Le monde libre où nous vivons :(

Zappaddict
Yves Salesse a écrit :
Le système mis en place dans notre monde libre repose sur l'accord tacite d'une sorte de contrat passé avec chacun d'entre nous dont voici, dans les grandes lignes, le contenu.


Voici le contrat reconductible par tacite reconduction que vous signez chaque matin en vous réveillant simplement et ne faisant rien

Mes chers amis,

Le 11 septembre marque le triste anniversaire d'une catastrophe hautement symbolique pour l'humanité. Peu importe nos croyances ou nos idées politiques, le système mis en place dans notre monde libre repose sur l'accord tacite d'une sorte de contrat passé avec chacun d'entre nous, dont voici dans les grandes lignes le contenu :


1) J'accepte la compétition comme base de notre système, même si j'ai conscience que ce fonctionnement engendre frustration et colère pour l'immense majorité des perdants,

2) J'accepte d'être humilié ou exploité a condition qu'on me permette a mon tour d'humilier ou d'exploiter quelqu'un occupant une place inférieure dans la pyramide sociale,

3) J'accepte l'exclusion sociale des marginaux, des inadaptés et des faibles car je considère que le prise en charge de la société a ses limites,

4) J'accepte de rémunérer les banques pour qu'elles investissent mes salaires à leur convenance, et qu'elles ne me reversent aucun dividende de leurs gigantesques profits (qui serviront a dévaliser les pays pauvres, ce que j'accepte implicitement). J'accepte aussi qu'elle prélèvent une forte commission pour me prêter de l'argent qui n'est autre que celui des autres clients,

5) J'accepte que l'on congèle et que l'on jette des tonnes de nourriture pour ne pas que les cours s'écroulent, plutôt que de les offrir aux nécessiteux et de permettre à quelques centaines de milliers de personnes de ne pas mourir de faim chaque année,

6) J'accepte qu'il soit interdit de mettre fin à ses jours rapidement, en revanche je tolère qu'on le fasse lentement en inhalant ou ingérant des substances toxiques autorisées par les états,

7) J'accepte que l'on fasse la guerre pour faire régner la paix. J'accepte qu'au nom de la paix, la première dépense des états soit le budget de la défense. J'accepte donc que des conflits soient créés artificiellement pour écouler les stocks d'armes et faire tourner l'économie mondiale,

J'accepte l'hégémonie du pétrole dans notre économie, bien qu'il s'agisse d'une énergie coûteuse et polluante, et je suis d'accord pour empêcher toute tentative de substitution, s'il s'avérait que l'on découvre un moyen gratuit et illimité de produire de l'énergie, ce qui serait notre perte,

9) J'accepte que l'on condamne le meurtre de son prochain, sauf si les états décrètent qu'il s'agit d'un ennemi et nous encouragent à le tuer,

10) J'accepte que l'on divise l'opinion publique en créant des partis de droite et de gauche qui passeront leur temps à se combattre en me donnant l'impression de faire avancer le système. j'accepte d'ailleurs toutes sortes de divisions possibles, pourvu qu'elles me permettent de focaliser ma colère vers les ennemis désignés dont on agitera le portrait devant mes yeux,

11) J'accepte que le pouvoir de façonner l'opinion publique, jadis détenu par les religions, soit aujourd'hui aux mains d'affairistes non élus démocratiquement et totalement libres de contrôler les états, car je suis convaincu du bon usage qu'ils en feront,

12) J'accepte l'idée que le bonheur se résume au confort, l'amour au sexe, et la liberté à l'assouvissement de tous les désirs, car c'est ce que la publicité me rabâche toute la journée. Plus je serai malheureux et plus je consommerai : je remplirai mon rôle en contribuant au bon fonctionnement de notre économie,

13) J'accepte que la valeur d'une personne se mesure à la taille de son compte bancaire, qu'on apprécie son utilité en fonction de sa productivité plutôt que de sa qualité, et qu'on l'exclue du système si elle n'est plus assez productive,

14) J'accepte que l'on paie grassement les joueurs de football ou des acteurs, et beaucoup moins les professeurs et les médecins chargés de l'éducation et de la santé des générations futures,

15) J'accepte que l'on mette au banc de la société les personnes agées dont l'expérience pourrait nous être utile, car étant la civilisation la plus évoluée de la planète (et sans doute de l'univers) nous savons que l'expérience ne se partage ni ne se transmet,

16) J'accepte que l'on me présente des nouvelles négatives et terrifiantes du monde tous les jours, pour que je puisse apprécier a quel point notre situation est normale et combien j'ai de la chance de vivre en occident. je sais qu'entretenir la peur dans nos esprits ne peut être que bénéfique pour nous,

17) J'accepte que les industriels, militaires et politiciens se réunissent régulièrement pour prendre sans nous concerter des décisions qui engagent l'avenir de la vie et de la planète,

1 J'accepte de consommer de la viande bovine traitée aux hormones sans qu'on me le signale explicitement. J'accepte que la culture des OGM se répande dans le monde entier, permettant ainsi aux trusts de l'agroalimentaire de breveter le vivant, d'engranger des dividendes conséquents et de tenir sous leur joug l'agriculture mondiale,

19) J'accepte que les banques internationales prêtent de l'argent aux pays souhaitant s'armer et se battre, et de choisir ainsi ceux qui feront la guerre et ceux qui ne la feront pas. Je suis conscient qu'il vaut mieux financer les deux bords afin d'être sûr de gagner de l'argent, et faire durer les conflits le plus longtemps possible afin de pouvoir totalement piller leurs ressources s'ils ne peuvent pas rembourser les emprunts,

20) J'accepte que les multinationales s'abstiennent d'appliquer les progrès sociaux de l'occident dans les pays défavorisés. Considérant que c'est déjà une embellie de les faire travailler, je préfère qu'on utilise les lois en vigueur dans ces pays permettant de faire travailler des enfants dans des conditions inhumaines et précaires. Au nom des droits de l'homme et du citoyen, nous n'avons pas le droit de faire de l'ingérence,

21) J'accepte que les hommes politiques puissent être d'une honneteté douteuse et parfois même corrompus. je pense d'ailleurs que c'est normal au vu des fortes pressions qu'ils subissent. Pour la majorité par contre, la tolérance zéro doit être de mise,

22) J'accepte que les laboratoires pharmaceutiques et les industriels de l'agroalimentaire vendent dans les pays défavorisés des produits périmés ou utilisent des substances cancérigènes interdites en occident,

23) J'accepte que le reste de la planète, c'est-à-dire quatre milliards d'individus, puisse penser différemment à condition qu'il ne vienne pas exprimer ses croyances chez nous, et encore moins de tenter d'expliquer notre Histoire avec ses notions philosophiques primitives,

24) J'accepte l'idée qu'il n'existe que deux possibilités dans la nature, à savoir chasser ou être chassé. Et si nous sommes doués d'une conscience et d'un langage, ce n'est certainement pas pour échapper à cette dualité, mais pour justifier pourquoi nous agissons de la sorte,

25) J'accepte de considérer notre passé comme une suite ininterrompue de conflits, de conspirations politiques et de volontés hégémoniques, mais je sais qu'aujourd'hui tout ceci n'existe plus car nous sommes au summum de notre évolution, et que les seules règles régissant notre monde sont la recherche du bonheur et de la liberté de tous les peuples, comme nous l'entendons sans cesse dans nos discours politiques,

26) J'accepte sans discuter et je considère comme vérités toutes les théories proposées pour l'explication du mystère de nos origines. Et j'accepte que la nature ait pu mettre des millions d'années pour créer un être humain dont le seul passe-temps soit la destruction de sa propre espèce en quelques instants,

27) J'accepte la recherche du profit comme but suprême de l'Humanité, et l'accumulation des richesses comme l'accomplissement de la vie humaine,

2 J'accepte la destruction des forêts, la quasi-disparition des poissons de rivières et de nos océans. J'accepte l'augmentation de la pollution industrielle et la dispersion de poisons chimiques et d'éléments radioactifs dans la nature. J'accepte l'utilisation de toutes sortes d'additifs chimiques dans mon alimentation, car je suis convaincu que si on les y met, c'est qu'ils sont utiles et sans danger,

29) J'accepte la guerre économique sévissant sur la planète, même si je sens qu'elle nous mène vers une catastrophe sans précédent,

30) j'accepte cette situation, et j'admets que je ne peux rien faire pour la changer ou l'améliorer,

31) J'accepte d'être traité comme du bétail, car tout compte fait, je pense que je ne vaux pas mieux,

32) J'accepte de ne poser aucune question, de fermer les yeux sur tout ceci, et de ne formuler aucune véritable opposition car je suis bien trop occupé par ma vie et mes soucis. J'accepte même de défendre à la mort ce contrat si vous me le demandez,

33) J'accepte donc, en mon âme et conscience et définitivement, cette triste matrice que vous placez devant mes yeux pour m'empêcher de voir la réalité des choses. Je sais que vous agissez pour mon bien et pour celui de tous, et je vous en remercie.


je me sents comme une merde apres la lecture de ce texte ; non pas que ce soit tout à fait moi , mais que quelque part je cautionne ce systeme .......
rollingrock
J'aimerais bien voir comment vis l'auteur de ce texte!

On choisis pas la société dans laquelle on nait, maintenant c'est sure que sa doit etre beaucoup plus fandard en Somalie...
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Zappaddict
rollingrock a écrit :
J'aimerais bien voir comment vis l'auteur de ce texte!

On choisis pas la société dans laquelle on nait, maintenant c'est sure que sa doit etre beaucoup plus fandard en Somalie...


c' est vrai que j' aurai pû mettre son nom , quelques elements de reponses ;

(avant ça j' ajoute juste que d' habiter en somalie en ce moment ça craint vu 1 ; la guerre civile , 2 ; l' innondation geante qui pousse 100 000 personnes a s' exiler )

donc l' auteur :

Chronique d'une Omerta annoncée - Qui est Yves Salesse ?

Yves SALESSE : éléments de biographie
Plusieurs collectifs souhaitent une courte biographie des " candidats à la candidature ". Je suis né en 1945. J'ai quatre enfants. Je me suis engagé politiquement dès l'âge de douze ans. Mes parents étaient instituteurs socialistes dans un village du Calvados où régnait une terrible pauvreté à côté d'une richesse insolente, où la cantine scolaire a été une énorme avancée sociale pour les trois quarts des enfants, où l'école laïque était dénoncée comme " l'école du diable ". J'y ai appris l'arrogance des riches, le service public, le respect des milieux populaires " qui travaillent dur pour vivre et que leurs enfants s'en sortent. "

C'était la guerre d'Algérie. J'ai abord mis sous enveloppe le journal d'une petite organisation pacifiste : " La voix de la paix ". A quatorze ans, écoeuré par la politique coloniale de la SFIO, j'ai adhéré aux JC puis à l'UEC. Mais je gardais le souvenir terrible de ce titre d'un magazine de 1956 : " Budapest : la milice tire sur les ouvriers ". La question de l'URSS m'a conduit à l'exclusion de 1965 avec ceux qui fondèrent la JCR devenue LCR. J'ai longtemps été membre de son comité central et de son bureau politique. Je l'ai quittée vers 1988, lui reprochant de s'en tenir à une posture protestataire.

J'eus ma première expérience syndicale en 1967-1968. Une curieuse expérience. Maître -auxiliaire de mathématiques au lycée de Deauville, j'étais membre du SNES. Cette position me permit de proposer à la CGT et à la CFDT, essentiellement présentes dans la fonction publique, de coordonner les efforts dans une terre hostile. Ce fut " l'intersyndicale" dont je fus président. Elle se réunissait en assemblée générale ouverte des syndiqués et de ceux qui voulaient s'informer. Le moment s'y prêtait. Nos réunions réunirent dès janvier 1968 jusqu'à 400 travailleurs. Nous construisions des sections syndicales dans des entreprises de vente de bois en gros, de confection, etc. ; y compris un syndicat de petits patrons pêcheurs ! Et nous animions une université populaire. La réponse patronale fut très dure. La grève de 68 sauva l'essentiel de ce que nous avions construit. Mes études furent interrompues par mai 68 dont je fus un animateur à Caen. 1969, reflux. L'éducation nationale se passe de mes services. Tous les patrons du coin me connaissent. Chômage, départ à Paris, petits boulots et l'expérience des conséquences personnelles de l'extrême précarité. Je suis devenu " permanent " de la LCR vers 1972 et ai quitté cette fonction vers 1977 pour entrer à la SNCF comme employé des services sociaux. La tâche était d'aider les jeunes cheminots, vivant dans des foyers et subissant les effets du déracinement et du travail de nuit.

Membre puis secrétaire du syndicat CGT des cheminots de la gare du Nord une dizaine d'années, ce fut la période la plus rude et la plus riche humainement de mes années militantes. Le syndicalisme est évidemment moins difficile à la SNCF que dans le privé. Il ne faut pas croire qu'il y est facile. La direction était brutale, les cadres frais émoulus de polytechnique extrêmement méprisants. Il fallait, comme ailleurs, combattre la division, le racisme. Organiser une grève était toujours une épreuve de forces. J'étais également délégué des personnels sous contrat de tout le secteur : essentiellement des femmes et des hommes venus des DOM-TOM ou d'origine étrangère travaillant dans les cantines, au nettoyage. Mais mon lent travail de construction syndicale dans un milieu a priori méfiant, fut d'abord ingrat. Mais les premiers résultats (correction d'erreurs sur les feuilles de paye, lutte contre le harcèlement, établissement d'une grille d'évolution des salaires) furent l'occasion de fêtes. A la fin de mon mandat de délégué, la CGT organisait plus de 80% de ces personnels.

La direction cherchait à se débarrasser de moi (et des collègues qui faisaient le même travail et s'étaient révélés également militants). Après avoir cherché la petite bête, voire la provocation dans mon travail, la suppression de ces postes fut programmée. J'avais entamé des études d'économie, convaincu que c'était utile pour notre lutte. A 41 ans, mon avenir à la SNCF s'assombrissant sérieusement, j'ai passé le concours de l'ENA par la 3e voie, ouverte aux élus et aux syndicalistes. Ma motivation était double. Cela me tentait d'avoir des responsabilités dans la fonction publique et j'étais convaincu que la connaissance de l'Etat était aussi nécessaire. Nombreux ont été ceux alors qui prédisaient mon passage " de l'autre côté ". Ils avaient tort. C'est sans doute que mes origines et mon existence jusqu'à l'ENA (vivre et élever ses enfants en gagnant le SMIC ou moins est une violence sociale indélébile) constituent une expérience qui peut prémunir de la corruption par les ors de la République. Ils n'ont pas entamé, au contraire, ma conviction que le capitalisme est un système inacceptable.

Je suis sorti de l'ENA au Conseil d'Etat. Outre le travail qu'il implique, cela m'a permis de participer à des commissions sur les services publics, de me familiariser avec les questions européennes et d'effectuer des missions d'information ou de coopération en Afrique. En 1995, j'ai répandu l'émotion dans cette honorable institution, et au delà, en y faisant signer la pétition de soutien aux grévistes initiée par Bourdieu. Les propositions de mission se sont immédiatement taries. En 1995-1996 j'ai participé à l'Institut des hautes études de la défense nationale. En juin 1997, J-C Gayssot m'a demandé de participer à son cabinet au ministère des transports. Cela n'allait pas de soi. Plusieurs camarades syndicalistes m'ont convaincu de tenter l'expérience. Elle fut passionnante et très décevante. Je m'y suis occupé des affaires européennes et internationales et de l'industrie aéronautique. S'agissant de l'Europe, j'ai appris à bloquer les tentatives d'aggravation des libéralisations européennes. En revanche les tentatives d'améliorer les textes européens concernant les conditions de travail des chauffeurs routiers ont échoué. Ma connaissance des questions de coopération avec les pays du Sud s'y est enrichie. J'ai vécu de l'intérieur la pression progressive et de plus en plus impérative du social-libéralisme. J'ai décidé d'arrêter les frais en juillet 1999 après la nouvelle illustration par la privatisation d'Aérospatiale.

J'ai tiré le bilan de cette expérience gouvernementale dans un livre intitulé Réformes et révolution : propositions pour une gauche de gauche. J'ai travaillé de façon approfondie et écrit notamment sur les services publics et l'appropriation sociale, la démocratie, les institutions et l'Etat, l'Europe, les relations avec les pays du Sud. Cela m'a valu, avant la campagne du Non, de faire plusieurs tours de France, invité par des organisations syndicales, les comités ATTAC et d'autres associations, des formations politiques. Depuis, mon départ de la LCR, je n'ai appartenu à aucun parti. A partir de 2000, je me suis consacré à la fondation Copernic. J'adhérais profondément à son objectif : faire travailler ensemble les forces de la gauche anti-libérale et du mouvement social, prendre le temps de discuter les divergences et chercher toujours à approfondir les convergences, dépasser la seule dénonciation du système pour élaborer des réponses et des propositions.

En juin 2004, en tant que coprésident de Copernic, j'ai invité les possibles participants à se réunir pour préparer une campagne commune contre le projet de " constitution " européenne et proposé un projet d'appel. Les différentes sensibilités que l'on a retrouvées dans les collectifs du Non se côtoyaient déjà dans la fondation et j'avais animé un groupe Copernic sur l'Europe pendant un an qui avait contribué à la convergence de leurs positions. Les réunions de juin et septembre 2004 ont permis d'aboutir à " l'appel des 200 ". J'ai participé activement à la campagne du Non par des argumentaires, des tribunes, un grand nombre de réunions publiques et plusieurs débats télévisés ou radiophoniques. Après la victoire du 29 mai, je me suis investi dans la poursuite du processus unitaire des collectifs du 29 mai. Parallèlement, dans le cadre de Copernic, j'ai constitué un groupe large pour l'élaboration de documents programmatiques plus précis qui ont été utiles pour l'écriture de la Charte et de nos propositions actuelles. J'ai travaillé à la préparation de l'appel pour les candidatures unitaires puis à la coordination de la production de nos " 125 propositions ".

Voilà résumé un parcours guidé depuis maintenant plus de dix ans par un objectif : contribuer à combattre un éparpillement mortifère ; réunir les forces de la gauche antilibérale autour de propositions alternatives. L'enjeu, au delà des échéances de 2007, est de restaurer l'espoir de la transformation sociale.
moi le retour
moi j'accepte tous ses points ( enfin il y en a peut-etre certain que j'enleverai) pour sauver (en quelque sorte) le monde
Varsovie, il y a rien de meilleur.
  • #6
  • Publié par
    Cubby
    le
Toute la vie moderne dite civilisée est basée sur le mensonge et l'hypocrisie. L'économie, l'État, la famille, la recherche scientifique, l'éducation, etc..., tout cela doit être réformé complètement. La méritocratie a mis en place une élite oligarchique qui méprise l'individu. Rien ne changera tant que le pouvoir politique n'aura pas compris les enjeux du siècle dans le quel nous venons de rentrer.
rollingrock
Icco Von Xae76> a écrit :
rollingrock a écrit :
On choisis pas la société dans laquelle on nait, maintenant c'est sure que sa doit etre beaucoup plus fandard en Somalie...
(avant ça j' ajoute juste que d' habiter en somalie en ce moment ça craint vu 1 ; la guerre civile , 2 ; l' innondation geante qui pousse 100 000 personnes a s' exiler )


C'était de l'ironie!
La Somalie sa a jamais été fandard aujourd'ui comme il y a 20 ans!
- ESP LTD EC 400 AT (Une superbe Les Paul en acajou + 2 seymour duncan) 450 euros flight case offert!
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Zappaddict
rollingrock a écrit :
Icco Von Xae76> a écrit :
rollingrock a écrit :
On choisis pas la société dans laquelle on nait, maintenant c'est sure que sa doit etre beaucoup plus fandard en Somalie...
(avant ça j' ajoute juste que d' habiter en somalie en ce moment ça craint vu 1 ; la guerre civile , 2 ; l' innondation geante qui pousse 100 000 personnes a s' exiler )


C'était de l'ironie!
La Somalie sa a jamais été fandard aujourd'ui comme il y a 20 ans!


Montesquieu a écrit :
l' ironie , c' est de l' ignorance enveloppé de rire


^^,
BenoiR
  • Special Supra utilisateur
  • #9
  • Publié par
    BenoiR
    le
Icco Von Xae76> a écrit :

Montesquieu a écrit :
l' ironie , c' est de l' ignorance enveloppé de rire


^^,


Et moi je dit : "On trouve les 'arguments' qu'on peut pour toujours avoir raison, à plus forte raison quand on est auteur "
wil78
  • Custom Cool utilisateur
  • #10
  • Publié par
    wil78
    le
Franchement, je ne comprends pas bien l'intérêt de cette suite de tentatives de culpabilisation. Pensez vous vraiment que l'espèce humaine vaut mieux que ça? Que cet état de fait est volontaire? Si on remonte aux causes primaires cette liste n'est qu'un corollaire des instincts profonds de l'humain, quin'est qu'un animal. La seule différence avecles autres c'est qu'il aspire à mieux en s'aveuglant devant sa nature suicidaire.
Monsieur M
wil78 a écrit :
de l'humain, quin'est qu'un animal. La seule différence avecles autres c'est qu'il aspire à mieux en s'aveuglant devant sa nature suicidaire.

A part le passage en gras, le reste était pas utile voir un peu inexact.
Mais bon, le débat sur la nature humaine était ailleurs.

Je ne pense pas que c'est une tentative de culpabilisation, mais bien un désir, voire un devoir, de montrer ce qui ne va pas, sans aller toujours dans le discours "tout va mal, c'est le bordel vive la révolte", et en essayant d'avoir autre chose comme réponse que "oui merde, c'est con... bon allez on va au McDo ?".
Il fait un truc intelligent, qui met le doigt sur certaines choses qui paraissent si évidentes qu'on les oublie, ou alors qui sont devenues normales dans une société comme la notre, bien que d'un point de vue éthique on soit passé à côté de la question.




lui
Pendez-les tous.
Invité
Encore un constat emanant d'un looser magnifique, qui a part se plaindre de tout et de rien, ne propose aucune solutions alternatives concretes et réalistes. Il fait parti de ces gens qui sont contre tout et qui ne sont positifs sur rien, , qui rêve d'un autre monde, d'une autre Europe, d'un autre systeme mais sans rien proposer en échange.

Certes, certaines de ces assertions refletent quelques vérités, mais Le Pen aussi assenent quelques constats, ça sent le populisme, le raccolage, et il est facile de fédéré autour de quelques evidences tout les insatisfaits et protestataire de tous bords, beaucoup moins faciles de proposer des solutions.
wil78
  • Custom Cool utilisateur
  • #13
  • Publié par
    wil78
    le
Monsieur M a écrit :
wil78 a écrit :
de l'humain, quin'est qu'un animal. La seule différence avecles autres c'est qu'il aspire à mieux en s'aveuglant devant sa nature suicidaire.

A part le passage en gras, le reste était pas utile voir un peu inexact.
Mais bon, le débat sur la nature humaine était ailleurs.

Je ne pense pas que c'est une tentative de culpabilisation, mais bien un désir, voire un devoir, de montrer ce qui ne va pas, sans aller toujours dans le discours "tout va mal, c'est le bordel vive la révolte", et en essayant d'avoir autre chose comme réponse que "oui merde, c'est con... bon allez on va au McDo ?".
Il fait un truc intelligent, qui met le doigt sur certaines choses qui paraissent si évidentes qu'on les oublie, ou alors qui sont devenues normales dans une société comme la notre, bien que d'un point de vue éthique on soit passé à côté de la question.




lui


Les propos intelligents ne sont pas péremptoires, en particulier ce qu'il dit est loin d'être exact. On dirait un discours de Ségolène Royal.
Järöd Cönnör
Monsieur M a écrit :
wil78 a écrit :
de l'humain, quin'est qu'un animal. La seule différence avecles autres c'est qu'il aspire à mieux en s'aveuglant devant sa nature suicidaire.

A part le passage en gras, le reste était pas utile voir un peu inexact.
Mais bon, le débat sur la nature humaine était ailleurs.

Je ne pense pas que c'est une tentative de culpabilisation, mais bien un désir, voire un devoir, de montrer ce qui ne va pas, sans aller toujours dans le discours "tout va mal, c'est le bordel vive la révolte", et en essayant d'avoir autre chose comme réponse que "oui merde, c'est con... bon allez on va au McDo ?".
Il fait un truc intelligent, qui met le doigt sur certaines choses qui paraissent si évidentes qu'on les oublie, ou alors qui sont devenues normales dans une société comme la notre, bien que d'un point de vue éthique on soit passé à côté de la question.




lui


Oh la chié bonne idée
Pleasüre man au service de la Günther Army :D
Invité
ce monsieur a certainement bon fond et plusieurs points de sont discours sont pleins de bon sens. Le problème est qu'il affirme des choses générales de façon un peu démagogique et que certaines se révèlent être fausses:
en France le premier poste du budget national n'est pas la défense mais l'éducation:
"Le budget du ministère de l'éducation nationale constitue le premier poste du budget de l'État (19,7 % en 2005).
Source: http://www.education.gouv.fr/c(...).html


Pour être franc j'ai arrêté de lire après cette affirmation, le discours ressemble trop à celui des syndicalistes bornés que je compte parmi mes collègues.

En ce moment sur backstage...