J'ai le cd des 24 caprices par Michael Rabin, qui paraît-il est une référence.
Le son est d'époque (1958!!!) mais ça a son charme.
En tout cas, il faut bien le dire, s'enfiler les 24 à la suite tient un peu du marathon!
D'ailleurs, je ne résiste pas, c'est tiré du livret: "... A une certaine époque, la seule idée d'écouter les 24 caprices de Paganini comme on écoute de la musique sérieuse aurait surpris tout violoniste respectueux de son art. Peut-être le compositeur, qui faisait preuve d'une telle virtuosité que bien des gens pensaient qu'il était en cheville avec le diable, aurait-il lui-même froncé les sourcils devant une telle suggestion..."
Amusant, non?
Ce type de musique n'était joué en public qu'à très petites doses, dans le but d'impressioner l'audience (il devait déjà y avoir un débat shred/pas shred à l'époque ). Si bien qu'on faisait des arrangements de piano, comme pour les partitas de Bach (n'est-ce pas monsieur Rondat ) pour que ce soit plus facile à digérer.
A noter que Rabin a enregistré onze des caprices à 12 ans . Y'en a comme ça...