L'égalité hommes-femmes

Bah oui, avec moi toutes les discussions finissent par tourner autour des PEA.

C'est simple, la vie, finalement.

Oui l'homophobie est égale partout dans le monde, tout est pareil, un rond est un carré, un carré est un rond
C'est incroyable d'être aveugle à ce point, je sais pas ce qu'il faut faire.

Je suis très tolérant en réalité, je ne fait que pointer du doigt une certaine population qui sait se faire remarquer. Normalement quand on est étranger on fait profil bas.

Mais c'est vrai, on dévie du sujet là, il est temps d'arrêter.
J'ai bien retenu la leçon, toutes les peuples sont identiques. Je conseillerais donc à mes amis gay le Yemen comme prochaine destination vacance, ils y seront bien reçus.

moi je finis toujours par acheter un truc

Depuis le début de cette conversation tu n'arrives pas à comprendre que ton problème, ce n'est pas le mot "identique", c'est le mot "peuple"

C'est quoi le problème avec ce mot ?

..... ne pas faire l'amalgame entre peuple et culture.

Je me permets de te suggérer ce superbe extrait du Cahier d'un retour au pays natal de Césaire :

Et au milieu de tout cela je dis hurrah ! mon grand-père meurt, je dis hurrah ! la vieille négritude
progressivement se cadavérise.
Il n'y a pas à dire : c'était un bon nègre.
Les Blancs disent que c'était un bon nègre, un vrai bon nègre, le bon nègre à son bon maître.
Je dis hurrah !
C'était un très bon nègre,
la misère le avait blessé poitrine et dos et on avait fourré dans sa pauvre cervelle qu'une fatalité pesait
sur lui qu'on ne prend pas au collet ; qu'il n'avait pas puissance sur son propre destin ; qu'un Seigneur
méchant avait de toute éternité écrit des lois d'interdiction en sa nature pelvienne ; et d'être le bon nègre ;
de croire honnêtement à son indignité, sans curiosité perverse de vérifier jamais les hiéroglyphes
fatidiques.
C'était un très bon nègre
et il ne lui venait pas à l'idée qu'il pourrait houer, fouir, couper tout, tout autre chose vraiment que la
canne insipide
C'était un très bon nègre.
Et on lui jetait des pierres, des bouts de ferraille, des tessons de bouteille, mais ni ces pierres, ni cette
ferraille, ni ces bouteilles...
O quiètes années de Dieu sur cette motte terraquée !
et le fouet disputa au bombillement des mouches la rosée sucrée de nos plaies.
Je dis hurrah ! La vieille négritude
progressivement se cadavérise
l'horizon se défait, recule et s'élargit
et voici parmi des déchirements de nuages la fulgurance d'un signe
le négrier craque de toute part... Son ventre se convulse et résonne... L'affreux ténia de sa cargaison
ronge les boyaux fétides de l'étrange nourrissons des mers !

Et au milieu de tout cela je dis hurrah ! mon grand-père meurt, je dis hurrah ! la vieille négritude
progressivement se cadavérise.
Il n'y a pas à dire : c'était un bon nègre.

Les Blancs disent que c'était un bon nègre, un vrai bon nègre, le bon nègre à son bon maître.
Je dis hurrah !
C'était un très bon nègre,
la misère le avait blessé poitrine et dos et on avait fourré dans sa pauvre cervelle qu'une fatalité pesait sur lui qu'on ne prend pas au collet ; qu'il n'avait pas puissance sur son propre destin ; qu'un Seigneur méchant avait de toute éternité écrit des lois d'interdiction en sa nature pelvienne ; et d'être le bon nègre ; de croire honnêtement à son indignité, sans curiosité perverse de vérifier jamais les hiéroglyphes fatidiques.

C'était un très bon nègre et il ne lui venait pas à l'idée qu'il pourrait houer, fouir, couper tout, tout autre chose vraiment que la canne insipide.
C'était un très bon nègre.

Et on lui jetait des pierres, des bouts de ferraille, des tessons de bouteille, mais ni ces pierres, ni cette ferraille, ni ces bouteilles...
O quiètes années de Dieu sur cette motte terraquée !
et le fouet disputa au bombillement des mouches la rosée sucrée de nos plaies.
Je dis hurrah ! La vieille négritude progressivement se cadavérise
l'horizon se défait, recule et s'élargit et voici parmi des déchirements de nuages la fulgurance d'un signe le négrier craque de toute part... Son ventre se convulse et résonne... L'affreux ténia de sa cargaison ronge les boyaux fétides de l'étrange nourrissons des mers !

Qu'au final ton problème ce n'est pas l'Islam mais les Arabes. Tu commences ta diatribe en disant que l'Islam est intolérant avec les gays (et je suis d'accord avec ça), puis tu compares avec les Vietnamiens (je ne savais pas que c'était une religion, vietnamien), et enfin tu parles d'une population. Mais bref, c'était pas le sujet de toute façon, ce ne sont pas les musulmans qui décident des conditions de vie des gays dans nos pays. Au passage, ta réflexion sur le Yemen est... lunaire.

C'est la semaine des fiertés, toutes les chaînes font au moins une soirée avec des docus, je suppose que certains seront vraiment intéressants Et c'est là qu'on voit que TOUTES les religions sont dangereuses pour les LGBT et les femmes. J'en ai vu un sur la communauté LGBT en Inde, horrifiant. Dans certains coins reculés, il n'est pas rare qu'une personne présumée homo soit brûlée vive par les villageois, sa propre communauté: voisins, amis,...

El Phaco, ce dont parle Césaire, ça se passe aux Antilles et plus particulièrement de la période esclavagiste. En Afrique de l'Ouest c'était assez différent.

Tiens, les derniers fait divers me font penser que l'homophobie est un délit mais pas la macrophobie.... Elle est même encouragée, voir certains posts sur ce forum

Si un jour Macron est agressé, ce sera pour ce qu'il fait, pas pour ce qu'il est.

Toujours difficile de différencier l'auteur de l'homme

Ce qui est fascinant dans cette histoire, c'est que même si l'homosexualité est dépénalisée depuis 1982 en France, chez les "civilisés", on ne peut pas être fier du traitement qu'on continue de leur infliger, cette homophobie latente qui s'exprime encore de bien des manières, qui se révèle de façon aigüe dans les bastonades régulières (qui ne sont pas l'oeuvre d'émigrés), dans l'attitude générale viriliste qui envoie de nombreux homosexuels sous des roues de train ou dans des psychothérapies longue durée. Sans parler de l'effet que la vision viriliste homophobe provoque, par contiguité, sur l'identité masculine, toujours aussi agressive vis-à-vis d'elle même et violente vis-à-vis des femmes, en 2023. Que les hommes méprisent les homosexuels, qu'ils se détruisent dans des conduites de défi imbéciles et qu'ils tabassent leur femme fait partie du même schème de pensée.