Ben.oît a écrit :
C'est une réaction classique de l'usager en colère. Quand il a affaire à un service public qui lui oppose une contrainte (grève, retard...) il va immédiatement rétorquer : "privatiser moi tout ça!".
Pour ce qui est du fonctionnement analogue à ce qui se fait dans le privé. La SNCF en est à des années lumière sauf pour les encadrants comme je le soulignais précédemment.
Cependant on est loin du modèle privé. Demain si mes résultats financiers ne sont pas là, je saute. Les contraintes liées à la mobilité (les mutations en ce moment sont très fréquentes). Refus de mutation : c'est tracé dans ta carrière.
Le cumul des heures à un point tel que l'on doit bosser le weekend (perso, je me limite à 4 heures pour préparer mes dossiers de la semaine. Certains font weekend continu avec une demi journée de pause).
Enfin, les réformes évoquées sont autant de points de divergences que nous allons avoir. Je suis en désaccord avec toi sur tout. On n'est pas couché si on doit argumenter pour tous les points.
Je reste sur ce que tu dis sur ma boutique alors, je suis en désaccord avec ce que tu dis et qui est en gras, dans le privé, il y aurait bien moins de cadres et encore moins de cadres sup qu'il y en a actuellement.
Lorsque je parle de fonctionnement privé, je parle de ce que voit le client, à ce niveau on est à la hauteur de ce que font les autres boîtes privés férroviaires.
Pour ce qui est de ton analogie avec ton monde, c'est du ferroviaire, du transport, on a des textes qui régissent nos amplitudes de travail, nos repos etc etc.... selon que tu sois roulant (contrôleur mécanicien) ou sédentaire le reste de la sncf cela diffère mais cela reste encadrés.