Biolay : on peut être touché par la chanson, ou par le personnage.
Par contre, une chose est certaine : la chanson est mal foutue.
On peut detester l'autre blondasse. Mais une chose est claire : celui ou celle qui l'a écrite a du métier.
On peut être sensible à des choses mal faites, ça ne pose pas de problème.
Mais l'apprentissage de l'harmonie nécessite un point important : oublier sa propre sensibilité d'ado, pour se plonger dans l'harmonie, en faisant abstraction des modes et des images.
Biolay : il fait une faute énorme de redondance dans l'écriture de son morceau. la répétition à outrance du même gimmick harmonique cache la pauvreté de son inspiration. Se répéter, c'est polluer son propore message musical. Quant à la mélodie, elle est si approximative qu'elle n'a plus de sens.
Pas de lien harmonie mélodie, pas de construction d'ensemble, pas de montée, pas de pic dans le morceau, pas de tension. Que du vide entretenu par un clip plutôt agréable.
C'est , malheureusement, le point commun de 90% de la musique française que j'entends sur internet.
Egalement : Biolay reprend la technique de Gainsbourg piquée à Boris Vian : une façon de chanter un peu approximative pour cacher un manque de technique vocale. Là, c'est pathétique de faiblesse technique. Cette variété passe en France, mais ailleurs, c'est impossible.
Ceci dit, je connais un autre pays où le public plébiscite à longueur de journée ses chanteurs en pensant qu'ils sont géniaux (alors qu'ils sont d'une nullité crasse) : Hong Kong.