Dans un sens, c'est vrai, l'excommunication s'applique techniquement aux acteurs d'un avortement, celà a été appliqué froidement et machinalement, l'Eglise souhaite sans doute donner une image de fermeté et d'intransigeance.
C'est réussi.
Gagné, bravo, youpi et tralala.
En revanche, l'excommunication n'est pas prévue pour celui qui commet un viol, je pense que c'est considéré comme un pêché mortel, (que l'Eglise peut absoudre ?) la Loi se charge des autres sanctions, normallement.
L'excommunication est une sanction "morale", qui interdit à celui ou celle, en l'occurence, qui en est frappé(e) de pratiquer ou de "bénéficier" des sacrements, elle n'a réellement d'importance que si ladite personne est pieusement catholique, à d'autres, ça pourrait faire une belle jambe.
De plus cette sanction n'est pas définitive, comme nous l'avons vu pour trois ou quatre évêques contemporains.
Maintenant, dans l'hypothèse d'un Dieu paaarfait et d'une vie éternelle, je ne pense pas que ce Dieu aurait le cynisme de refuser cette vie éternelle à cette pauvre fille, et de la plonger, dans un effroyable rire sardonique, dans le bûcher ardent de l'Enfer où moulte diablotins lui piqueront le postèrieur à coups de tridents.
A moins que nous n'ayons affaire à un Dieu-robot, dans ce cas, pas de chance.
Donc je disais, l'excommunication peut parraître, à juste titre, sévère dans le cas présent, mais a t-elle réellement une importance ?
Elle n'a pas de conséquences directes si ce n'est faire passer le Vatican pour un club de salauds sans coeur, ou si ce n'est de priver la "victime" d'une frugale et hebdomadaire galette circulaire de pain sans levain.
Elle n'a pas de conséquences "physiques" sur la personne qui en est victime, et ce, contrairement à d'autres sanctions appliquées dans d'autres religions (suivez mon regard).
Plic, ploc, plic, ploc font le bruit des pierres.
tschiiip.