A propos d'un message pierreux (page117), où, comme c'est l'habitude pour son auteur, sur ces thèmes, le truquage et l'amalgame le disputent à la falsification et à la dénaturation ;
merci de mettre ainsi tellement en valeur, par contraste, les paroles originales qui sont à l'exact opposé de ce message caricatural et pierreux :
"Les scribes et les Pharisiens amenèrent alors une femme qu'on avait surprise en adultère et ils la placèrent au milieu du groupe.
« Maître, lui dirent-ils, cette femme a été prise en flagrant délit d'adultère. Dans la Loi, Moïse nous a prescrit de lapider ces femmes-là. Et toi, qu'en dis-tu ? »
Ils parlaient ainsi dans l'intention de lui tendre un piège, pour avoir de quoi l'accuser.
Mais Jésus, se baissant, se mit à tracer du doigt des traits sur le sol.
Comme ils continuaient à lui poser des questions, Jésus se redressa et leur dit : « Que celui d'entre vous qui n'a jamais péché lui jette la première pierre. »
Et s'inclinant à nouveau, il se remit à tracer des traits sur le sol.
Après avoir entendu ces paroles, ils se retirèrent l'un après l'autre, à commencer par les plus âgés, et Jésus resta seul.
Comme la femme était toujours là, au milieu du cercle, Jésus se redressa et lui dit : « Femme, où sont-ils donc ? Personne ne t'a condamnée ? »
Elle répondit : « Personne, Seigneur », et Jésus lui dit : « Moi non plus, je ne te condamne pas : va, et désormais ne pèche plus. »
Vraiment saisissant le contraste !
"la chrétienté a aboli le christianisme" (Sören Kierkegaard).