Il y a effectivement trois cons du jour. Ok, je suis d'accord avec ce que dit Beurp's. Guillon, finalement, c'est très consensuel et ça ne va pas très loin. Parce que Besson dirige un ministère dont le boulot consiste à reconduire des étrangers à la frontière, on fait un parallèle avec l'extrême droite et le nazisme. Ce n'est effectivement pas particulièrement transgressif, comme humour (et la comparaison avec le grand anarchiste de droite Pierre Desproges fait gentiment sourire). Mais d'un autre côté on a le super con Besson, avec sa coupe de cheveu de merde - merde, c'est tellement vieille France des années 30 et le mec n'assume pas ça ?! - qui vient nous faire le coup de la veuve éplorée, se faisant passer pour une pauvre victime d'un complot socialo-journalistique germano pratin et je ne sais quoi d'autre. Quand on sait quelle enflure est ce type, il y a de quoi ricanner aussi. Enfin, palme du con du jour pour Jean-Luc Hees, le roi des crétins qui s'est senti obligé de s'excuser. Non seulement, cela rappelle la servilité des patrons de presse pompidoliens - une époque que je n'ai pas connue, donc - mais en plus, ça finit par accréditer l'argument comme quoi Guillon est subversif. Ce matin, je somnolais à moitié en écoutant le mec débiter son billet quotidien et la seule réaction que j'ai eue avant de me rendormir a été qu'il pourrait quand même la mettre en sourdine au lieu de gueuler comme ça ... ce sont les propos de Besson qui m'ont réveillé, en fait. À ce rythme, Guillon n'aura même plus besoin d'attachés de presse pour remplir les salles ...