Kandide a écrit :
RFM a écrit :
Quel rapport avec l'empathie? ^^
Un monde meilleur pour tous, n'est-ce pas la visée du libéralisme?
Comment parler de l'être humain sans parler d'empathie ?
(Je tiens à rappeler qu'un être humain est autre chose qu'une simple ligne comptable.)
Vous souhaitez m'emmener sur votre terrain "libéral"....
hé bien, le libéralisme semble se décliner sous beaucoup de formes différentes...
Il faudrait donc convenir de quelle acception l'on parle...
Et entre la "belle" théorie et la pratique...
Un petit extrait de "En finir avec le libéralisme à la française" (Guillaume Sarlat):
"Si la France est aujourd'hui en crise, c est simplement parce que depuis 30 ans elle s'est enlisée dans le libéralisme. Car oui, malgré ses dépenses publiques record et son droit du travail pléthorique, elle est libérale.
L'Etat a démissionné. Après avoir libéralisé l'économie, sans aucune stratégie, il se contente de porter à bout de bras ceux, toujours plus nombreux, qui ne trouvent pas leur place dans le système.
Dans ce contexte, chacun défend ses intérêts. Les investisseurs et les entreprises se concentrent sur le court-terme. Les grands groupes engagent des luttes fratricides avec les PME et négligent leurs employés. Les banques s écartent de leur mission, et la politique monétaire joue les pousse-au-crime."
Peu importe les mots en définitive, c'est l'humain dans sa globalité qui compte.
Encore une fois, une place décente pour chacun...
Comprenne qui pourra.
A qui le dis-tu? (Mille excuses si je ne "vous-vois" pas...) ^^
Je m'interrogeais simplement sur le "pour tous"
qui reste précisément l'un des mots d'ordre du libéralisme...
Une "place décente pour chacun" me semble déjà (un minimum) plus propice au respect des différences...
y compris de ceux qui ne veulent pas d'une "place [lambda?] dans le système"...
On pourrait en effet croire à une énième "belle" théorie.
Mais cette tension entre le "tous" et le "pour chacun"
génère un vrai gap au quotidien.
Et je parle bien d'expérience quotidienne, personnelle, professionnelle et associative, au coeur des institutions, pour y porter une part infinitésimale de la
vox populi.
Et de fait, tes questions peuvent être l'expression de la meilleure volonté...
elles tendent (paradoxalement?) à occulter
le fait que des tas de gens s'investissent déjà,
prennent des risques,
et pensent leur parcours de vie en fonction de l'idée qu'ils se font d'un "monde meilleur".
Au prix de ne mesurer bien souvent leur progression
qu'aux seules résistances qu'ils rencontrent.
En quoi je te rassure (ou pas
) ; tu n'es pas le seul à t'interroger.
(Et "mon terrain" n'est pas spécifiquement libéral...)
Mais pour quel pas?