TimeBomb a écrit :
La gauche se prend tout doucement le retour de bâton de son évolution idéologique. Elle est tombée dans le piège de l’extrême droite et n’envisage plus les questions sociétales que sous le prisme identitaire en s’affranchissant de plus en plus du réel.
C’est leur substrat idéologique pourri jusqu’à la moelle, le double discours qui en découle nécessairement, qui les rend pour de plus en plus de monde incompréhensibles, pour ne pas dire insupportables…
Et vu qu’il est impossible de défendre raisonnablement ce fondement idéologique, la seule échappatoire c’est de vouloir faire croire – amère ironie - que quiconque n’adhère pas à leur « conviction » est un raciste ou un facho. S’ils prenaient un peu de recul, ils réaliseraient peut-être en quoi, ce faisant, ils deviennent en fait eux-mêmes les premiers vecteurs de discours haineux… Mais quand on a plongé si profondément dans l’absurdité et la déraison, la marche arrière est sans doute inconcevable.
Heureusement pour eux, il faut plus que des raisonnements pourris pour transformer quelqu’un de raisonnable en individu haineux. Je n’ai rien d’un facho ou d’un raciste, je ne l’ai jamais été et ne le serai jamais. J’ai par contre dû m’habituer, depuis des années que j’essaye de contrer cette idéologie, à entendre ou lire que je l’étais, mais ce n’est désormais plus un problème.
Je rejoins plutôt, quand on essaie de comprendre en se mettant de l'autre côté, et qu'on est traité comme le pire des salauds, il est parfois difficile de prendre sur soi, et si on ne parvient pas à faire, comme le dis, abstraction de cette logique, et bien il est facile de se réfugier chez les vrais (fachos) puisqu'on peut être convaincu à force qu'il n'y a pas d'alternative.
Au final c'est peut être juste le problème de la politique clivante, où il est impensable d'admettre que des idées provenant d'un autre parti puissent être bonnes.
Les personnes qui y participent se retranchent de plus en plus dans les extrêmes respectifs, et si l'on souhaite modérer et relativiser, on s'en prend des 2 côtés.