What.
Je n’ose pas croire que j’étais le seul parmi vous à avoir assisté à cette unique date parisienne ?
let me funk you up
