Jazzm@ster a écrit :
Sauf qu'aucun ne fait pareil et pour la plupart ils ont des positions très atypiques car ils ont commencé à 5ans avec la gratte à papa ou tonton.
Ben on va se mettre d'accord pour pas être d'accord alors. Le poignet cassé, le jeu en reststroke, une majorité de changement de cordes effectués sur un downstroke, le jeu tout près du chevalet: ces caractéristiques techniques je les voie chez quasiment tous les manouches que je voie jouer.
Jazzm@ster a écrit :
Essaye de parler technique (harmonie c'est encore pire) à un manouche et on verra sa réponse, moi ça a toujours été pareil: "t'es nul, suffit de faire pareil que moi"
Ce n'est pas par qu'ils ne l'expliquent pas qu'ils ne partagent pas la même technique. Ce n'est pas parque
qu'ils ne te l'expliquent pas qu'ils ne se l'expliquent pas entre eux. Essaie de poser des questions sur le blues à un vieux black ricain, tu te feras rembarrer pareil...
Un apprentissage hyper important des manouches est de maitriser à fond les plans et même les solos entiers de Django: et en fait il n'y a pas 36 facons de jouer ses plans et de retrouver le même son:
poignet cassé, jeu en reststroke, majorité de changement de cordes effectués sur un downstroke, jeu tout près du chevalet...
Les manouches sont contraints par un style très contraignant qui ne laisse pas vraiment le choix sur la technique à employer: ils jouent *très fort* et recherchent le maximum de projection acoustique. Du coup leur technique s'impose d'elle même puisque la technique de Benson ou des shreddeurs ne produira pas un volume équivalent. Cela explique également la prédominance des downstrokes puisqu'un downstroke joué violemment projette beaucoup plus qu'un upstroke.
Les joueurs de Oud, qui ont les même contraintes, utilisent d'ailleurs la même technique.