La catastrophe de Courrières. Le travail de la mine.

Rappel du dernier message de la page précédente :
vincentvince
papibouzou a écrit :
Et bien non, le ramassage était affaire de famille. Chacun ramassait son charbon. Ce qui arrivait c'était que les jeunes allaient par esprit de solidarité ramasser le charbon des personnes âgées (bien souvent des veuves parce les mineurs mourraient jeunes). Ils avaient souvent la pièce; mais ce n'était pas la première motivation; on faisait montre de solidarité et on aimait ses voisins. Ensuite c'était effectivement la fête chez les mineurs. Signe de la solidarité: L'entraide. On se prêtait tout, parce que certain mineurs étaient plus riches que d'autre à cause des pensions de silicose, donc réussissaient mieux à subvenir à leur besoins. Ils aidaient les autres qui n'y arrivaient pas. Il y avait des magasins de provisions qui en ont fait leur commerce. Bien souvent un magasin par cité. Les mineurs y avait "leur ardoise" et règlaient en fin de mois ce qu'ils devaient; ça fidélisait la clientèle


Et bien gageons alors que les us étaient différents en Belgique ..... ou alors, que la personne qui m'a raconté l'histoire m'a menti ....
PISS and LAUGH
clarissep
papibouzou a écrit :
Et bien non, le ramassage était affaire de famille. Chacun ramassait son charbon. Ce qui arrivait c'était que les jeunes allaient par esprit de solidarité ramasser le charbon des personnes âgées (bien souvent des veuves parce les mineurs mourraient jeunes). Ils avaient souvent la pièce; mais ce n'était pas la première motivation; on faisait montre de solidarité et on aimait ses voisins. Ensuite c'était effectivement la fête chez les mineurs. Signe de la solidarité: L'entraide. On se prêtait tout, parce que certain mineurs étaient plus riches que d'autre à cause des pensions de silicose, donc réussissaient mieux à subvenir à leur besoins. Ils aidaient les autres qui n'y arrivaient pas. Il y avait des magasins de provisions qui en ont fait leur commerce. Bien souvent un magasin par cité. Les mineurs y avait "leur ardoise" et règlaient en fin de mois ce qu'ils devaient; ça fidélisait la clientèle


Il me semble aussi qu'il s'agissait de coopérative et ce afin de diminuer les frais.
Edit : je me trompe pê mais il me semble même qu'une partie de leur salaire était directement donné en bon à valoir dans cette coopérative.
Il en était d'ailleurs de même de leur maison, elle était loué par la mine aux travailleurs

Aure chose qui a beaucoup touché les mineurs outre les catastrophe, c'est la silicose, cette maladie dû aux poussières inhalées aux fonds des mines.
Tout est si simple et si facile quand on rêve. Comment ensuite continuer tout bonnement d'exister s'il n'y avait pas eu cette parenthèse....
clarissep
vincentvince a écrit :
papibouzou a écrit :
Et bien non, le ramassage était affaire de famille. Chacun ramassait son charbon. Ce qui arrivait c'était que les jeunes allaient par esprit de solidarité ramasser le charbon des personnes âgées (bien souvent des veuves parce les mineurs mourraient jeunes). Ils avaient souvent la pièce; mais ce n'était pas la première motivation; on faisait montre de solidarité et on aimait ses voisins. Ensuite c'était effectivement la fête chez les mineurs. Signe de la solidarité: L'entraide. On se prêtait tout, parce que certain mineurs étaient plus riches que d'autre à cause des pensions de silicose, donc réussissaient mieux à subvenir à leur besoins. Ils aidaient les autres qui n'y arrivaient pas. Il y avait des magasins de provisions qui en ont fait leur commerce. Bien souvent un magasin par cité. Les mineurs y avait "leur ardoise" et règlaient en fin de mois ce qu'ils devaient; ça fidélisait la clientèle


Et bien gageons alors que les us étaient différents en Belgique ..... ou alors, que la personne qui m'a raconté l'histoire m'a menti ....


Ou peut-être toi qui n'a pas bien compris

je plaisante hein

Tiens pour ceux que ça intéresse, j'ai trouvé ça :
http://www.histoires-de-chtis.com
Tout est si simple et si facile quand on rêve. Comment ensuite continuer tout bonnement d'exister s'il n'y avait pas eu cette parenthèse....

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