John_Mac_Rigole a écrit :
soopajeanmi a écrit :
lire les explications de l'auteur sur les motivations du "nègre"
On m'avait déjà traité d'anti-helvète sur ce fil, décidément, j'en rate pas une
Non, plus sérieusement, je trouve qu'envisager une classification des harmonies tribales africaines est bienvenue. Cet exercice a des limites, mais, pour ma part, c'est la première fois que je lis ça. (Et ça m'a fait du bien
)
Disons que la volonté systématique de relier la culture des communautés issues de la déportation des esclaves à leurs "racines africaines" est un concept largement dépassé et typique des années 60 et 70 (y compris chez les blacks eux-mêmes).
L'emergence du jazz, du blues, de la calypso, du gwo-ka, du meringue, de la salsa, du reggae, de la calypso, du kompa, du steel-drum, du son, du zydeco, etc, est une spécificité de ces communautés qui a des origines bien plus complexes que "les descendants des noirs africains rencontrent la musique occidentale". Preuve en est que tous ces mouvements n'existent pas en Afrique, loin de la. Des cultures propre ont émergé d'un contexte historique particulier, sans forcément de rapports aussi nets avec leurs cultures d'origine qu'on voulait le penser il y a 40 ans.
"Le jazz vu de l'intérieur" de Gérald Côté (Ed. Nota Bene) et "Histoire de la musique noire américaine" de Eileen Southern (Ed. Buchet/Chastel) sont 2 bouquins que j'aime particulièrement, avec une vision moins caricaturale de l'emergence du jazz.