BluesBarbu a écrit :
Mr Park a écrit :
Le propos est que des Blancs chrétiens font AUSSI des attentats.
Mr Park, pardon mais depuis le 11 septembre 2001, le terrorisme islamiste c'est
31 221 attentats dans le monde, tuant au moins
146 811 personnes.
Je veux bien que de temps en temps il y ait un attentat au nom de la religion catholique ou de la cause des chiens et des chats mais pour reprendre la phrase célèbre "y'a aussi des poissons volants mais qui ne constituent pas la majorité du genre".
Source : Check news de Liberation.
Oui oui, mais je parlais du monde occidental mon bon Barbu.
Mais perso ce qui m'intrigue, au-delà du "chiffre", c'est la haine qui motive ces gens, suprémacistes comme islamistes. J'ai quelques idées sur les radicalisations contemporaines, comme l'instantanisation (néologisme) de l'info, qui crée un climat parfaitement anxiogène. Comment un mec, au fin fond de la Nouvelle-Zélande, là où le problème des migrants doit être loin derrière la tonte des moutons et les invasions de ratons laveurs, s'est dit "Je vais aller péter du muslim, en me filmant, car ils sont une menace pour mon "monde""?
T'as pas l'impression qu'on se fait bourrer la tête à longueur de journée avec "les migrants", l'Islam, alors que dans ma commune ils sont 100, enfants compris, pour 6000 habitants, et que du coup la charia n'est pas pour demain?
Je ne dis pas que le radicalisme musulman ne doit pas être pris au sérieux, mais de temps en temps déconnecter des infos ça fait du bien. Je le fais depuis un moment, je ne lis que les infos qui m'intéressent, comme par hasard ce matin, le fait qu'un travailleur sur sept en Belgique est un étranger européen "détaché". Bah là, je me dis que c'est bien plus grave quand même en terme de sauvegarde de nos acquis sociaux. Et ça me rappelle que, bien plus que l'Islam ou les migrants, la politique économique de l'UE est, elle, une vraie menace pour "mon monde", car je préfèrerais franchement que l'UE travaille à améliorer les droits sociaux des Polonais ou des Roumains plutôt qu'à détruire les miens (et bien entendu, je n'ai rien contre ces travailleurs en quête d'un peu plus de pognon, c'est très compréhensible).