- GuitarGeorge
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- Publié par
GuitarGeorge le 29 Aug 10, 19:12
Bonjour,
Après 3 semaines avec ma T5, je me suis dit que j'allais faire ce test car quand j'hésitais sur mon choix, je trouvais qu'il y en avait bien trop peu de test et que beaucoup donnaient des informations fausse.
Premièrement, j'ai eu beaucoup de mal à choisir dans quelle catégorie poster le test car cette guitare est une hybride, mi-électrique avec ses deux micros humbucker empilés fabriqué par Taylor, si je me souviens bien, ils n'utilisent pas les aimants AlNiCo habituels mais des Samarium-Cobalt, mais cela reste à vérifier, mi électro-acoustique avec son body-sensor placé non pas dans le chevalet comme les piezo habituels mais derrière celui ci, il capte donc non pas les vibrations des cordes mais celles de la table, laissant la personnalité et le bois de la guitare s'exprimer.
Pour ce qui est de la finition, la mienne sortant du retail store, je ne peux pas m'exprimer sur la finition neuve mais je peux vous dire que malgré les rayures et le petit impact derrière la tête laissé par le précédent propriétaire, la guitare est absolument magnifique : le verni transparent nous laisse voir l'érable flammé en deux pans qui forme la table, on a un triple binding sur l'avant du corps, poursuivi d'un binding simple sur les cotés du manche, la tête et les bords des ouïes "en "f" (bien qu'elles me fassent plus penser à des "s")" du plus bel effet.
Autre chose qui rend la guitare déroutante au premier abord et la rend encore pus dure à classer mais qui fait tout son charme à mes yeux : pour en jouer aussi, on hésite entre le confort d'un manche de Solidbody (fin comme celui d'une strat, un peu plus court (24 5/8 si mes souvenirs sont bons) et d'un corps qui par sa largeur (la caisse est peu profonde mais bien plus large que celle d'une LesPaul) ressemble à une acoustique, d'autant plus que le cordier est identique à celui de leurs guitares acoustiques à cordes métal et l'espacement des cordes est légèrement plus grand que sur une solidbody, chose vraiment agréable en fingerpicking.
Pour ce qui est du style, les incrustations de manche "mini dots" m'ont séduit par leur sobriété, de même que la tête où seul le nom de la marque apparait de façon relativement discrète si l'on compare aux incrustations de Gibson et epiphone qui ont prit pour habitude de prendre autant d'espace que possible apparemment . Comme dit plus tôt le verni bleu transparent sous lequel on ne décèle aucune bulle (résidu de colle prit dans le verni que l'on retrouve parfois et qui fait vraiment tache) laisse très avantageusement apparaitre l'érable flammé qui confère à la guitare un son brillant. Point de sélecteur venant gâcher la beauté de la table de cette guitare sur laquelle le volume et les deux potards de l'équaliseur 3 bandes (voir l'explication plus loin) se montre très discret, tandis que le sélecteur 5 postions qui donne son nom à la T5 (Taylor Fiveway, T5) se trouve sur le coté de la guitare, cette position, bien que moins pratique et habituelle, le rend très discret et empêche la table de prendre le look "usine à gaz" que je reproche à beaucoup de guitares hybrides. Enfin, la petite courbe à la fin du manche, plus long du coté grave qu'aiguë, bien que n'ajoutant rien de particulier au niveau sonore et n'apportant pas de frettes partielles supplémentaires comme c'est le cas sur certaines guitares, reste du plus bel effet. En bref, cette guitare a un style absolument magnifique avec ce mélange d'apparences électrique et acoustiques qui permet de l'identifier comme une hybride sans même la brancher pour le vérifier.
Unplugged, cette guitare est un pur rêve, malgré sa finesse, la projection est étonnante et permet un concert improvisé dans le jardin de la résidence tout en permettant aux voisins de fermer la fenêtre si on les énerve trop. Le son très brillant correspond bien à l'érable dont est fait la table et grâce à son manche de solidbody, même un joueur moyen tel que moi peut démontrer aux gens que, oui, en acoustique, Sultans Of Swing sonne du feu de dieu (pourquoi Mark l'a pas fait sur une acoustique ? =/ ).
Quand à la guitare branchée, un petit tour de l'électronique embarquée s'impose :
On a donc le fameux équaliseur 3 bandes à deux potards, comment ? Grâce à un petit trux très astucieux : au milieu, chaque potard (y compris le volume) oppose une petite force, permettant de savoir quand les bandes aigüe et basse sont à ±0, la bande des mediums restant toujours à 0. Bien sûr, on a pas autant d'ampleur que si on avait eu le même potard pour le milieu, mais cet équaliseur reste d'une efficacité foudroyante (il me sert à régler ma disto sans toucher à l'ampli) et rares seront ceux qui s'en plaindront. Le potard de volume, lui est légèrement éloigné des potards de l'équaliseur (les aigües se règlent au plus près de la tête et les basses près du volume) et sa position de blocage à lui permet de se placer au volume maximum avant de saturer l'entrée de l'ampli, plutôt utile pour les amplis type Marshall qui n'ont pas toujours de chaines séparées ou encore pour booster une disto déjà présente. Toute cette électronique étant active, si vous voulez sortir du son, pas le choix, il vous faut une petite pile 9V dans le compartiment placé à l'arrière de la guitare qui tiendra 40 heures branchée (l'électronique reste éteinte tant qu'il n'y a pas de Jack enfoncé dans la sortie, plutôt malin, mais faut pas oublier de débrancher la bête après avoir fini, sous peine de devoir racheter des piles), une petite loupiotte orange prêt de la cinquième position du sélecteur s'allumant lorsque l'électronique est en fonctionnement.
Parlons en de ce sélecteur : les position, de 1 près du manche à 5 près de la loupiotte, corresponde respectivement à la combinaison du micro humbucker caché sous la touche et du body sensor, donnant un son quasi acoustique, le humbucker donnant un peu plus de rondeur au son que ce à quoi on pourrait s'attendre venant d'une acoustique, mais un petit coup d'eq et le brillant revient en force et là, on sent que oui, c'est vraiment de l'acoustique. On retrouve ensuite notre humbucker planqué seul en seconde position, avec un son très clair, au point que sur un ampli élec avec un clean douteux, on peut confondre les deux premières positions, mais envoyez la disto et vous voilà avec un son parfait pour un bon gros solo à la Scorpions (bon j'avoue, celui là c'est mon prof qui sait le jouer ). Au mileu, le même Humbucker, mais cette fois visible, près du cordier, avec un son très claquant pour des disto de taré (mais pas trop quand même, car trop de disto et votre guitare entière vibre, créant un effet Larsen que seul l'étouffement complet des cordes peut arrêter si on a la malchance de s'être mal placé pour jouer ou que la pièce résonne), et là, j'ai pas trouvé morceaux plus adapté que ceux de Black Tide. Ensuite, en avant dernière, se sont nos humbuckers câblés en parallèle, en clean parfait pour Sultans Of Swing avec mon Stagg 10W de m**** ou en disto pour Black Abyss (de Black Tide toujours). Enfin, vous voulez du punch, en voici en voilà, avec la dernière position qui relie nos amis magnétiques en séries, parfait pour les rythmique très agressives en disto.
Enfin je pense nécessaire de préciser que le choix d'ampli fait énormément de différence, en voici la démonstration en se basant sur les amplis dont dispose mon professeur chez lui : Sur un AER (un Alpha je crois), cette guitare parait orientée acoustique avec de micros magnétiques au son crystalins qui paraissent presque acoustique dans l'AER qui fait passer la T5 en position 1 pour une guitare tout ce qu'il y a de plus acoustique, se mettant au niveau d'une très très bonne full acoustique. Et pourtant, branchez cette même T5 à un Fender Twin et vous verrez cette même T5 comme une excellente électrique et une acoustique moyenne une fois en position 1. Quant au Mesa Boogie (dont je n'ai pas idée du nom ^^"), il réveillera vraiment l'agressivité d'une T5 en disto.
Je pense que cette guitare a vraiment tout pour elle, son seul défaut à mes yeux étant l'absence d'une position où le body sensor pourrait nous révéler toute sa force seul.
Pour conclure, je dirais que si vous voulez accéder à une très grande palette de sons de superbe qualité avec tout le confort que peut offrir une électrique (je n'ai jamais touché si confortable, et tous ceux à qui je l'ai fait essayer ont cet avis), si vous voulez une guitare très classe qui vous suivra très longtemps et qui au passage (parce que ça nous amuse bien nous les humains) fera baver d'envie tous les guitaristes que vous croiserez ou presque, the Taylor Fiveway's the way to go. Attention cependant à votre porte-monnaie qui risque fort de souffrir du bon gros millier et demi que vous coutera la moins chère de ces merveilles, la S1 en érable flammée étant à 3100$, mais descendant à 1600$ au retail store de l'usine de fabrication située à El Cajon, Californie, une très bonne étape si vous passez à San Diego qui n'est qu'à une demie heure de route
Après 3 semaines avec ma T5, je me suis dit que j'allais faire ce test car quand j'hésitais sur mon choix, je trouvais qu'il y en avait bien trop peu de test et que beaucoup donnaient des informations fausse.
Premièrement, j'ai eu beaucoup de mal à choisir dans quelle catégorie poster le test car cette guitare est une hybride, mi-électrique avec ses deux micros humbucker empilés fabriqué par Taylor, si je me souviens bien, ils n'utilisent pas les aimants AlNiCo habituels mais des Samarium-Cobalt, mais cela reste à vérifier, mi électro-acoustique avec son body-sensor placé non pas dans le chevalet comme les piezo habituels mais derrière celui ci, il capte donc non pas les vibrations des cordes mais celles de la table, laissant la personnalité et le bois de la guitare s'exprimer.
Pour ce qui est de la finition, la mienne sortant du retail store, je ne peux pas m'exprimer sur la finition neuve mais je peux vous dire que malgré les rayures et le petit impact derrière la tête laissé par le précédent propriétaire, la guitare est absolument magnifique : le verni transparent nous laisse voir l'érable flammé en deux pans qui forme la table, on a un triple binding sur l'avant du corps, poursuivi d'un binding simple sur les cotés du manche, la tête et les bords des ouïes "en "f" (bien qu'elles me fassent plus penser à des "s")" du plus bel effet.
Autre chose qui rend la guitare déroutante au premier abord et la rend encore pus dure à classer mais qui fait tout son charme à mes yeux : pour en jouer aussi, on hésite entre le confort d'un manche de Solidbody (fin comme celui d'une strat, un peu plus court (24 5/8 si mes souvenirs sont bons) et d'un corps qui par sa largeur (la caisse est peu profonde mais bien plus large que celle d'une LesPaul) ressemble à une acoustique, d'autant plus que le cordier est identique à celui de leurs guitares acoustiques à cordes métal et l'espacement des cordes est légèrement plus grand que sur une solidbody, chose vraiment agréable en fingerpicking.
Pour ce qui est du style, les incrustations de manche "mini dots" m'ont séduit par leur sobriété, de même que la tête où seul le nom de la marque apparait de façon relativement discrète si l'on compare aux incrustations de Gibson et epiphone qui ont prit pour habitude de prendre autant d'espace que possible apparemment . Comme dit plus tôt le verni bleu transparent sous lequel on ne décèle aucune bulle (résidu de colle prit dans le verni que l'on retrouve parfois et qui fait vraiment tache) laisse très avantageusement apparaitre l'érable flammé qui confère à la guitare un son brillant. Point de sélecteur venant gâcher la beauté de la table de cette guitare sur laquelle le volume et les deux potards de l'équaliseur 3 bandes (voir l'explication plus loin) se montre très discret, tandis que le sélecteur 5 postions qui donne son nom à la T5 (Taylor Fiveway, T5) se trouve sur le coté de la guitare, cette position, bien que moins pratique et habituelle, le rend très discret et empêche la table de prendre le look "usine à gaz" que je reproche à beaucoup de guitares hybrides. Enfin, la petite courbe à la fin du manche, plus long du coté grave qu'aiguë, bien que n'ajoutant rien de particulier au niveau sonore et n'apportant pas de frettes partielles supplémentaires comme c'est le cas sur certaines guitares, reste du plus bel effet. En bref, cette guitare a un style absolument magnifique avec ce mélange d'apparences électrique et acoustiques qui permet de l'identifier comme une hybride sans même la brancher pour le vérifier.
Unplugged, cette guitare est un pur rêve, malgré sa finesse, la projection est étonnante et permet un concert improvisé dans le jardin de la résidence tout en permettant aux voisins de fermer la fenêtre si on les énerve trop. Le son très brillant correspond bien à l'érable dont est fait la table et grâce à son manche de solidbody, même un joueur moyen tel que moi peut démontrer aux gens que, oui, en acoustique, Sultans Of Swing sonne du feu de dieu (pourquoi Mark l'a pas fait sur une acoustique ? =/ ).
Quand à la guitare branchée, un petit tour de l'électronique embarquée s'impose :
On a donc le fameux équaliseur 3 bandes à deux potards, comment ? Grâce à un petit trux très astucieux : au milieu, chaque potard (y compris le volume) oppose une petite force, permettant de savoir quand les bandes aigüe et basse sont à ±0, la bande des mediums restant toujours à 0. Bien sûr, on a pas autant d'ampleur que si on avait eu le même potard pour le milieu, mais cet équaliseur reste d'une efficacité foudroyante (il me sert à régler ma disto sans toucher à l'ampli) et rares seront ceux qui s'en plaindront. Le potard de volume, lui est légèrement éloigné des potards de l'équaliseur (les aigües se règlent au plus près de la tête et les basses près du volume) et sa position de blocage à lui permet de se placer au volume maximum avant de saturer l'entrée de l'ampli, plutôt utile pour les amplis type Marshall qui n'ont pas toujours de chaines séparées ou encore pour booster une disto déjà présente. Toute cette électronique étant active, si vous voulez sortir du son, pas le choix, il vous faut une petite pile 9V dans le compartiment placé à l'arrière de la guitare qui tiendra 40 heures branchée (l'électronique reste éteinte tant qu'il n'y a pas de Jack enfoncé dans la sortie, plutôt malin, mais faut pas oublier de débrancher la bête après avoir fini, sous peine de devoir racheter des piles), une petite loupiotte orange prêt de la cinquième position du sélecteur s'allumant lorsque l'électronique est en fonctionnement.
Parlons en de ce sélecteur : les position, de 1 près du manche à 5 près de la loupiotte, corresponde respectivement à la combinaison du micro humbucker caché sous la touche et du body sensor, donnant un son quasi acoustique, le humbucker donnant un peu plus de rondeur au son que ce à quoi on pourrait s'attendre venant d'une acoustique, mais un petit coup d'eq et le brillant revient en force et là, on sent que oui, c'est vraiment de l'acoustique. On retrouve ensuite notre humbucker planqué seul en seconde position, avec un son très clair, au point que sur un ampli élec avec un clean douteux, on peut confondre les deux premières positions, mais envoyez la disto et vous voilà avec un son parfait pour un bon gros solo à la Scorpions (bon j'avoue, celui là c'est mon prof qui sait le jouer ). Au mileu, le même Humbucker, mais cette fois visible, près du cordier, avec un son très claquant pour des disto de taré (mais pas trop quand même, car trop de disto et votre guitare entière vibre, créant un effet Larsen que seul l'étouffement complet des cordes peut arrêter si on a la malchance de s'être mal placé pour jouer ou que la pièce résonne), et là, j'ai pas trouvé morceaux plus adapté que ceux de Black Tide. Ensuite, en avant dernière, se sont nos humbuckers câblés en parallèle, en clean parfait pour Sultans Of Swing avec mon Stagg 10W de m**** ou en disto pour Black Abyss (de Black Tide toujours). Enfin, vous voulez du punch, en voici en voilà, avec la dernière position qui relie nos amis magnétiques en séries, parfait pour les rythmique très agressives en disto.
Enfin je pense nécessaire de préciser que le choix d'ampli fait énormément de différence, en voici la démonstration en se basant sur les amplis dont dispose mon professeur chez lui : Sur un AER (un Alpha je crois), cette guitare parait orientée acoustique avec de micros magnétiques au son crystalins qui paraissent presque acoustique dans l'AER qui fait passer la T5 en position 1 pour une guitare tout ce qu'il y a de plus acoustique, se mettant au niveau d'une très très bonne full acoustique. Et pourtant, branchez cette même T5 à un Fender Twin et vous verrez cette même T5 comme une excellente électrique et une acoustique moyenne une fois en position 1. Quant au Mesa Boogie (dont je n'ai pas idée du nom ^^"), il réveillera vraiment l'agressivité d'une T5 en disto.
Je pense que cette guitare a vraiment tout pour elle, son seul défaut à mes yeux étant l'absence d'une position où le body sensor pourrait nous révéler toute sa force seul.
Pour conclure, je dirais que si vous voulez accéder à une très grande palette de sons de superbe qualité avec tout le confort que peut offrir une électrique (je n'ai jamais touché si confortable, et tous ceux à qui je l'ai fait essayer ont cet avis), si vous voulez une guitare très classe qui vous suivra très longtemps et qui au passage (parce que ça nous amuse bien nous les humains) fera baver d'envie tous les guitaristes que vous croiserez ou presque, the Taylor Fiveway's the way to go. Attention cependant à votre porte-monnaie qui risque fort de souffrir du bon gros millier et demi que vous coutera la moins chère de ces merveilles, la S1 en érable flammée étant à 3100$, mais descendant à 1600$ au retail store de l'usine de fabrication située à El Cajon, Californie, une très bonne étape si vous passez à San Diego qui n'est qu'à une demie heure de route
If you see some crazy guy playing 'till bleeding on his T5, it may be me
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Loves being with his little Ophelia
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