thunderverb a écrit :
Question de point de vue tout à fait subjectif.
J'avoue ne pas comprendre le caractère subjectif du sujet, du fait que les variations du réseau sont proprement établies et que ce ceci est une donnée tout à fait objective.
thunderverb a écrit :
Les alims régulées ont été évoquées ainsi que les variations du réseau.
J’ai découvert l’importance de la bonne tension de chauffage pour préserver les tubes, ça me va très bien, j’essaie tant que faire se peut de m’en approcher.
La corrélation durée de vie/valeurs de tension évoquée par F.Ibre est assez éloquente je trouve.
La régulation n'apporte pas grand chose dans les faits pour la simple et bonne raison, c'est qu'elle modifie grandement le caractère sonore de nos amplis. Qu'on aille de du type d'alim le plus simple qui soit (type Marshall Plexi, Friedman Smartbox, etc) à ce qui se fait de plus évolué, ceci correspond à un besoin de rendu sonore particulier: on est encore dans une époque où on cherche à obtenir le SAG qui corresponde à ce que l'on joue alors qu'on sait largement faire des alimentations qui n'ont plus du tout cet inconvénient technique.
Il est absolument certain que de coller aux tensions nominales a son importance pour le fonctionnement optimal des tubes. Cependant, on notera dans l'histoire, que ce sont les dérives qui ont fait les grands sons. Le fameux Brown Sound d'EVH, les spécifications n'étaient pas vraiment respectées et il te rinçait des tubes en moins de temps qu'il ne faut pour le dire, mais.... Quel son!
Est-ce que tu fais varier ton secteur avec un variax?
thunderverb a écrit :
Que les techs aguerris considèrent ces échanges comme du pinaillage ou une perte de temps, soit, mais moi j’y trouve mon intérêt dans la compréhension du fonctionnement d’un ampli.
Je bricolais encore hier, et bim 6,98v sur les heaters (Tranfo original Plexi 1970) avec 247v au secteur. Quand on sait qu'un variation de 5v sur un tube de préamp va te changer la nature harmonique et dynamique du son de l'ampli, même si ta démarche culturelle est louable, elle est vaine.
D'un point de vue psychoacoustique, les variations de comportement ont leurs intérêts: ils permettent à ce que notre oreilles ne s'ennuie pas dans le temps. Tout comme les parametres acoustique d'un salle qui change en fonction de sa fréquentation. Tant qu'on y est, on parle de la dérive des valeurs de composants avec le temps, la température et l'humidité? De l'inductance plus ou moins forte en fonction du montage? Cela on ne peut pas le contrôler!
Ce que je cherche à comprendre dans mon propos, c'est l’intérêt que tu peux y trouver, vu que la somme des variables est tellement grande que cela revient à se battre contre les moulins à vent.