alexquse a écrit :
_Hazard_ a écrit :
Le mariage est une notion juridique.
La modification prévue n'est pas un "mariage gay"
mais un "mariage pour tous"
.
Les questions que je me pose sont donc plutôt du style : est ce que je pourrai épouser mon frère (alors qu'aucun de nous deux n'est gay)? est ce que mes enfants seront considérés comme les siens (et inversement).
Je précise que c'est un exemple complètement fictif.
Encore plus délicat : un frère et une sœur pourront ils se marier (je ne parle pas d'avoir des enfants ensemble - évidemment)?
Là tu entres dans le domaine de l'inceste. L'exemple n'est pas anodin. Je crois que c'est tout autre chose. D'un point de vue plus technique, il y a déjà un lien familial direct, pourquoi rajouter une alliance matrimoniale? Mais surtout, quand on parle de changer la règle, vous inférez tout de suite toute sorte de débordements qui n'ont que des liens théoriques, voire imaginaires avec la question de départ. Personnellement, je suis assez hésitant, car je ne vois pas beaucoup de bénéfices. Mais je trouve utile comme signal qui dit "l'institution du mariage et de la famille doivent être réinventées car elles ne fonctionnent plus de cette façon dans la réalité". Et je crois que le coeur du débat est là. Car franchement, qui en a quelque chose à faire d'une poignée d'homos qui veulent se marier?
Je ne considère pas mes propos comme un débordement mais comme une analyse.
Je ne fais que réfléchir
en considérant des cas limites de la notion "mariage pour tous" sur laquelle je n'ai aucun a priori (je ne sais même pas si j'ai un avis là dessus).
L'interdiction de la procréation incestueuse n'a de justification que biologique et génétique (et je le place effectivement dans les interdits justifiés).
Par contre, à partir du moment où il n'y a pas de procréation je ne vois aucune raison d'interdire un mariage "incestueux" dans la mesure où rien ne peut prouver que les époux s'engagent pour procréer (prenez l'exemple de 2 soeurs par exemple).
Evidemment les tenants de la morale, de la religion, etc..... vont pousser des cris d'orfraie mais c'est parce qu'ils ont oublié la justification de la règle (biologique) et s'arrêtent au respect de l'ordre donné (morale établie).
SVP : je parle de relations normales pas de viols ou de domination sur mineurs, etc...... J'ai pris l'exemple de frère/soeur, on pourrait prendre cousin/cousine, etc......
Si le législateur autorise le mariage pour tous et ne gère plus l'aspect procréation du mariage, à mon sens, il faudrait gérer cet aspect en dehors (par le milieu médical?).
En fait je soulève ce point ambigu par méconnaissance de ce que le texte prévoit sur ces aspects.