Colonel Blues a écrit :
La situation ne fait que mettre en avant la variété de personnalités au sein d'une école, chose qui se ressent beaucoup moins "à l'intérieur" de l'école qui est un "cadre", avec des "règles" et des horaires stricts, et où tu laisses ta vie personnelle dehors car il n'y a pas une minute de répit dans l'exercice de ce métier…
L'infrastructure scolaire est un cadre en soi et effectivement, son absence va accroître la variance individuelle (du côté prof comme du côté famille).
Les élèves en quasi-décrochages, sur lesquels les parents eux-mêmes a-scolaires n'avaient plus la main, il n'y a plus trop de question maintenant
Et de l'autre côté, on doit trouver des situations de confinenent avec des enfants intéressés, des parents ayant des affinités avec l'apprentissage scolaire (plutôt que des compétences parentales), des logements spacieuse et adaptés. Si en plus les profs étaient compétents et motivés, les gamins ont avancé de 6 mois.
Les écarts vont exploser. J'ai entendu parler d'enfants qui avaient fini le boulot de la semaine le lundi soir et d'autres, dont le prof n'avait pas encore reçu de nouvelles avant Pâques (et je m'étonnais qu'il n'appelle pas).
Après la vague sanitaire, on va connaître d'autre vagues, économiques, psy, sociales, qui ne seront pas jojo à mon avis.
Vous battez pas, je vous aime tous