TimeBomb a écrit :
Alors, certes les abrutis d'extrême gauche précités ont leur pendant d'extrême droit en face, mais faut être atteint d'une forme sélective de cécité pour ne pas voir qu'il y a aux US une gauche radicale très active et qui juge tout à fait légitime l'usage de la violence et de l'intimidation.
Je sais que je n'ai pas la même grille de lecture que toi, mais quand même. L'extrême-droite américaine a des mouvements, depuis la création du pays, qui ont comme objectifs de chasser ou de tuer des gens. Des mouvements qui ont, depuis le début, le soutien de notables et de politiques (d'ailleurs, si il y a bien un truc que le mandat de Trump a remis en lumière c'est bien ça), parfois en sous-main, parfois à visage découvert. L'extrême-gauche n'a jamais eu ça, à part peut-être quelques groupuscules il n'y pas d'histoire de l'extrême-gauche violente aux Etats-Unis. Il n'y a pas eu de structure organisée de façon quasi-militaire, avec camps d'entraînement, des maires et des sénateurs,...
Je ne dis pas qu'il n'y pas de violents dans l'extrême-gauche américaine, je dis que leur "bilan" n'a absolument rien à voir avec celui de l'extrême-droite.
D'ailleurs je ne suis même pas d'accord avec le terme extrême-gauche, parce que pour moi aux States elle est inexistante, quelques mecs tout au plus. Faut voir quand même que là-bas, un mec comme Sanders est traité de communiste par une partie de la population, et Sanders c'est pas Lénine hein.
Quant aux pillages, ce vieux marronnier, ils ont toujours existé, des gens ont toujours profité de mouvements sociaux pour ramener ça à leur profit. Je ne vois pas pourquoi ce serait plus grave quand il s'agît des mouvements pour les droits civiques ou l'extrême-gauche.
Je suis désolé mais pour le coup je trouve tes propos franchement limites au regard de mon estime pour toi, car mettre sur le même pied la violence de la gauche et de la droite, particulièrement dans ce pays vraiment très particulier que sont les Etats-Unis, c'est assez choquant.