Ben.oît a écrit :
Ta réaction est compréhensible.
Elle occulte certaines notions de philosophie du droit et ses fondements même. Elle occulte les questionnements complexes de la raison pour juger quelque chose d’irraisonné.
Je serais le premier à souhaiter le pire à un monstre tels que les deux sus-cités et les autres trop célèbres.
C’est la raison pour laquelle nous confions la justice à un corps indépendant qui a planché sur le sujet, ses limites pour définir un cadre le moins pire possible.
Qu’est qu’une faute ? Notion de peine ?
Qui sommes nous pour juger d’autres homes? Comment protéger la société? Comment hiérarchiser les fautes et les peines?
Ces notions sont évoquées en première année de Droit et des thèses sont pondues tous les ans à ce sujet tant la discipline évolue
au delà du "seul le tout puissant peut juger" et "je suis fait comme je suis fait donc c'est dans ma nature", c'est une question qui me vient souvent à l'esprit, on dit souvent que les lois sont là pour les riches et assurer leur place en haut de l'échelle, pouvoir et contrôle, mais pas que, quand on sait qu'un joint de trop et hop en taule, on peut se poser la question, hypocrisie d'un système qui fait des lois, veut protéger, veut sécuriser et faire vivre aux autres des valeurs qu'il ne respecte pas et n'applique pas lui même au quotidien, du petit délit jugé à la va vite à la représentation théâtrale quand le sujet fait polémique, en général les gros bonnet, les cadors et autres
et puis même, combien de ces juges et procureurs n"ont pas commis de fautes ou combien ont des vices, y'en a qui sont franchement sereins à en envoyer au cachot nouvelle génération sans se demander si eux même ils ne commettent pas là une faute, l'ordre des chose qu'ils disaient