L'antispécisme est un humanisme

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Redstein
Masha a écrit :
BluesBarbu a écrit :
C'est quoi GRS


Gros Rouleau de Sopalin


'Human beings. You always manage to find the boring alternative, don't you?'


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- Quand Redstein montre l'abattoir, l'imbécile regarde Redstein - (©Masha)
Redstein

La viande cellulaire va-t-elle révolutionner nos assiettes ?

Des start-up de la Silicon Valley, d’Europe ou d’Israël, savent désormais produire de la viande issue de cellules-souches.




Citation:
L’appétit pour cette technologie est grand. Car la consommation de viande n’a jamais été aussi importante et devrait continuer à croître dans les prochaines années. En 2017, 323 millions de tonnes ont été produites dans le monde, selon l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), un chiffre en augmentation constante.
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Invité
Tu en mangerais toi de cette viande Red ?

(si j'ai pas le choix je le ferais sans doute, mais sinon ça me fait pas très envie)
Redstein
Je ne sais pas trop... Bon, de toute façon, j'ai appris à me passer de produits animaux et je reste à peu près au même niveau de santé/connerie, du coup

C'est un type de produit dont on ne sait pour l'instant pas grand chose... mais bon, on peut compter sur nos élus pour veiller à ce que ça soit parfaitement sain (ils ont fait du très bon boulot pour les émissions des véhicules diesel, par exemple)

Il se dit que c'est un bon moyen de mettre fin à l'élevage industriel dans un premier temps... ce qui me paraît devoir favoriser à terme une vraie prise de conscience


Citation:
L’espoir de disposer bientôt de viande de culture, ou cellulaire, est une bonne nouvelle pour quiconque aspire à se nourrir de viande sans tuer d’animaux. Quant à ceux qui n’en mangent pas, ils mesurent le formidable potentiel de souffrances épargnées. Rappelons que 3 millions d’animaux sont massacrés chaque jour dans les abattoirs en France. La perspective d’une clean meat, comme disent les Anglo-Saxons, d’une « viande propre », en effraie néanmoins beaucoup, qui craignent la disparition des élevages. Y aurait-il vraiment lieu de les regretter, puisque, dans leur immense majorité, il s’agit d’élevages industriels, lieux d’épouvante où l’on produit en masse autant de viande que de souffrance ?

La main sur le cœur, les détracteurs de la viande de culture répondent qu’ils condamnent ces pratiques avec la dernière fermeté, que le risque qu’ils veulent conjurer, c’est celui de la disparition des petits élevages traditionnels, où les animaux vivent si heureux avant l’abattoir. C’est certes un mauvais moment à passer, mais n’est-ce pas la juste contrepartie pour les avoir fait naître et grandir ? Curieux argument que celui selon lequel on a le droit de tuer celui qu’on a fait naître, du seul fait qu’on l’a fait naître.

En raisonnant par l’absurde, peu l’accepteraient s’agissant des humains – en tout cas, aucun avocat ne le risquerait devant un tribunal pour la défense d’un parent accusé d’infanticide. On ne voit donc pas pourquoi il devrait s’appliquer aux animaux. Mais passons. Les pourfendeurs de la viande de culture voient en elle le dernier avatar du capitalisme, dont les défenseurs de cette alternative seraient les « idiots utiles ». Mais défendre l’élevage traditionnel contre la viande de culture tout en prétendant s’opposer à l’élevage industriel relève d’une tartuferie.



« La viande de culture est la seule manière de mettre un terme à l’élevage industriel »

Lorsque son prix sera abordable, la viande cellulaire offrira la promesse au consommateur d’un produit débarrassé des antibiotiques dont les animaux d’élevage sont gavés, estime l’essayiste David Chauvet, dans une tribune au « Monde ».
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fabh
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Il faut évidement moins produire.
Biosmog: "T'es franchement pathétique."
Redstein
Jusqu'à quel point ? On est des milliards sur cette planète...
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Lao
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    Lao
    le 12 Apr 19, 19:39
Honteux!
"Tant qu’on n’aura pas diffusé très largement à travers les hommes de cette planète la façon dont fonctionne leur cerveau, la façon dont ils l’utilisent et tant que l’on n’aura pas dit que jusqu’ici que cela a toujours été pour dominer l’autre, il y a peu de chance qu’il y ait quoi que ce soit qui change. " Henri Laborit.
Redstein
Psychopathe
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Redstein
Clean meat en marche :

Citation:
Le burger vegan de Beyond Meat séduit la Bourse
Spécialisée dans le substitut végétal à la viande, la start-up américaine a été valorisée, pour son premier jour de cotation sur le Nasdaq, à 3,8 milliards de dollars.

Par Laurence Girard, LE MONDE, 04/05/2019

Le véganisme fait saliver les investisseurs. A preuve, lors de sa première cotation sur le Nasdaq, jeudi 2 mai, Beyond Meat a vu son action bondir de 163 %. A la clôture de la Bourse américaine, la start-up spécialisée dans le substitut végétal à la viande était valorisée 3,8 milliards de dollars (3,4 milliards d’euros).

Elle a ainsi levé 241 millions de dollars, sachant que l’action a été proposée à 25 dollars, dans le haut de la fourchette prévue. Ce promoteur du burger vegan, mais aussi des tacos et des saucisses sans protéine animale, a réussi son pari boursier.

Une affaire juteuse pour Ethan Brown, fondateur de Beyond Meat en 2009. Très vite, il a su attirer du beau monde à son tour de table. A l’instar du créateur de Microsoft Bill Gates, du cofondateur de Twitter Evan Williams, de l’ancien directeur de McDonald’s Don Thompson, sans oublier l’acteur américain Leonardo DiCaprio. De quoi médiatiser fort à propos l’aventure de l’entreprise californienne.

Beyond Meat a aussi séduit un industriel de poids : le géant américain de la viande Tyson Foods. Celui-ci n’a pas hésité à croquer par deux fois une part du capital. Il aurait investi 23 millions de dollars pour en détenir 6,5 % et soutenir la start-up dans son développement. Une participation finalement cédée alors que Tyson Foods affirme avoir développé en interne sa propre gamme de burger vegan.

La valorisation boursière de Beyond Meat peut laisser songeur au regard de ses résultats financiers actuels. La start-up, qui n’a encore jamais gagné d’argent, a affiché une perte de près de 30 millions de dollars en 2018 pour un chiffre d’affaires de 88 millions de dollars. A l’origine, elle s’était lancée dans le substitut végétal au poulet. Depuis, elle s’est repositionnée sur un marché clé : celui du burger vegan.

Elle commercialise son produit, un mélange de pois, de pommes de terre, d’huile de coco et une dose de jus de betterave pour imiter le sang coulant lors de la cuisson, sous la marque Beyond Burger au rayon viande des supermarchés. Elle propose aussi une imitation de viande de bœuf hachée pour garnir les tacos et des saucisses végétales. Beyond Meat a signé des accords avec des chaînes de restauration rapide comme Del Taco ou Carl’s Jr.

Mais elle n’est pas seule en lice sur ce marché du substitut végétal à la viande. De nombreuses start-up s’engagent dans cette brèche assurant que leur offre est plus soucieuse de l’environnement, du bien-être animal et de la santé des consommateurs. Un discours qui porte auprès des adeptes du véganisme ou du flexitarisme désireux d’arrêter ou de limiter leurs achats de viande. Et qui est puissamment relayé par les associations de défense des animaux, à l’exemple de The Humane Society, actionnaire de Beyond Meat.

Sociétés futuristes

Parmi les concurrents de la nouvelle coqueluche du Nasdaq, on peut citer la britannique Moving Mountain qui a mis sur le marché son B12 Burger 100 % végétal. Mais aussi des géants agroalimentaires comme Tyson Foods donc, ou Nestlé avec son burger vegan Garden Gourmet et ses saucisses Herta à base de protéines végétales. Quant à Unilever, il a acquis la société néerlandaise De Vegetarische Slager (Le boucher végétarien) fin 2018.
Impossible Foods, a, elle, souhaité faire un pas de plus dans l’imitation de la texture et du goût de la viande en ajoutant du « sang de synthèse », de l’hème, fabriqué à partir de soja et de levure modifiée génétiquement. Cette start-up américaine soutenue par Google vient de lancer un test à grande échelle de commercialisation de l’Impossible Whopper avec Burger King. D’autres sociétés, encore plus futuristes, cultivent des cellules musculaires animales pour fabriquer un équivalent de viande en laboratoire.

Parmi ces tenants de la « clean meat » on peut citer les américaines Memphis Meats et Just, les israéliennes Future Meat Technologies et SuperMeat ou la néerlandaise Mosa Meat.
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