Luna_jena a écrit :
LORD RIFF a écrit :
L'article semble très peu instruit et basé sur des "on dit" flous.
BFM TV , et les propos de l'enseignante/chef d'etablissement.
c'est ça le tres peu instruit et les "on dit" ?
LORD RIFF a écrit :
Il y a peut être des responsabilités à dégager du côté du corps enseignant avant de sortir le volet de "l’éducation ratée".
tu sous entends que le prof de la classe de CE2 serait peut etre fautif ?
on y arrivera jamais.
un prof c'est un representant de la societe, faudrait, les gars leur faire un peu confiance au lieu de sans arret de les remettre en question.
c'est eux qui vont devoir se justifier maintenant
perso quand j'etais puni gamin ça cherchait pas à comprendre à la maison : ils confiaient l'autorité ..
aujourd'hui
dark lapinou a écrit :
la police n'est pas exceptionnellement bien formée pour faire de la pédagogie sur des enfants de 8 ans.
un enfant de 8 ans lambda n'appelle pas à tuer son voisin.l'enfant etait reçu avec le pere, juste pour leur faire comprendre la "gravité" des faits.
Citation:
Le directeur de l'école a porté plainte contre le père. Il
aurait aussi infligé des «brimades» à cet écolier de CE2,
selon l'avocat de la famille.
8 janvier 2015, au lendemain de la tuerie à Charlie Hebdo. Dans une école primaire de Nice, les élèves d'une classe de CE2 discutent du drame avec leur instituteur. «Êtes-vous Charlie ?», demande-t-il. Ahmed, 8 ans, répond que non. Pourquoi ? «Parce qu’ils ont caricaturé le prophète. Moi, je suis avec les terroristes.» Le prof alerte son directeur.
Ce dernier décide de convoquer le gamin, puis ses parents, qui raisonnent leur rejeton. Mais il ne s’arrête pas là. Le 21 janvier, le directeur de cette école, située dans le sud de la ville, dépose plainte au commissariat pour «apologie du terrorisme», selon l'avocat de la famille de l'enfant, Me Sefen Guez Guez.
Enfant convoqué au commissariat : la droite applaudit
Contacté mercredi soir par Libération, le ministère de l’Education confirme qu’une plainte a bien été déposée contre le père de l’enfant,
qui aurait fait «intrusion» dans l'enceinte de l'école. Et qu’un «signalement a été fait à la protection de l’enfance».
«A partir de là, la machine judiciaire est lancée», explique à Libération Me Sefen Guez Guez, l’avocat qui défend Ahmed. Convoqué ce mercredi après-midi au commissariat de Nice, dans le cadre d’une audition libre, l’enfant y reste près de deux heures. La suite ? L’avocat la raconte dans une série de tweets, sous le pseudo «IbnSalah».
Question de l’OPJ: "qu’est ce que veut dire le mot terrorisme pour toi? - je sais pas." Ahmed. 8 ans. — S. Ibn Salah (@IbnSalah) 28 Janvier 2015
"Est ce que tu as bien dit que les journalistes méritaient la mort? - c'est faux j'ai jamais dit ça." — S. Ibn Salah (@IbnSalah) 28 Janvier 2015
«Placer un enfant de 8 ans en audition libre, c’est dire l’état d’hystérie collective actuelle autour de cette notion d’apologie du terrorisme. Dans ce genre de cas, il faut de la pédagogie», considère Me Guez Guez, furieux. «On ne pense pas en rester là, l’attitude du directeur est inadmissible.» Il l’accuse d’avoir infligé des «brimades» à Ahmed, en le «mettant au coin» et le «privant de récréation».
Selon l’avocat, l’enfant a aussi raconté avoir essuyé cette remarque alors qu’il jouait dans le bac à sable : «Arrête de creuser, tu ne vas pas trouver de mitraillette pour tous nous tuer.»
Ahmed, diabétique, aurait même une fois
été privé de sa prise d’insuline, toujours selon l'avocat. Contacté par Libération, le procureur de la République de Nice confirme l’existence de cette audition libre, mais n’a pas plus de commentaire à apporter.
«Dans le contexte actuel, le directeur de l’école a décidé de signaler ce qui s’est passé à la police», a expliqué à l'AFP le commissaire Marcel Authier, en notant qu’il ne s’agit aucunement d’une plainte. «On a convoqué l’enfant et son père pour essayer de comprendre comment un garçon de 8 ans peut être amené à tenir des propos aussi radicaux», a indiqué le directeur départemental de la sécurité publique. «Visiblement, l’enfant ne comprend pas ce qu’il a dit. On ne sait pas où il est allé chercher ses propos», selon lui. L’école primaire, fermée, était injoignable dans la soirée de mercredi.
En gras : Ce que j'appelle des hypothétiques "on dit" qui correspondent surtout aux dires de l'avocat. On se base même sur ses tweets...super la source à taper dans un article.
En bleu : La démarche logique de convoquer les parents a été appliquée et les parents qui sont manifestement intervenus "dans le bon sens"...mais suite à cela une une plainte effectivement déposée quand même...puis le père "aurait" tenté de faire "intrusion"...pourquoi et dans quel étât d'esprit...on ne sait pas non plus.
En rouge, si ce sont des faits avérés, on peut quand même dire sans trop se mouiller que c'est pas génial de la part d' l'école...hein? Voilà (ce que je pense sans sous-entendre de grands concepts et sans entrer dans le choc des générations et de l'inversion des valeurs...)
Enfin Bref, je me demande vraiment ce que j'ai eut à encore intervenir sur cette partie du forum...