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Le développement durable

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lo-fi reup
Tu nous le ressort regulierement celui la JA

A mon avis le contenu est nul. De la philo pour babos qui ne comprennent rien aux chiffres. Evidemment je ne l'ai pas lu
casseoreille
Je suis étonné que lorsque l'on évoque le réchauffement climatique on liste systématiquement et presque uniquement la pollution mondiale. Je pense que les grands incendies qui sévissent après l'Australie, soit le Canada, les Etats Unis, la Grèce, la Turquie, et les feux réguliers en Corse, Italie, France, etc..., doivent participer grandement à la hausse des températures que nous connaissons d'année en année! Actuellement, la banquise fond à la vitesse grand V, avec une hausse de 10 degrés!

Et, demain, les quelques degrés de plus contribueront, à leur tour, à favoriser et à augmenter les grands incendies suite aux effets de la sécheresse!
casseoreille
Les incendies gigantesques de plus en plus nombreux dans le monde, brûlent des milliers d'hectares de forêts et de maquis. Ces feux dégagent énormément de gaz à effet de serre genre dioxyde de carbone (CO2) et en plus chaque centimètre carré dégage une chaleur de 800 degrés. Je suis certain que ces grands incendies accélèrent grandement le réchauffement climatique!
casseoreille
Je n'ai aucune confiance dans les chiffres. Il y a des pollutions comme le PCB présent dans la plupart de nos cours d'eaux, que l'on n'évoque même pas pour ne pas affoler la population!

Exemple, la Saône et le Rhône fortement polluées aux PCB, se jettent en méditerranée! Jamais ce problème n'est abordé vu les enjeux financiers de la Côte d'Azur!
lo-fi reup
Toutes les pollutions (engrzis, plastique, particules fines, etc...) c'ezt tres grave mais rien a voir avec le rechauffement

Ce sont des combats séparés (c'est pour ca que qd on renouvellle a tour de bras le parc automobile francais pour "lutter contre les particules" ca me fait bondir)

Ce qui est flippant avec le rechauffement c'est l'acceleration exponentielle a moyen terme.

Plus il fait chaud, plus le permafrost dégèle , ca libere des gazs, il fait encore plus chaud

Pour les feux dur a dire si c'est negligeable.
Moi je pense que oui
Et, tant que les arbres repoussent le carbone liberé sera recapturé
oldamp
lo-fi reup a écrit :


Et, tant que les arbres repoussent le carbone liberé sera recapturé


Faut combien d'années pour la repousse d'un arbre ? Et déjà la forêt amazonienne est passée négative en bilan carbone : elle en produit plus qu'elle n'en absorbe, ce qui est très alarmant.
Lao
  • Lao
  • Vintage Top utilisateur
  • MP
  • #2978
  • Publié par
    Lao
    le 06 Aug 21, 11:43
Il n'y a pas que les arbres, toutes les plantes vertes contribuent à la captation de carbone et la palme revient en fait aux micro-algues marines.

https://www.acteurdurable.org/(...)gues/
https://www.lesechos.fr/idees-(...)33879

Mais effectivement la déforestation est une calamité, que ce soit des feux, des transformations en terre agricole ou du bétonnage. De fait Sapiens est responsable, et devrait prendre conscience des conséquences de son expansion destructrice (qui ne date pas d'hier).

[mode ...]J'habite un lotissement dans un petit village et je vois de plus en plus de gens qui remplacent leur pelouse par des rocailles ou des tapis de cailloux, qui bétonnent leurs allées, ... qui enlèvent leurs haies pour mettre des clôtures (claustras) transformant ainsi la quasi campagne en cité minérale et mécanique. C'est vrai les pelouses, platebandes, haies ..., il faut les entretenir, mais le résultat, c'est une diminution d'espaces verts et surtout une réduction progressive mais inéluctable d'espaces pour les autres formes de vie. D'une manière très avouable, pour se "faciliter la vie", on transforme l’environnement.
Mais il y a toujours pire, ; Je préfère ne pas parler des centaines d'hectares détruits pour mettre des bâtiments de bureaux pour que les employés (connectés, il va sans dire) puissent passer leur vie devant leurs machines afin d’assurer la "croissance économique" chère aux maîtres de l'humanité. [/mode ...]
"Tant qu’on n’aura pas diffusé très largement à travers les hommes de cette planète la façon dont fonctionne leur cerveau, la façon dont ils l’utilisent et tant que l’on n’aura pas dit que jusqu’ici que cela a toujours été pour dominer l’autre, il y a peu de chance qu’il y ait quoi que ce soit qui change. " Henri Laborit.
jules_albert



L'encadrement de cette nouvelle "armée du travail" est déjà sur le pied de guerre. Comme le New Deal avait rallié à peu près tout ce que les États-Unis comptaient d'intellectuels et de militants de gauche, le nouveau cours écologique du capitalisme bureaucratique mobilise à travers le monde tous les "gentils apparatchiks" des justes causes environnementales et humanitaires.

Ce sont de jeunes spécialistes enthousiastes, compétents et ambitieux : formés sur le terrain, dans les ONG et les associations, à diriger et à organiser, ils se sentent capables de "faire avancer les choses".

Convaincus d'incarner l'intérêt supérieur de l'humanité, d'aller dans le sens de l'histoire, ils sont armés d'une parfaite bonne conscience et, ce qui ne gâte rien, de la certitude d'avoir les lois pour eux : celles déjà en vigueur et toutes celles qu'ils rêvent de faire édicter. Car ils veulent toujours plus de lois et de règlements, et c'est là qu'ils se rencontrent avec les autres progressistes, "anti-libéraux" et militants du parti de l'État, pour lesquels la "critique sociale" consiste, à la Bourdieu, à inviter les "dominés" à "défendre l'État" contre son "dépérissement néo-libéral".

Catastrophisme, administration du désastre et soumission durable, page 69
Sans valeur marchande : https://debord-encore.blogspot(...).html

La peste citoyenne. La classe moyenne et ses angoisses : http://parolesdesjours.free.fr(...)e.pdf
PierredesElfes
de toute facon toutes les mesures prises le sont pour sauver " l'economie " pas pour sauver des vies ....c'est en tout cas le charabia tenu sur les chaines d' infos par les politiques !!!
La vie s'écoule comme l'eau d' un ruisseau, chaque mètre parcouru est à jamais perdu ...
Kandide
casseoreille a écrit :
Je n'ai aucune confiance dans les chiffres. Il y a des pollutions comme le PCB présent dans la plupart de nos cours d'eaux, que l'on n'évoque même pas pour ne pas affoler la population!

Exemple, la Saône et le Rhône fortement polluées aux PCB, se jettent en méditerranée! Jamais ce problème n'est abordé vu les enjeux financiers de la Côte d'Azur!
jules_albert
Un texte clé pour comprendre la situation actuelle.

Contre l'écologisme de caserne, contre la bureaucratie écologique :



La bureaucratie des experts, née avec le développement de la planification, élabore pour l'ensemble des gestionnaires de la domination le langage commun et les représentations grâce auxquels ceux-ci comprennent et justifient leur propre activité. Par ses diagnostics et ses prospectives, formulés dans la novlangue du calcul rationnel, elle entretient l'illusion d'une maîtrise techno-scientifique des « problèmes ». Sa vocation est de défendre le programme d'une survie intégralement administrée. C'est elle qui lance régulièrement alertes et mises en garde, comptant sur l'urgence qu'elle fait valoir pour être plus directement associée à la gestion de la domination.

Dans sa campagne pour l'instauration de l'état d'urgence, elle n'a jamais manqué d'être soutenue par tous les étatistes de gauche et autres citoyennistes, mais désormais elle n'est presque plus combattue par les décideurs de l'économie, la plupart d'entre eux voyant dans un désastre sans fin la perspective d'une relance permanente de la production par la poursuite de l'« écocompatibilité ». Une chose lui est d'ores et déjà acquise, c'est qu'au moment d'appliquer la vieille recette keynésienne des programmes de travaux publics, résumée par la formule « creuser des trous et les reboucher », elle trouvera bien assez de « trous » déjà creusés, de dégâts à réparer, de déchets à recycler, de pollutions à nettoyer, etc. (« Nous allons devoir réparer ce qui ne l'a jamais été, gérer ce que personne n'a jamais géré »).


L'encadrement de cette nouvelle « armée du travail » est déjà sur le pied de guerre. Comme le New Deal avait rallié à peu près tout ce que les Etats-Unis comptaient d'intellectuels et de militants de gauche, le nouveau cours écologique du capitalisme bureaucratique mobilise à travers le monde tous les « gentils apparatchiks » des justes causes environnementales et humanitaires. Ce sont de jeunes spécialistes enthousiastes, compétents et ambitieux : formés sur le terrain, dans les ONG et les associations, à diriger et à organiser, ils se sentent capables de « faire avancer les choses ». Convaincus d'incarner l'intérêt supérieur de l'humanité, d'aller dans le sens de l'histoire, ils sont armés d'une parfaite bonne conscience et, ce qui ne gâte rien, de la certitude d'avoir les lois pour eux : celles déjà en vigueur et toutes celles qu'ils rêvent de faire édicter. Car ils veulent toujours plus de lois et de règlements, et c'est là qu'ils se rencontrent avec les autres progressistes, « anti-libéraux » et militants du parti de l'Etat, pour lesquels la « critique sociale » consiste, à la Bourdieu, à inviter les « dominés » à « défendre l'Etat » contre son «dépérissement néo-libéral».


Rien n'indique mieux en quoi le catastrophisme des experts est bien autre chose qu'une « prise de conscience » du désastre réel de la vie aliénée que la façon dont il milite pour que chaque aspect de la vie, chaque détail de comportement, soit transformé en objet de contrôle étatique, encadré par des normes, des règles, des prescriptions. Tout expert devenu catastrophiste se sait dépositaire d'un fragment de la vraie foi, de la rationalité impersonnelle qui est l'essence idéale de l'Etat. Quand il adresse ses remontrances et ses recommandations aux dirigeants politiques, l'expert est conscient de représenter les intérêts supérieurs de la gestion collective, les impératifs de survie de la société de masse. (On parlera de « volonté politique » qui manque, pour évoquer cet aspect des choses.)

L'expertise n'est pas seulement étatiste par destination, parce qu'il n'y a qu'un Etat renforcé qui puisse appliquer ses solutions : elle est structurellement étatiste, par tous ses moyens, ses catégories intellectuelles, ses « critères de pertinence ». Ces « jésuites de l'Etat » ont leur idéalisme, la conviction d'œuvrer pour sauver la planète ; mais cet idéalisme se renverse très normalement, dans la pratique prosaïque, en matérialisme grossier, pour lequel il n'est pas une manifestation spontanée de la vie qui ne soit ravalée au rang d'objet passif à organiser : pour imposer le programme de la gestion bureaucratique (« produire la nature »), il faut combattre et supprimer tout ce qui existe de façon autonome, sans les secours de la technologie, et qui ne saurait donc être qu'irrationnel (comme l'étaient hier encore toutes les critiques de la société industrielle qui annonçaient son prévisible désastre).


Le culte de l'objectivité scientifique impersonnelle, de la connaissance sans sujet, est la religion de la bureaucratie. Et parmi ses pratiques de dévotion favorites figure bien évidemment la statistique, par excellence science de l'Etat, effectivement devenue telle dans la Prusse militariste et absolutiste du XVIIIe siècle, qui fut aussi la première, comme l'a remarqué Mumford, à appliquer à grande échelle à l'éducation l'uniformité et l'impersonnalité du système moderne d'école publique. De même qu'à Los Alamos le laboratoire était devenu caserne, ce qu'annonce le monde-laboratoire, tel que se le représentent les experts, c'est un écologisme de caserne. Le fétichisme des mesures, le respect enfantin de tout ce qui se présente comme un calcul, tout cela n'a rien à voir avec la crainte de l'erreur mais plutôt avec celle de la vérité, telle que pourrait se risquer à la formuler le non-expert, sans avoir besoin de chiffres. C'est pourquoi il faut l'éduquer, l'informer, pour qu'il se soumette par avance à l'autorité scientifique-écologique qui édictera les nouvelles normes, nécessaires au bon fonctionnement de la machine sociale. Dans la voix de ceux qui répètent avec zèle les statistiques diffusées par la propagande catastrophiste, ce n'est pas la révolte qu'on entend, mais la soumission anticipée aux états d'exception, l'acceptation des disciplines à venir, l'adhésion à la puissance bureaucratique qui prétend, par la contrainte, assurer la survie collective.

Catastrophisme, administration du désastre et soumission durable, chapitre XXIII, pages 68-71
Sans valeur marchande : https://debord-encore.blogspot(...).html

La peste citoyenne. La classe moyenne et ses angoisses : http://parolesdesjours.free.fr(...)e.pdf

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