Matt310 a écrit :
rapideyemove a écrit :
Matt310 a écrit :
Le CS utilise du palissandre indien, dont la densité est 20% inférieure an celle du Rio.
Le Rio c’est aussi dense que l’ebene
À voir.
Il me semble que la densité du Rio
(Dalbergia nigra) doit être juste en deçà de celle de l’ébène (Rio/0.8 pour Ébène/1.1, en moyenne bien sûr ; soit 800 kgs pour 1 mètre cube contre 1100 kgs/mètre cube pour l’ébène).
Donc Mr. Rio peut espérer surnager.
En revanche, parmi les très beaux palissandres, le Cocobolo
(Dalbergia retusa) possède le plus souvent une densité équivalente à celle de l’ébène.
Deux essences qu’on a un peu de mal à trouver en bois flotté
J’avais lu ailleurs une densité de 1.05 pour le Rio... en tout cas pour bosser en ce moment sur ma touche en Rio et pour avoir bossé sur le plaquage de tete en palissandre indien de la LP 3/4 de mon fils, le Rio est nettement plus dur et huileux que le palissandre indien.
Pour les densités comparées, je faisais bien évidemment allusion à des valeurs moyennes, comme toujours avec les bois, liées aux différents âges de coupes, aux temps de séchage... etc.
Autrefois, on trouvait couramment des vieux
Dalbergia nigra de 1 mètre, 1 mètre vingt de diamètre (les
"old growth" dans l’appellation américaine).
Aujourd’hui, ils n’excéderaient pas vingt-cinq à trente centimètres : la vieille
«rain forest» est devenue un buisson de rares jouvenceaux.
Question huile, le Cocobolo en a encore plus à revendre que le Rio, et cette huile est, paraît-il, bien plus allergène.
Un bois qui peut donc se révéler vraiment difficile à travailler, parfois. C’est ce dont témoignait Sébastien Rouillon (Sebaston Lutherie) quand il s’occupait de la touche de ma
Lea Gray, cette Tele like qu'il m'a faite, entre 2010-2011, avec son manche aux cotes
big bad boat neck 52, une soie sauvage
.
Enfin, la surface du Cocobolo est très souvent aussi unie et lisse qu’un ébène.
«Wir leben unter finsteren Himmeln, und –es gibt wenig Menschen. Darum gibt es wohl auch so wenig Gedichte. Die Hoffnungen, die ich noch habe, sind nicht groß. Ich versuche, mir das mir Verbliebene zu erhalten. »
Paul Celan, 18 mai 1960, Lettre à Hans Bender.