Retour sur la prestation magique de Marrissa Nadler hier soir, dans la grande chambre du parlement de Bretagne.
Première partie sympa de Missing season groupe pop folk rennais influencé par Neil Young et Bonnie Prince Billy, le concert se termine par une reprise guitare banjo de
the light with never goes out des Smiths.
Les choses sérieuses commencent avec l'arrivée de Marissa Nadler dans une magnifique robe, début de set seule, Marissa alterne guitare 6 et 12 cordes, les arpèges carillonnes, la voix nous rappelle le meilleur d'Hope Sandoval et Liz Frazer. Au bout de quatre titre et un cassage de corde, le reste du groupe débarque, formation classique, guitare électrique, basse, batterie, le son est énorme, la guitare nous happe comme la marrée, la voix un peu timide au début prend toute son ampleur sur
Silvia et
Ghosts and Lovers.
Tout le groupe est souriant apparemment ravis d'être ici, communiquant avec le public en français, les titres s'enchainent sans fausse notes, le groupe s'en va, seul reste Marissa Nadler et son guitariste, pour un duo sur Mistrerss, jeu de sène atypique à coup d'envolées ondoyantes avec les bras.
Le groupe revient pour un rappel final, la voix se fait encore plus pure et spectrale, elle me rappelle la grande Vashti Bunyan.
Fin du concert, je redescend doucement le sourire au lévres et les yeux humides conscient d'avoir assisté à un moment magique.
Pour les parisiens Marissa Nadler sera ce soir au nouveau casino, vous devait vous y rendre, ceci est un ordre.
"Mets des paillettes sur ta chatte t'auras un sexe fashion"