Blue Moon a écrit :
1 mois de retard, pas grave.
http://www.huffingtonpost.fr/2(...).html
Ce qui m'intéresse c'est surtout les réactions. les chiffres, d'accord (bon les sondages, ça m'a jamais trop parlé...), c'est affligeant, certes.
Pourquoi tout le monde relie ceci à la place des femmes dans la société ?
(je lis des commentaires sur ce type d'article) Je vois pas en quoi c'est directement lié... Évidemment, c'est effrayant de lire ça, mais on est d'accord là dessus, le problème vient d'une violence générale qui augmente peut être (ou ne fait que se dévoiler). Limite, le problème ne serait pas les femmes, mais la violence des hommes dans ce genre de situation, peu importe la raison. C'est pas très clair, mais je comprends vraiment pas pourquoi c'est le truc que sortent la moitié des femmes "1 femme sur 3 est battue en france", truc du genre. Oui bah 1 animal sur 2, 1 enfant sur 5, 1 voiture sur 3 est mal entretenue... Au delà des comparaisons qui me font sourire, ce que j'essaye de souligner, c'est le problème plus global.
Non ?
De plus (c'est là où je craque), ils parlent des femmes enceintes battues (quelle horreur... À croire que les gens sont fous...), souvent çar pas d'IVG, ou autre. Donc tombées enceintes accidentellement, ou pas totalement souhaité, bref. Ça aussi, c'est pas un problème de libéralisme sexuel, ou simplement qui relève de ces idées d'être plus libre en général, de pouvoir faire ce qu'on veut de son corps ? Le mariage, un enfant, bref, ce sont des choses qui doivent être réfléchies. Alors les jeunes femmes enceintes ça arrivait, je ne sais pas comment ça a évolué, mais entre les moyens de contraception, en particulier la pilule (même avec ça elles sont pas contentes
), les informations, l'IVG en secours qui est devenu un médicament banal...
Plus je lis, plus j'ai l'impression qu'on se tend nos propres pièges, et bêtement, alors que si on dit ça, non seulement on se fait engueuler, mais ça s'avère être vrai on nuance le truc, ou on le trafique...
Bon probablement personne n'aura lu ce ramassis de conneries, mais ne sait-on jamais.
Je ne comprends pas très bien ce que tu veux dire, Blue Moon, mais il faut savoir que c'est souvent le premier enfant qui déclenche dans les couples, une forme de "normalisation" des rôles sexué. En effet, jusque là, les couples se comportent de façon très égalitaire, avec un partage des tâches, des représentations progressistes. Les stéréotypes et tous les aménagements domestiques associés apparaissent avec la venue du premier enfant, donc aussi une forme d'emprise physique de l'homme sur la femme, donc de la violence. C'est aussi à ce moment que le taux de divorce atteint un pic et qu'on observe également une recrudescence des dépressions féminines (qu'on associe un peu trop facilement au périnatal). Ces chiffres sont massifs, si on compare la violence chez les femmes et celle chez les hommes, on a un rapport qui va jusqu'à 1 à 10. Cela ne veut pas dire que tu es responsable personnellement, Blue Moon, cela veut dire que tu ne peux pas ignorer ce phénomène réel qu'on ne maîtrise pas très bien. On ne peut pas dire que c'est à cause de quelques ravagés du bulbe, ni que ce n'est qu'un effet du rapport de force physique et que la violence est partout. Je pense qu'on a l'occasion, avec ce problème, de réfléchir à l'ensemble de nos rapports sociaux.
Ce n'est qu'une opportunité, on va sans doute la rater et régler le problème avec des règles de quotas...