La qualité et le prix des baffles, grande question que voilà !
Déjà, d’un point de vu technique, un baffle n’est vraiment pas simple à réaliser car il doit répondre à des critères acoustiques stricts qui viennent de personnes hautement compétentes (plus que pour les amplis !)
Les essences des bois, la qualité de montage, la marque, tout compte.
Baffles haut de gamme :
Vous prenez une petite essence de bois, genre bouleau de Norvège ou de je ne sais où…. Cet arbre a grandi en plein air, au froid, a connu les pires outrages des grands mammifères du nord (ours, élans et autres caribous, hiboux, cailloux)
Ensuite, ce bois a été coupé avec amour par un bûcheron issu d’une longue lignée qui a ça dans le sang : abattre un arbre qui lui a rien fait ! Une fois l’arbre à terre, encore agonisant dans des copeaux encore frais sentant encore la sève, il est dépeusé et réduit en tranche pour le mettre sous forme de bois multiplies. Après, je pense que vous connaissez la suite…Il fini au mieux dans un grand stade, au pire dans une cave humide et c’est donc un baffle haut de gamme.
Baffles bas de gamme.
Le bois utilisé est au pire du bois de récupération. Issue, lui d’une ex bibliothèques Ikéa. La plupart du temps, c’est un bois aggloméré qui provient d’un collage contenant 1302 espèces de bois connues ou inconnues avec une colle donc la composition est gardée secrète par un grand industriel. Bien sur ce mélange est fait dans un pays ou cela ne coûte pas un rond (Roumanie ?). Après les planches sont assemblé à la va vite (pourquoi ce besoin de cornières sur les baffles bas de gamme ?). Après, on y place des HPs de renom (pour faire comme les grands).
Ils finissent… Euh, ben, eux, ils finissent dans des caves humides.
Conclusion : Dans tout les cas, utilisateurs des baffles à 1500 euros ou à 200 euros, vous êtes un enfoiré ! Écologiquement, éthiquement, il y’a toujours un moment ou ça ne passe pas.
Alors soyez, cool, arrêtez de jouer de la guitare (oui c’est aussi valable pour la basse), notre planète ne s’en portera que mieux.
Mince, je me suis égaré…
En fait, je voulais dire, peu importe le baffle pourvu qu’on ait l’ivresse !!!!