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XROADS AVRIL 4 étoiles
No joke, ces gusses ont capté l’essentiel de la musique des années 68-73, en brassant les genres (hard, rock, psyché sixties voire soul et funk) et en ne se concentrant que sur l’énergie et la simplicité : pas d’esbroufe ni de production démocratiquement chinoise pour éléphants blancs mourants –non, on parlera ici d’album juste. Le truc qu’on aurait bien vu enregistré sans prétention mais avec un son absolument grandiose, vrai et dynamique dans les studios Trident le temps de trois-quatre chaudes nuitées de juillet 70, yeah, à peine. De la spontanéité, de la générosité, des tapis afghans, de l’encens, du vin rouge, quelques pipes, de l’Hammond, les pieds nus, chemises ouvertes, sueur, rires, électricité, Gibson à vif, condensation sur les amplis Orange, odeurs d’hommes, p-a-s-s-i-o-n. « When Water Turns To Wine » ou comment faire d’un concept christique une hymne nouvelle d’une fougue et d’une authenticité telles qu’elle bluffe l’auditeur, lui rappelant tant ses années 60 à lui –ou celles qu’il s’imaginait. Le délicieusement rétro « Tonight Only » lui colle aux fesses, ça y est, visions, parfums, trips et ambiances embuent votre esprit, c’est back to the future au pays des merveilles, follow the white rabbit, drop out et tutti quanti. Simon Meli a ce don incroyable de vous faire voyager, possédant un peu de Robert Plant, de Janis Joplin, de Paul Rodgers, de Glenn Hughes, de Chris Robinson ou même de Jack White dans les cordes vocales –can you fuckin’ believe this ??? Et Ooh La La ne repose même pas uniquement sur l’incroyable talent de son frontman –tout le monde est raccord, ça tricote très sérieusement derrière niveau rythmique et Tony Kvesic fait des miracles avec une six-cordes majestueuse en totale éruption. Et puis que dire, entre autres, du monument « I Am Who I Am » ? Le genre de truc, hein, qui serait normalement un classique du rock’n’roll intemporel, avec suffisamment de groove, de riffs zeppeliniens, de réverb dans la voix et d’un chorus complètement addictif.
SENSATION ROCK. COM
Ooh la la n’échappe pas à la règle. Prenez un tiers de Led Zeppelin, un soupçon de Black Crowes, de la créativité et vous obtenez un excellent album de rock seventies. En fait d’album, il s’agit plus exactement d’une compilation des trois premiers EP sortis en Australie, plus des morceaux écrits depuis.Vous y retrouverez tous les ingrédients d’un grand groupe et d’un bon album. La voix superbe et éraillée de Simon Meli, la guitare de Tony Kvesic et son jeu qui n’est pas sans rappeler celui de Jimmy Page, et une section rythmique martelant le tempo d’une manière magistrale.
A mon gout les morceaux à écouter en priorité sont... les dix morceaux composant ce CD, il n’y a rien à jeter.
METALSICKNESS.COM
Encore une fois, Bad Reputation a eu le nez creux en intégrant Ooh La La dans sa besace. Est-ce un choix du label pour contrer la déferlante Airbourne et coller au mieux au revival du rock 70's ? La question reste posée. Quoiqu'il en soit, Ooh La La est un putain de bon groupe qui risque bien de nous coller un mal aux cervicales tant le headbanging est imparable. De quoi vous faire pousser du sébum capillaire en moins de deux ! Amis chauves (et chevelus), are you ready to rooooooooock ?
http://www.myspace.com/oohlalaband