fifdefif a écrit :
C'est dommage ,avec un bon coup de genoux dans les parties au moment des faits ,elle se serait évitée 15 ans de traumatisme.
S’il vous plaît Non!
Il aurait fallu, et si… alors elle aurait … NON!
Depuis chez nous, dans nos salons, avec un état d’esprit de mâle, oui mais … non!
En lisant ce genre de réaction, je me demande si vous parvenez à vous représenter à la fois le conditionnement (c’est pour rire, il n’y a pas mort d’homme, c’est juste un baiser, une main au cul, c’est ceci ou cela…) et l’état de sidération. Lors d’un choc émotionnel, que l’on soit un homme ou une femme, on peut rentrer dans cet état de sidération qui mène à l’inaction.
Pire encore : on culpabilise souvent pendant des années de ne pas avoir su réagir. Les victimes d’agression (de n’importe quel sexe) vivent à la fois le trauma en lui même mais aussi la honte, la culpabilité, la colère… et souvent en résulte : la dévalorisation narcissique, l’auto-sabotage, le dénigrement de soi et les dommages collatéraux sur les proches (ravageurs sur les enfants notamment qui voient une mère ou un père hésiter, craindre, s’excuser de vivre parfois).
Donc s’il vous plaît, non!
Es könnte auch anders sein