fabh a écrit :
Biosmog a écrit :
admettre qu'il n'y a pas la même sexualisation vis-à vis des hommes et des femmes.
Mais ça tout le monde est d'accord. Ce qu'on ne comprend pas (enfin si, mais on est sur Backstage, il faut bien jouer un peu au con), ce sont les mots ("religion", "obligation", etc) que tu emplois pour parler de ça.
Les différences proviennent bien de quelques part. Elles ne sont pas un libre choix et fondent l'identité. Essaie de changer de style: ni ta personnalité ni tes aptitudes n'auront changé et pourtant on se comportera différemment avec toi, on sera plus attiré par ton cul ou on montrera de la déférence ou du mépris. Tu n'as aucune liberté sur ce point, en ce sens c'est une obligation, comme tu es obligé d'utiliser le mot "rouge" pour désigner la couleur rouge.
Le genre constitue la forme première de la différence. Le point de départ de la pensée de la différence. On peut être plus ou moins blond, plus ou moins grand, plus ou moins gros, plus ou moins étranger, on est soit homme soit femme (à 99.9% des cas, il faut quand même le rappeler ). Donc 999 fois sur 1000 on est face à une créature à qui on attribue une place sans pouvoir le faire relativement (plus ou moins femme n'a pas de sens). Et on remarque que cette catégorisation des personnes en genre se retrouve dans toutes les langues (genres gramaticaux) et déteint sur les objets du monde. Je fais vite: cette catégorisation généralisée du monde dont le genre est peut-être le principe générique (ou pas loin) s'appelle une cosmologie. Et une cosmologie, c'est le fondement de la religion, c'est-à-dire d'une vision commune d'un monde organisé de sens.
Voilà c'est rapidement et maladroitement expliqué (je suis dans le train sur mon téléphone). On peut être d'accord ou pas (ce n'est pas moi qui a inventé cette théorie qui est plutôt largement partagée). On peut trouver faible et mal assuré. Mais on doit me laisser que ce n'est pas une merde délirante pondue pour troller, comme bon nombre de messages ici bas.
Vous battez pas, je vous aime tous