À ce propos, je vous raconte un truc.
Je connais bien les Suisses et les Allemands, on est voisins. En fait je connais bien ceux qui habitent la frontière.
Il m'a été donné, très récemment, de passer une journée dans la Suisse un peu plus profonde. Catastrophe ! Ils détestent les Français, mais vous n'avez pas idée à quel point. De la haine, véritablement.
J'ai déjà été à mainte fois victime du racisme, fréquentant le collège du fin fond quartier beur de Mulhouse. C'est même là, à 12 ans que j'ai découvert ce mot, "racisme". Il se trouve que c'était du racisme anti-francaoui. Il n'empêche que mes meilleurs copains de l'époque étaient "Arabes". (On disait Arabes en ce temps là mais ils étaient Français.) Mais cette haine, dont j'ai souffert, qui me faisait longer les murs tous les jours de l'année, j'arrivais à la comprendre, à l'expliquer. En Suisse, en revanche, cette haine m'a glacé le sang. Il y a 2 ou 3 types qui m'auarient bien tiré une balle si ils en avaient eu le droit. Vous pensez sans doute que j'exagère, mais non. Et pourtant je n'étais ni agressif, ni hautain, bien au contraire.
Et ce racisme ne provenait pas de types aux cheveux ras et chemise brune. Cela pouvait être des jeunes, cheveux longs, boucle d'oreille... très "cools".
Je n'y retournerai pas. J'ai flippé sévère.