Modes à la guitare

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shenton
zigmout a écrit :

c'est ce que certain appelle le syndrome du saxcophoniste qui attend l'accord et bim deboule une phrase ensuite, et ne fait pas de liens entre chaque accords, chose qu'on voit chez beaucoup beaucoup de gens, et ok ca colle, mais il y a tout de meme souvent le besoin de sentir qu'on a une meme idée musicale porter par 3 accords, elle s’appuie dessus.

s'il y a un changement d'altération entre deux accords, il faut bien le répercuter sur l'improvisation, sinon on joue faux.

Si on raisonne modal sur un II V I de toute façon on va retomber sur la gamme de base à moins de vouloir volontairement faire un changement de mode (par exemple myxo b6 sur le V) donc ce n'est pas un problème. À l'inverse si on fait une substitution tritonique sur le V, il faut bien intégrer les changements d'altération donc parler en modal pour se simplifier la vie
zigmout
shenton a écrit :
zigmout a écrit :
shenton, juste une remarque, et tu me diras si je me trompe mais pour moi j'ai l'impression que tu confonds analyse et outils pour aider à improviser.

absolument, je pense que la majorité des gens qui viennent sur ce forum ne cherchent pas à passer les concours d'harmonie mais plutôt à chercher des techniques d'improvisation.


non mais attend on parle pas d'un truc pointu là tout de meme...entendre les tension résolution et vouloir faire une vraie phrase c'est pas un truc stérile il me semble...par contre juste donner des truc et astuces ben ca produit des gens qui ne savent pas pourquoi il font ca ou ca et qui sont toujours dependant des trucs qu'on va leur donner.

D'autant plus que si on s'attaque à un morceau type jazz et qu'on a meme pas conscience de cette base ben c'est un peu etrange tout de meme...qu'on ai besoin de trucs au depart je veux bien mais mais on en est toujours là pour attaque le genre de morceau cité c'ets un peu dommage.

Il y a tout de meme une difference etre analyse de base et les gens qui trifouillent la moindre notes et trouve de truc ultra complexe pour du pour analyser un blmues ce qui peut etre ce passe sans que personne n'arrive à l'entendre.
Le concept de tension resolution d'un V I est tres facilement perceptible par des debutant faut pas deconner....par contre à mes débutants je leur passe au depart les termes de musiciens et plutot que dominante je leur parle au depart de la sensation d'un accord en appelant un auitre et voila, meme les enfants le sentent.

A force de donner que des trucs et astuce les gens ne comprennent plus rien et on a des eleves qui arrivent et qui pensent qu'un accords ce definit par un empilement de tierces...et qui du coup ne comprennent plus rien des qu'on parle de renversement car...ben là on a plus de tierces du coup...pourquoi ne pas empiler des septieme ou des sixtes et bim on a des gens qui melanges ensuites tout

donc oui comprendre plutot qu'apprendre bêtement des trucs c'est ca aussi le role d'un prof pour toi qui posait la question a skynet....et ca je peux te dire que j'en réccupére à la pelle des gens largué...j'ai meme eu l'an dernier un gars en 3 eme années de jazz (concervatoire) qui est venu car il savait enchainer bêtement des trucs mais ne comprenait pas pourquoi et il y a qque années j'ai eu aussi un eleves sorti premier du MAI de Nancy qui connaissait tout ses modes triades dans tout les sens mais...qui ne comprenait pas quand les utiliser...

bref oui comprendre c’est juste un peu utile et une fois qu'on a ca là oui on peut utiliser des recettes ou s'en fabriquer...ha oui quand on comprrend on arriver à fabriquer soit meme les recettes alors quand sans ca on se contente juste d'aller chercher dans des bouquins quelle gammes à quelle moment
shenton
zigmout a écrit :

non mais attend on parle pas d'un truc pointu là tout de meme...entendre les tension résolution et vouloir faire une vraie phrase c'est pas un truc stérile il me semble...par contre juste donner des truc et astuces ben ca produit des gens qui ne savent pas pourquoi il font ca ou ca et qui sont toujours dependant des trucs qu'on va leur donner.
[/quote]
il y a un truc qui m'échappe dans vos propos.
Personnellement, j'ai des problèmes de santé et je ne peux plus jouer d'un instrument. J'ai donc remplacé l'improvisation vivante par l'improvisation virtuelle sur ordinateur. Mais la situation reste la même.

Pour moi le principe de tension résolution me paraît un peu dépassé. Je ne parle même pas de musique moderne dérivée de la musique classique, mais du jazz actuel.
Les bons vieux II V I du be-bop ou du cool jazz restent évidemment des piliers de la musique, mais j'ai l'impression d'en avoir fait le tour depuis déjà un moment (même si la construction de phrases sur ce schéma peut rester très sophistiquée)
il me semble qu'aujourd'hui dans les schémas de jazz plus modernes on recherche des notions différentes basées sur des enchaînements harmoniques plus fragmentés entraînant des enchaînements mélodiques plus évolués qui conduisent à tes ressentis moins attendus.

Et dans cette optique, la construction tonale classique n'a plus beaucoup sa place. Le principe n'est d'ailleurs pas si nouveau. Il me semble que la musique de Bach (que j'adore) reposait aussi beaucoup sur ce principe de ruptures harmoniques

Voilà pourquoi contrairement à la plupart d'entre vous (pour qui j'ai le plus grand respect) je rejette les principes d'harmonie classique que vous voulez tellement défendre.
zigmout
non mais pas de soucis avec ce que tu dis...perso j'improvise plutot sur des suites modales....
simplement si qqu'un me demande conseil sur comment improviser sur un ii V I ben...
bref je ne defent rien du tout...j'explqiue que sur un ii V I il ce passe ceci ou cela.
Si demain je me met à faire de la peinture abstraite mais qu'on demande d'expliquer un tableau realiste et bien je ne vais pas ignorer les notion de perspective ou de lumiere...

et donc bref si on te demande d'expliquer un theme de Mozart et que tu parle d’enchainement modale ben...y a un soucis et pour le reste les gens font bien ce qu'il veulent, si ils ont envie de faire du classique ben, ils font du classique.
et pour le reste mes eleves me demandent plutot de leur expliquer des solo blues rock que jazz modal...mais j'aborde aussi la question ensuite
zigmout
ps: pour bach, il a des chorales modaux mais bon cle reste est principalement tonal, si tu veux du modale regarde plutot chez prokofiev par exemple
shenton
bon.... ben finalement, on serait plutot d'acord
shenton
un truc sympa pour comprendre l'association des modes (en anglais )
skynet
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shenton a écrit :

Personnellement, j'ai des problèmes de santé et je ne peux plus jouer d'un instrument. J'ai donc remplacé l'improvisation vivante par l'improvisation virtuelle sur ordinateur. Mais la situation reste la même.


On ne peut que déplorer problème de santé, de nature à empêcher un passionné de jouer de la musique, donc: bon courage.

Mais sur l’ordinateur, je ne crois pas qu’on puissse parler d’improvisation. Composition, oui puisqu’il est toujours possible de revenir sur ce qui a été produit. Il n’y a pas le même caractère instantané, la même inspiration.



shenton a écrit :
Pour moi le principe de tension résolution me paraît un peu dépassé. Je ne parle même pas de musique moderne dérivée de la musique classique, mais du jazz actuel.
Les bons vieux II V I du be-bop ou du cool jazz restent évidemment des piliers de la musique, mais j'ai l'impression d'en avoir fait le tour depuis déjà un moment (même si la construction de phrases sur ce schéma peut rester très sophistiquée)
il me semble qu'aujourd'hui dans les schémas de jazz plus modernes on recherche des notions différentes basées sur des enchaînements harmoniques plus fragmentés entraînant des enchaînements mélodiques plus évolués qui conduisent à tes ressentis moins attendus.

Et dans cette optique, la construction tonale classique n'a plus beaucoup sa place. Le principe n'est d'ailleurs pas si nouveau. Il me semble que la musique de Bach (que j'adore) reposait aussi beaucoup sur ce principe de ruptures harmoniques

Voilà pourquoi contrairement à la plupart d'entre vous (pour qui j'ai le plus grand respect) je rejette les principes d'harmonie classique que vous voulez tellement défendre.


Pour moi, c’est surtout que ce que tu sembles rejeter reste une clé de voûte: l’idee De tension/résolution restant une base sur l’idee de phraser. C’est pour le jeu altéré que l’utilisation de modes prend tout son sens: l’articulation des notes tendues sur un mode puis celles plus stable sur l’autre. Exercice exigeant d’ailleurs une précision rythmique qui montre bien que l’aspect théorique n’est finalement que la partie émergée de l’iceberg.

Dans d’autres domaines, jouer 4 mesures en X dorien puis 4 autres avec un autre mode....ok ça peut être intéressant...on peut avoir de belles sonorités, le travail d’articulation sera moins exigeant. Et c’est loin d’etre Une généralité. Surtout en terme de jazz.

Par contre, donner le nom d’un mode par accord en guise d’outil d’improvisation alors qu’on peut donner des directions tonales sur plusieurs accords successifs ne va pas aider qui que ce soit. Ce jargon est abrupt...avant les modes, il faudrait parler degrés des tonalités, composition des accords.
Bonjour les trolls
shenton
skynet a écrit :

On ne peut que déplorer problème de santé, de nature à empêcher un passionné de jouer de la musique, donc: bon courage.

Mais sur l’ordinateur, je ne crois pas qu’on puissse parler d’improvisation. Composition, oui puisqu’il est toujours possible de revenir sur ce qui a été produit. Il n’y a pas le même caractère instantané, la même inspiration.

merci pour ton soutien.
comme tu dis, etre privé de son instrument, c'est plutot dur à vivre.
mais le remplacer par l'impro virtuelle est relativement satisfaisant. en plus, j'ai une virtuosité de géni, et je peux corriger mes erreurs
Brdbelgium
shenton a écrit :
zigmout a écrit :

non mais attend on parle pas d'un truc pointu là tout de meme...entendre les tension résolution et vouloir faire une vraie phrase c'est pas un truc stérile il me semble...par contre juste donner des truc et astuces ben ca produit des gens qui ne savent pas pourquoi il font ca ou ca et qui sont toujours dependant des trucs qu'on va leur donner.

il y a un truc qui m'échappe dans vos propos.
Personnellement, j'ai des problèmes de santé et je ne peux plus jouer d'un instrument. J'ai donc remplacé l'improvisation vivante par l'improvisation virtuelle sur ordinateur. Mais la situation reste la même.


Pour moi le principe de tension résolution me paraît un peu dépassé. Je ne parle même pas de musique moderne dérivée de la musique classique, mais du jazz actuel.
Les bons vieux II V I du be-bop ou du cool jazz restent évidemment des piliers de la musique, mais j'ai l'impression d'en avoir fait le tour depuis déjà un moment (même si la construction de phrases sur ce schéma peut rester très sophistiquée)
il me semble qu'aujourd'hui dans les schémas de jazz plus modernes on recherche des notions différentes basées sur des enchaînements harmoniques plus fragmentés entraînant des enchaînements mélodiques plus évolués qui conduisent à tes ressentis moins attendus.

Et dans cette optique, la construction tonale classique n'a plus beaucoup sa place. Le principe n'est d'ailleurs pas si nouveau. Il me semble que la musique de Bach (que j'adore) reposait aussi beaucoup sur ce principe de ruptures harmoniques

Voilà pourquoi contrairement à la plupart d'entre vous (pour qui j'ai le plus grand respect) je rejette les principes d'harmonie classique que vous voulez tellement défendre.


Dire que la notion de tension résolution est dépassée ne regarde que toi, Ce n’est pas non plus une vérité universelle.

Pour Bach, j’ai vu pas mal d’analyse et c’était un champion du deux cinq un, des differentes cadences, de l’utilisation des accord de septiemme et sub V comme transition passage de gammes, bref, il a inventé le jazz.

J’ai essayer d’apliquer la méthode un accord= une gamme ou une gamme pour un groupe d’accords sans se prendre la tête sur ceux-ci, le seul résultat c’est des impros qui n’on ni queue ni tête mais sans fausse note.

Si on veux que son solo soit le reflet et/ou la reinterpretation du morceaux de base, s’appuier sur les accords sont la base. Quand je dis s’appuier, je ne parle pas d’arpeger les accords mais d’essayer de cibler les tierce, septiemme, utiliser des note de passage colorer avec des neuviemme ...

Je pense qu’un guitariste dois pouvoir arpeger les triades des accords (voir les quatre notes) en lontant ou descendant à la vitesse du morceaux pour pouvoir commencer à faire quelque chose d’interressant. (Perso j’y travaille mais je n’y suis pas encore)
JayBea
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Non mais jouer des grilles un peu complexes, ça demande de réfléchir avant pour faire des phrases là dessus. Mais la théorie ça ne marche qu'un certain temps là dessus, comme souvent, dans l'impro en tout cas, il faut se confronter aux problèmes et mettre l'oreille au travail.

Improviser ça demande une grosse volonté, faut pas avoir peur des pains, faut y aller.

Un bon exo mais dur à la guitare, est de monter les gammes en adaptant à chaque accord, en faisant des noires, très lentement par exemple. Mais ça demande une très bonne connaissance du manche, c'est plus facile sur d'autres instruments.


Je n'ai pas pris le temps de regarder l'analyse de Shenton, mais trouver la cohérence dans les modes et gammes qu'on utilise sur ce genre de grille c'est très difficile, et là encore, faut jouer, parce que sur le papier ça peut sonner, en pratique non.

Je pense que vous savez tous ce que ça fait quand vous avez appris une gamme qui a l'air super, et "Ah en fait c'est nul", juste parce que 80% des raisons qui font que ça sonne super, c'est la façon dont elle est jouée, et probablement qu'en changeant beaucoup de notes, c'est pareil.


Bref, le rythme c'est plus important de toutes façons.
Brdbelgium
JayBea a écrit :
Non mais jouer des grilles un peu complexes, ça demande de réfléchir avant pour faire des phrases là dessus. Mais la théorie ça ne marche qu'un certain temps là dessus, comme souvent, dans l'impro en tout cas, il faut se confronter aux problèmes et mettre l'oreille au travail.


Reflechir c’est quand même la clefs. Pour improviser correctement sur une grilles complexe il me faut quand même un à deux mois mois de travail. Et je dis bien correctement, mon niveau ne me permet pas mieux.

JayBea a écrit :
Improviser ça demande une grosse volonté, faut pas avoir peur des pains, faut y aller.


Quand des joueurs de classiques improvisent, c’est souvant la que le bas blesse, trop bien éduqués, la peur de se trompé et il sont figés. L’impro est une approche à part qui n’est que trop peux aprise dans les conservatoires.

JayBea a écrit :
Un bon exo mais dur à la guitare, est de monter les gammes en adaptant à chaque accord, en faisant des noires, très lentement par exemple. Mais ça demande une très bonne connaissance du manche, c'est plus facile sur d'autres instruments.


Je comprend pas l’exercices. Ce que je retient c’est qu’il faut connaitre le manche par coeur. C’est la base qui est trop oubliés au profit de ‘forme’ et de ‘box’

JayBea a écrit :
Bref, le rythme c'est plus important de toutes façons.


Toujours le rythme, ma prochaine étape, arriver à utiliser les temps fort pour introdure les tenssion ou les resolutions et non pas tomber un peux au hazard comme cela m’arrive trop souvant.
shenton
Brdbelgium a écrit :

J’ai essayer d’apliquer la méthode un accord= une gamme ou une gamme pour un groupe d’accords sans se prendre la tête sur ceux-ci, le seul résultat c’est des impros qui n’on ni queue ni tête mais sans fausse note.


c'est parceque tu ne maitrise pas la technique. tu as besoin de travail.

j'ai fait une etude sur un morceau de Wes Mongomery : Days of wine and roses.
chaque note de son chorus appartient à la gamme de l'accord en cours.
pourtant, je ne pense pas qu'on puisse reprocher à WM de ne pas avoir le sens des impros melodieuse
Brdbelgium
shenton a écrit :
Brdbelgium a écrit :

J’ai essayer d’apliquer la méthode un accord= une gamme ou une gamme pour un groupe d’accords sans se prendre la tête sur ceux-ci, le seul résultat c’est des impros qui n’on ni queue ni tête mais sans fausse note.


c'est parceque tu ne maitrise pas la technique. tu as besoin de travail.

j'ai fait une etude sur un morceau de Wes Mongomery : Days of wine and roses.
chaque note de son chorus appartient à la gamme de l'accord en cours.
pourtant, je ne pense pas qu'on puisse reprocher à WM de ne pas avoir le sens des impros melodieuse


Putain tu ne manque,pas d’air. Je sais tres bien jouer une gamme par accord. Et bien entendu, quand un improvisateur , ce qu’il joue est dans une gamme de l’accord.... cela ne ma dis pas comment il le pensait.

Pour le reste, avant de dire au autre qu’il doivent travailler, fait une écoute critique de ce que tu joue, les impros que tu a echanger ne me pousse pas à travailler dans cette direction.

Un peu de modestie, cela peux faire du bien.
shenton
j'aimerais bien entendre ce que tu sait faire pour parler comme ça
Brdbelgium
shenton a écrit :
j'aimerais bien entendre ce que tu sait faire pour parler comme ça


Ayant quatre ans de guitare (et de musique en fait) je n’ai jamais prétendut être un top ou même un bon joueur, juste que je travaille pour m’améliorer.

J’ai la chance d’avoir des prof qui sont des musisciens pro qui tournent, merci l’académie. Si bien entendu, on joue des gamme et des modes, le centre de reflection reste les accords. Par exemple, sur caravan, le A est modal sur C7/D7 et le B est diatonique avec une casquade de II V Non résolut.





En ce moment sur théorie...