Bonjour les pseudos,
Je me pose une question depuis un temps fou, aucun article n'a pu me fournir une réponse acceptable dans le sens où l'article suivant racontait l'inverse...
Voilà : un jour où l'autre je sais que je m'offrirai de toute façon la National resonator qui est sur la pochette de Brothers in Arms (enfin une similaire fin des années trente), et j'aimerais que vous me renseigniiez (avec deux "i"
[edit : Ooops... avec trois "o"]) sur un point en particulier, mais qui paradoxalement reste d'ordre général...
Une vieille guitare est, pour moi, une guitare
neuve-depuis-longtemps, pour peu qu'elle ait été entretenue un minimum. Sa sonorité intrinsèque et ses propriétés acoustiques n'ont pas bougé des masses, ou en tout cas elles se sont stabilisées. Mais pour retrouver le son d'origine, les cordes entrent en jeu ! Et des cordes d'origine, sur un modèle 1938, c'est pas fréquent. D'ailleurs même si elles étaient d'origine, elles auraient plus de 65 ans, les cordes ! Déjà que des fois ça pète au bout de dix minutes, je vous explique pas au bout de 65 piges ce que ça peut donner...
Si je veux une vieille guitare, c'est avant tout pour retrouver le vieux son d'antant. Mais à l'époque, en 1938, les cordes de 1938 étaient neuves. Aujourd'hui ce sont les cordes de 2005 qui sont neuves, et ma question (voyez qu'on y arrive) c'est :
est-ce qu'on a le même son avec des cordes neuves d'aujourd'hui qu'avec des cordes neuves de 1938 ?
Je serais très surpris d'apprendre que les aliages utilisés, les méthode de production, toute la chaine de fabrication des cordes actuelles soient les mêmes que 65 ans en arrière. Comment dès lors peut-on retrouver le son originel d'une vintage ? Ne vaut-il pas mieux investir dans du matériel récent qui reproduise mieux le son d'avant, plutôt que dans du matériel d'avant qui reproduit que dalle ?
Ou (et où) trouver des cordes neuves fabriquées actuellement selon la recette 1938 ?
(je réfléchis trop des fois)
- "Avant Guitar Hero, on jouait les notes nous-même sur des cordes en fer."
- "Allez viens pépé, on rentre à l'institut".