Quand on parlait du bois des guitares, et des teles en particulier, et de l'influence sur le son, j'avais cette beauté en arrivage. Pour essayer de ne pas être trop subjectif, je me suis donné quelques jours d'essais à tête reposée avant d'en parler.
Il s'agit donc d'une Rebelrelic d'occase, une de celles qu'il a fabriqué avec du pin de plus de 400 ans d'âge (pour la petite histoire, récupéré - légalement! - dans une maison d'Amsterdam de 1617 en restauration).
Ce qui frappe à la prise en main, c'est le poids: c'est une plume! Et ce malgré le très gros manche en U (confirmation sur la balance: 3kg tout rond!). Deuxième chose qui frappe aux premiers accords unplugged, c'est la résonance tout à fait inhabituelle pour une tele (même une très bonne): on a presque l'impression de jouer une semi! Du coup elle est très agréable à jouer acoustiquement.
Et évidemment, toutes ces qualités se transmettent une fois branchée, avec une dynamique exceptionnelle. On sait que j'ai ma part de vintages, dans un blind test celle-ci m'aurait eu à tous les coups, c'est sans aucun doute la meilleure tele que j'ai jamais joué.
Le manche est donc un bon gros U des familles, avec radius vintage, et pourtant ça se joue facilement - le dos est légèrement poncé et c'est bien agréable.
Des défauts? oui, deux petits: la "cupule" du socket jack est un peu branlante (classique avec ce système vintage) et le blindage est perfectible (mais là aussi, classique pour une tele, les modèles vintage que j'ai pu jouer étaient d'ailleurs souvent pires).
Cliquez sur les photos pour les gros plans:
Vu la date de construction de la maison, j'ai décidé de l'appeler Pocahontas (oui, gros fan de Neil Young inside
) .
In rod we truss.
"Quelle opulence" - themidnighter
"It's sink or swim - shut up!"