[quote="cold"][quote="kiff71"]
Pas plus que je ne connais d'exemples parmi les espèces de mammifères où ce n'est pas la mère qui s'occupe du petit, car ce qui caractèrise les mammifères c'est que seule la femelle peut le nourrir son petit, le "non femelle" qu'est le mâle n'est pas totalement équipé pour.
Citation:
C'est hippocampe mâle qui porte les œufs.
L'hippocampe est un poisson, pas un mammifère...Ce qui caractérise les mammifères, c'est les glandes mammaires de la femelle, le petit est nourri par sa mère jusqu'à son sevrage.
Ce qui nécessite que la mère lui accorde tout son attention jusqu'à ce que le petit puisse se débrouiller, ce qui s'appelle l'instinct maternel.
C'est d'ailleurs peut être une des raisons qui a fait que notre taxon a eut autant de succès sur le plan évolutif.
Pour le reste, le fait que certaines femmes puissent choisir de ne pas avoir d'enfant n'est pas en contradiction avec l'instinct maternel.
Toutes proportions gardées (car mon propos n'est pas de comparer le fait de ne pas avoir d'enfant ou même d'accoucher sous X avec ce qui suit), il y a aussi des exemples de femelles animales qui rejètent leurs petits et les laissent mourir, ou même les devorent, on sait bien aussi que des femmes qui foutent leurs bébés au congélateur. Ce sont des cas extrêmes, des comportements "pathologiques" mais ça ne remet pas en cause l'existence de la tendance naturelle que la mère a de prendre soin de ses petits qui est de l'ordre de la norme chez les mammifères.
Que le principe général, connaisse des exceptions au niveau individuel, ou qu'une femme l'exprime plus ou moins, soit une mère comme ci ou comme ça, ne remet pas en cause ce principe.
C'est ce qui fait de nous des individus.
Il ne s'agit pas non plus de dire que ce qui définit une femme en tant que telle est la maternité, c'est qu'elle soit mère, qu'elle reste a la maison et qu'elle éleve ses gosses.
Mais pas plus que cela ne saurait définir les femmes en général, il est tout a fait acceptable que certaines femmes puissent vouloir se définir ainsi, si c'est
leur inclinaison...
Curieusement pour les féministes c'est toujours l'expression du poids du "patriarcat".
Cela revient à dire: "Pour justifier mon être, il me faut nier le tien".
C'est d'ailleurs ce qui me fait penser que toute cette histoire dénote surtout une volonté d'inversion des valeurs et de de déconstruction de certaines realités naturelles pour assurer une prééminence idéologique.
Dans le vocabulaire nietzcheen ça porte un nom: "le ressentiment"...