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lemg le 02 Juil 2009, 11:27
Déjà, le plus tôt pour moi fut aux alentours de 14h pour un concert à 20h (U2, Parc des Princes, 1997). Rien de spécial à dire sinon que ce fut plutôt ennuyeux. Et la scène jaune citron de Popmart n'est pas agréable à fixer en plein soleil.
Ensuite, je n'ai jamais lié définitivement avec quelqu'un dans ces conditions. Il s'agit de rencontres brèves, ponctuelles, qui ajoutent au souvenir du concert. Je n'appréhende pas la fosse comme un club de rencontres.
Des souvenirs ?
Pink Floyd, Chantilly, 1994. Trois ou quatre gusses tapant la belotte, fin bourrés à 16h, et insistant pour nous (moi et mes parents) intégrer dans leur partie. La bouteille en plastique blindé de pastis surdosé étant pour eux l'argument imparable qui allait nous faire flancher. Macache.
On ne peut pas dire qu'on est discuté, ils faisaient l'avant-spectacle à eux-seuls. On a bien ri quand même. Et puis quand il a fallu se lever, ils ont du mal, ont vu beaucoup de monde leur passer devant. Avec un peu de chance, ils ne se seront pas évanouis au premier coup de grosse caisse.
AC/DC, Bercy, 1996.
Une petite discut' sympathique avec deux gars montés de je ne sais-où. Cinq ou six heures de route au bas mot, et ils remettaient ça après. Du concert comme d'une expédition.
Metallica, Bercy, 1996.
Là je triche, j'ai pris un transport en car mis en place spécialement, donc on a eu tout le temps de discuter. Je devais revoir quelqu'un le lendemain en cours, mais il devait être trop crevé et par la suite, on ne s'est jamais recroisé sur le campus.
A voir si d'autres souvenirs me reviennent.
Désormais, ça risque de ne plus trop se produire. J'ai donné pour les attentes sous la pluie ou sous le cagnard. C'était rigolo à l'époque (encore que les chorégraphies imposées par les incessants mouvements de barrières sont vite soulantes). Maintenant, si je peux, j'évite.
Ah, et au sujet du premier rang, j'ai dû m'y trouver une fois. Il y a toujours le type qui veut se payer ces cinq minutes au pied de son idole. On est gentil, on les lui accorde. Hélas, obéissant à une loi statistique dont les origines se perdent dans la nuit des temps, il est toujours bourré, tiens toujours son verre bien haut, mais pas très droit, et fait tomber sa bière toujours en arrière.
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