Lao a écrit :
Pour continuer sur le sujet dont parle Saddakoh, je pense de mon côté que les deux points de vue ne sont pas totalement incompatibles.
Ça me parait normal de considérer que ces gens sont des abrutis et qu'ils sont responsables de leurs actes - ce sera le point de vue de la justice surtout quand ils franchissent la frontière de l'illégalité.
Ça me parait aussi normal de prendre du recul, de se demander pourquoi on arrive à ce genre de situation et quelles sont les causes qui ont favorisé ces comportements. Ce sera le point de vue de l'analyse politique et/ou sociologique et surtout celui de l'historien.
Je réserve au philosophe la dissertation de savoir qui l'emporte entre la liberté individuelle et le conditionnement par le milieu.
Voilà, ce qui me pose soucis est, pour une même personne, d'appliquer la première façon à certaines situations, la seconde à d'autres, je ne trouve pas ça logique.
Ou sinon il ne faut pas être surpris de se faire tacler par ses interlocuteurs par la suite, on ne peut pas leur demander d'être dans l'analyse d'un côté et dans la réaction de l'autre.