Petite interview du Destroyer assez sympathique :
Une entrevue avec George Thorogood... ma réponse fut brève et positive car là, on parle d'un icône du blues rock contemporain. Quelle belle occasion pour moi de parler avec un musicien dont j'affectionne le style musical et sa présence sur scène. Quand on pense Thorogood, on pense à "One scotch, one bourbon, one beer ", "Bad to the bone" et plusieurs autres succès étalés sur trente ans de carrière.
Il est 16 heures et le téléphone sonne.. c'est le gérant de George qui fait le contact et s'excuse d'appeler plus tôt que prévu. Je lui réponds "no problem, I'm ready" car je m'étais préparé depuis la veille. George Thorogood prend la ligne en me saluant et me demandant d'où j'étais.. Montréal.. et George de répondre "man, j'aime cette ville, les gens sont sympatiques et ceux qui viennent voir mes spectacles sont toujours fidèles à ma musique. Je pourrais parler de Montréal pendant plusieurs minutes tellement je suis resté impressionné lors de mes séjours. Votre ville a de la classe et je suis toujours heureux d'y revenir.''
Aldo: George, il y a une question particulière que je voulais te poser.. où as-tu appris à jouer de la "slide" si endiablée?
George: 'J'ai appris tout seul, j'ai beaucoup pratiqué, tu sais, je viens du Delaware.
Pour ceux qui connaissent son répertoire, George a composé une pièce qui s'intitule "Delaware slide"..un travail de "slide" très entrainant.
Aldo: Parmi les artistes blues que tu connais, lequel t'a le plus impressionné..
George: Oh! Difficile à répondre mais sans aucun doute, c'est John Lee Hooker, car c'était un personnage plaisant et très attachant.
Tout en continuant notre conversation George me dit que c'est lorsqu'il a vu jouer John Hammond qu'il a été attiré vers le blues mais que sa première attirance blues furent les pièces des Rolling Stones sur leur premier album où on pouvait écouter plusieurs interprétations de blues.
George: Avant "Satisfaction", les Stones ont fait beaucoup de pièces blues et c'était très intéressant pour moi. Par la suite c'était Hendrix..quel génie.
Aldo: Lorsque tu fais un retour dans le temps, t'attendais-tu à un tel succès sur une longue période tel que tu l'as fait?
George: Non, et je vais surprendre plusieurs personnes et rendre heureux les amateurs de Montréal. Je voulais être reconnu pour ma musique ''underground'' car dans le temps c'était ''underground''. Je voulais être différent et ne pas me conformer à la musique populaire. Je voulais que les gens voient mon originalité et rester à l'état pur de mon art.
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-- George: Aujourd'hui tout est commercialisé et on parle toujours d'une grosse "business", c'est pas ce que je voulais. Lorsque j'ai commencé dans le milieu je m'étais préparé à l'échec mais, je me suis dit qu'il y avait d'autres façons de réussir et de plaire aux amateurs..ce que j'ai fait.
Aldo: En terminant George, je voudrais savoir quelle est ta guitare préférée..
George: Oh yes, ma Gibson 125..une vieille guitare que j'adore.
Aldo: Oups, excuse moi, vraiment une toute dernière question..Mis à part la musique, as-tu une autre passion?..
George: Oui, le baseball, les Mets de New York mais avant tout, c'est de passer le plus de temps avec ma femme et ma fille après, c'est le baseball.
Aldo: George, un gros merci pour cette entrevue..
George: Bienvenue et un beau bonjour à tous mes fans de Montréal et du Québec.
Ce fut une entrevue très facile car George Thorogood est une personne très terre-à-terre et est généreux en entrevue. Il a aussi un côté tres moqueur et aime bien rire. George Thorogood sera en spectacle au FIJM les 7 et 8 juillet au Métropolis. Ne manquez pas ça.
www.georgethorogood.com
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Mat.
