Les groupes cultes que vous n'aimez pas

Rappel du dernier message de la page précédente :
Neredev
rapideyemove a écrit :
David Watts a écrit :

Le succès pas forcément, plutôt la reconnaissance associée à un certain élitisme et s'inscrivant dans la durée.
C'est pour ça que le Velvet Underground est un bon exemple je trouve.
On dit d'eux qu'ils n'ont vendu que 5000 copies de leur premier album, mais que chacun de ces acheteurs a ensuite formé un groupe inspiré par leur musique.
C'est ça un groupe culte pour moi.
Un groupe qui n'a pas connu le succès de masse, mais qui a été très influent pour le monde de la musique.


+ 100000000000000000000
Le VU ?
Mille et mille fois un des exemples les plus objectifs du groupe « culte ».
Celui dont l'influence, les latins parleraient de "contaminatio" ( pas de "N", c'est exprès ), se fait encore clairement sentir depuis 3 ou 4000 ans.

Comme personne ne me le demande, je peux témoigner que les albums du VU étaient, encore, tous en soldes quand j'étais aux States ( à Cleveland ; un jour, faudra d'ailleurs que j'cause de Pere Ubu et de David Thomas, alias Crocus Behemoth, éléments d'un culte, à leur manière ) aux alentours de 1975 où, quasiment gamin, je les ai tous achetés dans un centre commercial pour une bouchée de pain (sauf le "Peel slowly and see" que j'avais trouvé à peine plus cher dans une petite boutique sur Euclid Avenue ). Les sept albums sortis à ce moments-là étaient bien entier.
Aucun coin coupé de soldeur pour défigurer les pochettes.
Je les ai toujours.



On veut bien que tu nous cause de Pere Ubu à l'époque - 75, c'est la fin de Rocket from the Tombs et le début d'Ubu...Tu as pu les voir?
David Watts
Et si on s'écoutait leur premier album en attendant que Rapideyemove nous conte ses souvenirs ?
"Yesterday today was tomorrow and tomorrow today will be yesterday"
rapideyemove
Neredev a écrit :
rapideyemove a écrit :
David Watts a écrit :

Le succès pas forcément, plutôt la reconnaissance associée à un certain élitisme et s'inscrivant dans la durée.
C'est pour ça que le Velvet Underground est un bon exemple je trouve.
On dit d'eux qu'ils n'ont vendu que 5000 copies de leur premier album, mais que chacun de ces acheteurs a ensuite formé un groupe inspiré par leur musique.
C'est ça un groupe culte pour moi.
Un groupe qui n'a pas connu le succès de masse, mais qui a été très influent pour le monde de la musique.


+ 100000000000000000000
Le VU ?
Mille et mille fois un des exemples les plus objectifs du groupe « culte ».
Celui dont l'influence, les latins parleraient de "contaminatio" ( pas de "N", c'est exprès ), se fait encore clairement sentir depuis 3 ou 4000 ans.

Comme personne ne me le demande, je peux témoigner que les albums du VU étaient, encore, tous en soldes quand j'étais aux States ( à Cleveland ; un jour, faudra d'ailleurs que j'cause de Pere Ubu et de David Thomas, alias Crocus Behemoth, éléments d'un culte, à leur manière ) aux alentours de 1975 où, quasiment gamin, je les ai tous achetés dans un centre commercial pour une bouchée de pain (sauf le "Peel slowly and see" que j'avais trouvé à peine plus cher dans une petite boutique sur Euclid Avenue ). Les sept albums sortis à ce moments-là étaient bien entier.
Aucun coin coupé de soldeur pour défigurer les pochettes.
Je les ai toujours.



On veut bien que tu nous cause de Pere Ubu à l'époque - 75, c'est la fin de Rocket from the Tombs et le début d'Ubu...Tu as pu les voir?


Et non, pas les Rockets !
Hélas.
En revanche, j'ai croisé tout môme, David Thomas dans cette boutique sur Euclid Av. (il me semble) où on trouvait des disques récents et des anciens (on ne disait ni vinyles ni collectors, à ce moment...comme les photos, qui n'étaient pas des "argentiques", et pour cause, y avait que ça )
Il etait avec un autre gars de PU, Peter Laughner.
C'est là qu'ils m'ont dédicacé, en septembre je crois, ce qui allait être le 1° 45 tours de Pere Ubu, "30 seconds over Tokyo + Heart of Darkness", juste après que je leur ai parlé de mes soldes heureux sur le Velvet et qu'il m'ait alors fermement conseillé le "Peel slowly and see", donc le fameux original, qui était à 15 dollars, je crois, une assez grosse somme pour un adolescent, à l'époque. En même temps qu'il faisait un geste à la cantonade ( c'est à dire trois personnes à vu d'œil et de mémoire) en ajoutant quelque chose comme : « On l'a tous ici !"
Et il n' avait pas dit "Kid", en m'adressant la parole.

C'étaient des inconnus. Pour moi au moins.
Mais c'étaient des grands !

Ask Dad...Daddy...He knows.


Bon, bref, ça fait encore un peu ancien combattant.
«Wir leben unter finsteren Himmeln, und –es gibt wenig Menschen. Darum gibt es wohl auch so wenig Gedichte. Die Hoffnungen, die ich noch habe, sind nicht groß. Ich versuche, mir das mir Verbliebene zu erhalten. »
Paul Celan, 18 mai 1960, Lettre à Hans Bender.
lo-fi reup
c'est vachement bien père ubu! ça me fait penser a un autre groupe mais impossible de me rappeler lequel !
Neredev
rapideyemove a écrit :
Neredev a écrit :
rapideyemove a écrit :
David Watts a écrit :

Le succès pas forcément, plutôt la reconnaissance associée à un certain élitisme et s'inscrivant dans la durée.
C'est pour ça que le Velvet Underground est un bon exemple je trouve.
On dit d'eux qu'ils n'ont vendu que 5000 copies de leur premier album, mais que chacun de ces acheteurs a ensuite formé un groupe inspiré par leur musique.
C'est ça un groupe culte pour moi.
Un groupe qui n'a pas connu le succès de masse, mais qui a été très influent pour le monde de la musique.


+ 100000000000000000000
Le VU ?
Mille et mille fois un des exemples les plus objectifs du groupe « culte ».
Celui dont l'influence, les latins parleraient de "contaminatio" ( pas de "N", c'est exprès ), se fait encore clairement sentir depuis 3 ou 4000 ans.

Comme personne ne me le demande, je peux témoigner que les albums du VU étaient, encore, tous en soldes quand j'étais aux States ( à Cleveland ; un jour, faudra d'ailleurs que j'cause de Pere Ubu et de David Thomas, alias Crocus Behemoth, éléments d'un culte, à leur manière ) aux alentours de 1975 où, quasiment gamin, je les ai tous achetés dans un centre commercial pour une bouchée de pain (sauf le "Peel slowly and see" que j'avais trouvé à peine plus cher dans une petite boutique sur Euclid Avenue ). Les sept albums sortis à ce moments-là étaient bien entier.
Aucun coin coupé de soldeur pour défigurer les pochettes.
Je les ai toujours.



On veut bien que tu nous cause de Pere Ubu à l'époque - 75, c'est la fin de Rocket from the Tombs et le début d'Ubu...Tu as pu les voir?


Et non, pas les Rockets !
Hélas.
En revanche, j'ai croisé tout môme, David Thomas dans cette boutique sur Euclid Av. (il me semble) où on trouvait des disques récents et des anciens (on ne disait ni vinyles ni collectors, à ce moment...comme les photos, qui n'étaient pas des "argentiques", et pour cause, y avait que ça )
Il etait avec un autre gars de PU, Peter Laughner.
C'est là qu'ils m'ont dédicacé, en septembre je crois, ce qui allait être le 1° 45 tours de Pere Ubu, "30 seconds over Tokyo + Heart of Darkness", juste après que je leur ai parlé de mes soldes heureux sur le Velvet et qu'il m'ait alors fermement conseillé le "Peel slowly and see", donc le fameux original, qui était à 15 dollars, je crois, une assez grosse somme pour un adolescent, à l'époque. En même temps qu'il faisait un geste à la cantonade ( c'est à dire trois personnes à vu d'œil et de mémoire) en ajoutant quelque chose comme : « On l'a tous ici !"
Et il n' avait pas dit "Kid", en m'adressant la parole.

C'étaient des inconnus. Pour moi au moins.
Mais c'étaient des grands !

Ask Dad...Daddy...He knows.


Bon, bref, ça fait encore un peu ancien combattant.


C'est drôle, je suis en train de lire le bouquin de David Thomas, "The book of hieroglyphs" (qui, au passage, est sûrement le meilleur bouquin écrit par un musicien que j'ai pu lire jusque-là) et il fait un aparté sur Euclid Avenue et son histoire (anciennement "Millionaire's row", etc.)

Pere Ubu est passé à Manchester en novembre, et je dois dire que j'ai été soufflé. Leur discours musical est toujours d'une pertinence rare, et j'ai beaucoup aimé leur dernier album. Et leur premier single est toujours aussi impressionnant de nos jours. J'aurais beaucoup aimé rencontrer Peter Laughner (qui est mort quelques années après votre rencontre si je me souviens bien)...
VicChesnutt
L'artiste culte que je n'arrive pas à écouter c'est Tim Buckley. On dit que c'est un génie, mais j'ai eu le malheur d'acheter 'Starsailor' et c'est juste inécoutable pour moi : voix ultra maniérée, tics free-jazz énervants (j'adore le free-jazz d'Ornette Coleman et consorts mais cette version là, à la voix, je la trouve abominable), effets envahissants. Il y a 'Song to the Siren' sur ce disque et je pense que j'aime toutes les reprises de cette chanson bien mieux que l'originale qui est franchement très dure à écouter. La mélodie est sublime mais c'est comme si le mec prenait un malin plaisir à la massacrer pour faire son intéressant.



"Le cynisme, c'est ce qui nous tuera tous."
http://www.wearefleurdumal.com
rapideyemove
Neredev a écrit :
C'est drôle, je suis en train de lire le bouquin de David Thomas, "The book of hieroglyphs" (qui, au passage, est sûrement le meilleur bouquin écrit par un musicien que j'ai pu lire jusque-là) et il fait un aparté sur Euclid Avenue et son histoire (anciennement "Millionaire's row", etc.)

Pere Ubu est passé à Manchester en novembre, et je dois dire que j'ai été soufflé. Leur discours musical est toujours d'une pertinence rare, et j'ai beaucoup aimé leur dernier album. Et leur premier single est toujours aussi impressionnant de nos jours. J'aurais beaucoup aimé rencontrer Peter Laughner (qui est mort quelques années après votre rencontre si je me souviens bien)...


Heureux d'apprendre la parution de ce livre dont j'ignorais totalement l'existence !


Le 30 seconds ? Énorme.
Modern Dance ? Un de mes albums de chevet, de ce côté-là de l'Atlantique.
Avec Television, Patti Smith, Suicide, le 1° Modern Lovers et toute la vague "No New York", au premier rang de laquelle, pour moi, Dark Day et Robin Lee Crutchfield.
Puis, pas tout à fait la même mire, les deux premiers albums de Gun Club et The Cramps : Brian Gregory, sur scène, c'était quelque chose, il me fichait les jetons ! Et prendre le mètre quatre–vingt dix, ou peu s'en faut, de Lux Interior qui cherchait fréquemment à voler infructueusement au-dessus des spectateurs, c'était pas mal, non plus.

Bref, faut que je me trouve le livre de David Thomas dès que possible.
Au moins pour soigner la confusion dans laquelle cette nouvelle inattendue m'a précipité.
Merci.
«Wir leben unter finsteren Himmeln, und –es gibt wenig Menschen. Darum gibt es wohl auch so wenig Gedichte. Die Hoffnungen, die ich noch habe, sind nicht groß. Ich versuche, mir das mir Verbliebene zu erhalten. »
Paul Celan, 18 mai 1960, Lettre à Hans Bender.
Adam Bopel
jimfire a écrit :
Et sinon, HF Thiéfaine ou G Manset, culte ou pas ???
Je DETESTE Thiéfaine, ce côté poseur, intello à deux balles tout juste bon à faire se pâmer les lycéennes en mal de poésie ... je l'ai détesté dès le lycée.

jimfire a écrit :
nelson2005 a écrit :
crache ton venin ...

Alors ça c'est Téléphone...
J'ai toujours trouvé Téléphone pathétique : du sous-Stones de pacotille.

Le pire, c'est que j'avais mal pour eux, et je n'ai jamais compris leur obstination à vouloir persévérer, alors que n'importe quel groupe anglais les surpassait ... même les plus improbables.

PierredesElfes a écrit :
U2 .....et l’actualité me conforte dans l' idée que BONO a vraiment un truc qui fonctionne pas bien !!!
Ah, U2 ...
cette espèce de muzak minimaliste, qui incarne à merveille d'allergie que j'ai eue, lycéen, à cette mode de groupes soi-disant Rock (?) ... Sans parler des prises de position si courageuses de Jean Bono ...


Indochine, C'est culte ?
parce qu'alors-là ...
nelson2005
Adam Bopel : je suis à l'exact inverse de tes gouts musicaux .
Je ne sais pas si c'est un groupe culte, mais je n'ai jamais pu piffer les Guns (and roses).
Entre un chanteur hystérique et un guitariste à qui je collerais des baffes pour qu'il ait une dégaine acceptable, autre celle qu'un alcolo à chapeau mou, ce groupe a tout pour que je le déteste. Au delà des innombrables reprises du titre "Sweet Ch.ild O mi.ne" (quand on sait que le début n'est qu'un exercice que Slash faisait en studio et qui a plu donc on l'enregistre), je n'ai vraiment jamais pu comprendre l'engouement que le groupe a suscité.
Ils sont arrivés à un moment où les jeunes de l'époque n'avaient plus rien à écouter ?

Pour Téléphone, il me semble que ça reste un groupe culte en France, parce que "le groupe de rock français". Eh bah, faut pas grand chose pour mouiller la culotte.
Rastacouair
Clair que Slash est pathétique.

Déjà à 20 balais jouer torse poil c'était puéril, mais à 50 balais passés, il est carrément ridicule.
Vent & cuivre - Pro
David Watts
Rastacouair a écrit :
Clair que Slash est pathétique.

Déjà à 20 balais jouer torse poil c'était puéril, mais à 50 balais passés, il est carrément ridicule.


Je m'en tape de Slash, mais que de préjugés.
Et torse poil à 67 ans, qu'en dites vous ?
"Yesterday today was tomorrow and tomorrow today will be yesterday"
Rastacouair
Pareil.
Bon Iggy Pop a quand même un peu plus de charisme que l'autre caniche de service, de fait ça passe mieux.
Vent & cuivre - Pro
jim204
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The clash
je me suis fait un piqure de rappel pour voir
je pense qu'il fallait etre jeune en 77 pour aimer.

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