Swinging Gui a écrit :
Le frère de mon grand père, l'abbé Taillère m'a un jour raconté cette histoire...
Louya, belle jeune fille blonde fit son entrée, un jour au couvent.
Elle se présenta à la mère Tume, la mère supérieure. Celle-ci vit d’un mauvais œil l’arrivée de cette égérie.
La mère Tume surveillait étroitement ses ouailles, et n’aurait pas supporté que l’abbé Taillère, qui officiait tous les dimanches à la chapelle du couvent, ait un regard concupiscent sur l’une d’elles.
C’est que la mère Tume se pâmait secrètement pour le bel abbé.
Mais Louya n’accordait aucune importance à ce minable froqué. Elle était là pour le père Turbateur, il était aussi curé au couvent et il avait promis à Louya qu’il ne resterait pas curé longtemps, pour elle, il se défroquerait.
Louya était donc censée passer pour une novice, mais avec son allure de pinup, les mauvaises langues chuchotaient qu’elle n’était pas no vices, mais au contraire pleine de vices.
Mais, Louya n’en avait que faire des commérages de bonnes sœurs, elle vivait sa vie avec le père Turbateur et ne se préoccupait pas des autres.
Seulement, un jour, la mère Tume surprit le père Turbateur et la novice Louya dans une position fort compromettante.
La mère Tume, bien que satisfaite que Louya ne soit pas sur l’abbé Taillère, mais sur cet impie de père Turbateur, poussa un cri d’oie outragée :
Ma sœur, espèce de dévergondée ! ! ! Quelle honte ! ! ! Pensez à l’œil de Dieu qui, de là haut vous contemple !
Louya ne se démonta pas : Ne vous en faîtes pas ma mère, il doit se rincer l’œil là-haut le grand chef !
La mère Tume offusquée, hurla : Quoi ma sœur, et vous mon père, comment osez-vous ? Dans ce lieu saint ! !
Le père Turbateur riposta : Justement, ne vous inquiétez pas ma mère, le saint père comprendra bien qu’en ce lieu de seins, l’homme ne peut résister.
La mère Tume, de mauvaise foi, reporta toute la faute sur la pauvre Louya et l’attrapant par sa coiffe, la secoua comme un prunier. Mais Louya ne se laissa pas faire, elle distribua maints coups de pieds et coups de poings et les deux femmes finirent par rouler par terre.
Les nonnes, attirées par le bruit étaient rapidement accourues, et ne supportant plus la mère tume, vindicative et acariâtre, elles se mirent à encourager la novice Louya
Et bientôt un chœur s’éleva au saint du couvent
Allez Louya ! Allez Louya !