Disons qu'il y a la critique faussée émanant de l'incompréhension réelle de l'auditeur à ce qu'on lui propose d'écouter (fait très très très rare dans ces pages quand même puisqu'il est bien connu que les génies ne courent pas les rues encore moins les forums)
Et puis celle plus courante, de la critique juste, puisque se basant sur des lacunes évidentes, de celui qui propose sa poiscaille à l'étal.
Dans le premier cas, le critiqué/lapidé qui n'aura pas sourcillé, doit être convaincu, et avoir le recul nécessaire pour se rendre compte que les points qui ont soulevé la critique dans son oeuvre sont voulus.
Par exemple : Merzbow hurle dans un micro avec des bruits de milliers de mouche, c'est voulu, donc la critique disant que Merzbow ne devrait pas faire de hurlements dans un micro avec des bruits de mouche mais plutôt chanter comme Celine Dion n'est pas recevable, puisque c'est ... voulu.
Dans le second, il a plus qu'a retourner bosser. (oui c'est plus court dans ce cas là)
Et bien entendu dans les deux cas ,il ne faut pas oublier que la frontière est mince, et son checkpoint s'appelle le talent
"J'allais toucher l'anti-accord absolu, vous entendez : ABSOLU. La musique des sphères ... Mais qu'est ce que j'essaie de vous faire comprendre, homme singe!"